Apres Match [Nancy - Paris SG]

Toutes vos réactions sur ce nul déccevant du PSG.

Mené au score à la mi-temps par une équipe de Nancy qui a raté un penalty en seconde période, le PSG s'est évité une semaine difficile en égalisant à un quart d'heure du coup de sifflet final par l'intermédiaire de Kalou (1-1).

Loin de se montrer brillant à Marcel-Picot, le PSG a tout de même su éviter la défaite face à Nancy, samedi, pour le compte de la 30e journée de Ligue 1 (1-1). Menés à la pause, les joueurs de Guy Lacombe s'en sont remis à Bonaventure Kalou (77e) pour ramener un point de Lorraine. Malgré une fin de rencontre à leur avantage, les coéquipiers de Pauleta, qui pointent désormais à la 6e place du classement, poursuivent leur série de huit matches sans victoire.

Et Kalou a surgi. Mené au score en Lorraine, face à une équipe nancéienne pleine d'allant, le PSG a dû attendre le dernier quart d'heure de jeu pour revenir au score, grâce à son attaquant ivoirien, dont le plat du pied, exécuté entre trois défenseurs lorrains, s'est faufilé entre les jambes de Gennaro Bracigliano, le portier de l'ASNL. Un but en forme de cache misère: au coup de sifflet final, c'est bien la frustration qui dominait au sein des troupes parisiennes. Des troupes figées au classement et qui poursuivent leur stérile série de huit matches sans la moindre victoire en Ligue 1.

Malgré ces temps difficiles, Bonaventure Kalou refusait de brosser un tableau trop sombre à l'issue de la rencontre. "Ce match sonne peut-être le début de la révolte. Nous avons pris un but contre le cours du jeu. Nous avions la tête sous l'eau et nous avons su réagir. C'est le plus important, car c'est ce que le public et les dirigeants attendent de nous", résumait l'ex-Auxerrois, au micro de Canal+.

Une rencontre que les Parisiens n'ont pas franchement abordé par le bon bout. Ballottés et pressés très haut par les coéquipiers de Cédric Lécluse, les hommes de Guy Lacombe ont éprouvé les pires difficultés à s'approcher des buts adverses. Seul un coup-franc largement au dessus botté par Pauleta (18e) était à mettre au crédit de ces derniers. Bien maigre pour un groupe, blessé dans son orgueil après le match de Marseille", selon les mots du coach à la moustache, et qui devait réagir en Lorraine.

Pire, six minutes plus tard, à la reprise d'un puissant coup-franc repoussé par Alonzo, qui avait retrouvé sa place dans la cage parisienne pour l'occasion, Jonathan Brison enfonçait un peu plus l'équipe de la capitale en poussant le ballon au fond des filets. Les joueurs parisiens avaient beau se regarder, le cauchemar continuait pour eux, sans qu'aucune contestation ne soit possible, qui plus est.

Pancrate avait le ballon de la victoire

En début de seconde période, la situation n'évoluait pas. Les Parisiens pouvaient même remercier la maladresse de Zerka, rentré après le repos, et qui se paya le luxe de frapper un penalty hors cadre (46e), suite à une faute d'Armand sur Chrétien. Faute elle même consécutive à une mauvaise relance de Paulo Cesar dans l'axe, signe tangible de la fébrilité actuelle du PSG. Toutefois, cet avertissement sans frais a au moins eu le mérite de piquer au vif les joueurs de la capitale. A la réception d'un centre de Landrin, Pauleta a vu ses deux frappes contrées coup sur coup (50e), avant que le Portugais, rarement en bonne position à Marcel-Picot samedi, ne négocie mal un coup franc de... Vikash Dhorasoo, entré en jeu peu avant, lui qui avait été écarté du groupe lors des deux derniers matches (66e).

La persévérance parisienne, bien que brouillonne et mal ordonnée, allait toutefois se voir récompensée par le but de Kalou (77e). Un but qui arriva toutefois un peu tard pour la formation francilienne. Malgré une fin de partie à sens unique, jamais ces derniers ne sont parvenus à prendre à défaut l'arrière-garde lorraine. Et ce, même si la dernière occasion de Fabrice Pancrate tout au bout des arrêts de jeu (90+2) ne manquera pas de laisser des regrets à Guy Lacombe.

Un Guy Lacombe qui n'est toujours pas parvenu à trouver la bonne formule depuis son arrivée du côté de la Porte d'Auteuil et à qui il ne reste plus que huit journées pour redresser la barre du bateau parisien. Un bateau qui navigue toujours en plein brouillard...

Kalou, le sauveur, félicité par Dhorasoo, le revenant...

Pauleta à la lutte.

Pauleta et le PSG, pas encore çà…

no comment sur ce match de merde

kevinpsg55 a écrit:

no comment sur ce match de merde

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J'ai juste vu les buts, pas de resumé ni rien ...

C'était comment ?

bergougnoux a écrit:

+2

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NeiBaF a écrit:

J'ai juste vu les buts, pas de resumé ni rien ...

C'était comment ?

Réponse un petit peu plus haut, avis général.

Après le tonitruant match nul contre Marseille, Paris a affiché un visage plus convenable contre Nancy (1-1) samedi. Les Parisiens ont montré qu'ils avaient du caractère en deuxième mi-temps. Un match encourageant donc même si le bilan de ces dernières semaines reste inquiétant.

Un nul oui, mais pas si nul que cela. En deux semaines, les Parisiens ont pu apprécier les valeurs différentes d'un match nul. Contre la réserve de l'Olympique de Marseille, le 0-0 du Paris SG était perçu comme un vrai fiasco. Samedi, joueurs et dirigeants de la capitale ont tenu à placer à l'unanimité le 1-1 du déplacement à Nancy dans la catégorie des parités encourageantes. "Nous nous devions de réagir après la prestation contre Marseille. Les joueurs ont donné ce qu'il fallait pour montrer à tous les supporteurs combien le maillot du PSG leur importe. Ils ont montré sur le terrain beaucoup de courage, d'abnégation, de fierté et d'orgueil", estime Guy Lacombe.

C'est surtout la réaction des joueurs parisiens qui a séduit. Au bord du gouffre après une première période très terne, les coéquipiers d'Edouard Cissé ont trouvé les ressources pour revenir au score. Une demi-sensation puisque Kalou a permis d'effacer 496 minutes de pénitences parisiennes en Ligue 1. "Nous avons encaissé un but mais nous n'avons pas baissé la tête, nous ne pouvions compter que sur nous-mêmes pour nous en sortir. Si nous partons un peu frustrés ce soir c'est la preuve que nous avons eu un sursaut d'orgueil", s'est réjouit l'attaquant ivoirien.

Paris a donc du caractère. Les joueurs de Guy Lacombe ont su relever la tête après avoir touché le fond contre les "Minots". C'est le sentiment général. Pourtant la situation mathématique ne s'améliore pas. "Je pense que le spectacle offert par les joueurs en deuxième mi-temps était de qualité, estime Pierre Blayau le président parisien. Malheureusement c'est un match de plus qui va laisser des regrets, ça en fait beaucoup et les regrets ça veut dire deux points de perdus, multipliés par quatre matches ça fait huit."

"J'ai envie d'être rassuré"

Avec ce match nul, les Parisiens n'ont plus gagné depuis le 15 janvier. Toujours sur une série de deux défaites et six nuls, ils continuent de glisser doucement vers le milieu de classement. Etant donné les résultats de samedi, les Parisiens voient leurs espoirs d'accrocher une place européenne par le championnat s'évanouir. La coupe de France est même désormais le plus sûr moyen d'atteindre l'objectif européen. Cette semaine s'annonce donc capitale avec les huitièmes de finale de la coupe de France avant un déplacement à Auxerre. "J'ai envie d'être rassuré, je le serai encore plus si on se qualifie à Gerland mardi (contre Lyon-la-Duchère) et si on fournit une belle prestation contre Auxerre dimanche prochain", ne cachait d'ailleurs pas Blayau.

Fort de leur performance contre Nancy, les joueurs parisiens affichent toutefois un autre visage. Le niveau de jeu et l'envie laissaient même Bonaventure Kalou rêver d'une fin de championnat plus heureuse. "Si nous jouons tous à notre niveau et commençons les matches comme ce soir ou à Nantes il y a moyen de faire quelque chose sur cette fin de saison. J'espère que ce but va nous permettre d'enchaîner, d'en marquer d'autres qui vont nous offrir des victoires."

Rothen et Kalou ont semble-t-il montrés un tout autre visage.

seul point positif pas d' affrontement entre supporter

C'est déjà çà

La "bête" se rebiffe

L’entraîneur du Paris Saint-Germain, Guy Lacombe, est revenu lundi sur la causerie d’avant-match de Pablo Correa, le coach de Nancy. Sur ces images tournées par une équipe de Canal+ avant le match Nancy-Paris SG samedi (1-1), l’entraîneur nancéien qualifie le PSG de "bête blessée qu’il faut achever". Lacombe condamne ces propos proférés devant des caméras. "Il (Correa) aurait dû le dire en interne. J'aurais pu dire la même chose aussi mais pas devant les caméras. C'est une sorte de manque de respect. C'est dur à entendre pour les amoureux du PSG", a déclaré le Parisien. L’intérêt de ces images n’était-il pas pour le téléspectateur de voir ce qu’il ne voit pas habituellement ?

Correa présente ses excuses

Suite aux déclarations ayant entouré la rencontre de Ligue 1 entre Nancy et le PSG (1-1), l’entraîneur uruguayen de l’ASNL, Pablo Correa, a tenu à présenter ses excuses aux supporters parisiens. "Il n'y avait aucune agressivité envers le PSG et si j'ai pu blesser les supporters parisiens alors je m'en excuse," a-t-il confessé sur le site officiel du club lorrain. Cette repentance fait suite à la réaction du coach parisien Guy Lacombe qui reprochait à Correa d’avoir "manqué de respect au PSG" en qualifiant le club de "bête blessée à achever" lors de la causerie d’avant match.

Nancy-PSG :1-1.



Paris s'en contente.