Paris n'appartient désormais plus a Canal +.

C'est fait, Paris est racheté par Colony Capital, Bulter Capital et Morgan Stanley, le nouveau président du club : Alain Caysac.

Réactions ( Tiré de l'Equipe ) :

Edouard Cissé (milieu de terrain du Paris-SG) : «On n'a pas trop lu la presse parce qu'on était au vert. A midi, Pierre Blayau est venu nous expliquer la situation. Il était gêné de nous apprendre cela avant un match, mais il nous a rassurés. Mais comme on jouait à 18 heures, on n'a pas trop eu le temps de gamberger. Cela fait quand même pas mal de temps que l'on se pose des questions. Mais c'est bien, on est fixé, on sait à quoi s'en tenir. Mais pour les changements, on verra aux mois de mai-juin. (Sur Alain Cayzac, le futur président) Je sais que c'est un amoureux du club et le supporter N°1 du Paris-SG. Je le connais depuis mon arrivée en 1997, il vient souvent nous voir dans les vestiaires. Pendant les matches OM-PSG et PSG-OM, je peux vous dire qu'il est là : il est à deux doigts de mettre le maillot. Cela doit être mon 6e président depuis mon arrivée, c'est quand même pas mal. Les Américains ont bien géré l'affaire, ils ont été malins pour ce coup-là.»

Guy Lacombe (entraîneur du Paris-SG) : «C'est évident que les joueurs se posent des questions, et pas que les joueurs d'ailleurs. Le président Blayau est intervenu ce midi, c'était nécessaire. Il est venu nous rassurer. Il fallait prendre une décision rapidement pour préparer sereinement l'avenir du club. Il y aura des réunions avec les nouveaux dirigeants. Je vais moi-même voir M. Cayzac. Je sais qu'il m'apprécie et c'est réciproque (M. Cayzac a renouvelé sa confiance à Guy Lacombe lors de sa conférence de presse, ndlr). C'est quelqu'un qui aime le club. C'est une bonne chose pour tout le monde.»


Vous en pensez quoi ?

Cayzac fixe ses objectifs

Colony Capital, Morgan Stanley et Butler Capital Partners ont tenu une conférence de presse ce midi dans un grand hôtel parisien. Les nouveaux propriétaires du PSG ont par la voix d'Alain Cayzac précisé que le montant du rachat s'élevait à 41 millions d'euros et que leur engagement ne dépasserait pas huit ans. "Mon projet : gagner, gagner, gagner ! La victoire est la clé de toutes les réussites. Il faut ensuite bâtir et reconstruire le club sur des bases solides", a notamment déclaré Cayzac. Le nouveau président du club parisien a également indiqué que Guy Lacombe avait toute sa confiance pour diriger le groupe professionnel. L'entraîneur du PSG pouvait effectivement se poser des questions quant à son avenir vu les soubresauts des derniers jours autour de la vente du club. Sur le plan sportif, une qualification européenne par le biais du championnat ou de la Coupe de France permettrait certainement au PSG de sauver sa saison et de permettre à Lacombe de se voir conforter dans ses fonctions.

Delanoë monte au créneau

Après avoir appris la vente officielle du PSG à un trio d'actionnaires, Bertrand Delanoë a tenu à montrer son attachement au club et à son stade : "Le Parc des Princes, qui est et doit demeurer la maison du PSG, vibrera à nouveau aux exploits de son équipe dont l'image est liée, de façon indéfectible, à celle de notre cité". La Mairie de Paris s'était notamment montrée réticente à l'idée de voir le club repris en main par des capitaux provenant du Qatar. La municipalité, qui est propriétaire du Parc des Princes, a donc pesé de tout son poids dans les transactions afin que le PSG continue à évoluer dans son enceinte actuelle. Les semaines qui viennent permettront de voir si d'autres évènements comme des matches du rugby ou des concerts pourraient se dérouler dans le stade pour rentabiliser le rachat du club comme le souhaitent les nouveaux propriétaires du PSG.

Moi je ne sais pas encore quoi en penser.

Lors d'une conférence de presse donnée mardi midi dans un grand hôtel parisien, les nouveaux propriétaires du PSG, emmenés par le futur président et figure historique du club, Alain Cayzac, ont dévoilé leurs intentions et les conditions du rachat de l'ex-filiale de Canal+ pour une somme annoncée de 41 millions d'euros. Les trois parties prenantes de ce rachat (Colony Capital, fonds d'investissement basé à Los Angeles, Morgan Stanley, dont le siège est à Londres, et Butler Capital Partners, un fonds d'investissement d'origine française), actionnaires à parts égales, entendent ouvrir dans les semaines qui viennent 40% du capital de nouveaux actionaires. L'occasion de préciser également que leur engagement se basait sur "du long terme", engagement qui n'excèdera toutefois pas huit ans. Enfin, Alain Cayzac lui-même a fait part de sa "confiance" à l'égard de l'actuel entraîneur, Guy Lacombe.

Frédéric Thiriez, le président de la Ligue de football professionnel n'a pas caché sa satisfaction devant le rachat du Paris-Saint-Germain. "Voilà une affaire parfaitement conduite par Canal Plus. Bravo à Bertrand Méheut et à ses équipes", a-t-il expliqué dans un communiqué. "Je suis très heureux qu'Alain Cayzac soit le futur président du club. C'est un amoureux de Paris et du foot. C'est l'homme qu'il fallait pour assurer la stabilité, la pérennité et l'avenir de ce grand club".

Parallèlement à l'intronisation d'Alain Cayzac qui deviendra le président du PSG à l'issue de l'exercice en cours, succédant à Pierre Blayau, les nouveaux propriétaires du club qui en ont fait l'acquisition pour 41 millions d'euros, ont dévoilé leurs motivations et la façon dont ils envisagent leur rôle d'investisseurs. Sébastien Bazin, patron pour l'Europe de Colony Capital et initiateur du projet, estime être arrivé à un accord qui est "le meilleur possible" pour toutes les parties.

Les traits tirés après des négociations qui ont duré jusqu'à très tard dans la nuit, Sébastien Bazin, patron pour l'Europe de Colony Capital, et jusque là très discret, s'est enfin présenté devant la presse. L'homme d'affaires de 44 ans a ainsi donné quelques détails sur le montage financier mis au point pour racheter le club à Canal+ pour un montant de 41 millions d'euros selon Alexandre Bompard, directeur des sports de la chaîne cryptée. Sur le plan capitalistique, les trois partenaires ont racheté 100% du PSG à parts égales mais entendent rapidement, tout en restant majoritaires, ouvrir 40% du capital à de nouveaux actionnaires.

Si aucun représentant de Morgan Stanley, la banque anglaise impliquée pour un tiers dans le rachat du club, n'était présent à cette conférence de presse improvisée, Sébastien Bazin était accompagné de Walter Butler, fondateur du fonds d'investissement Butler Capital Partners, le troisième tiers de son tour de table entré dans la danse au dernier moment. Soupçonné de ne viser à travers l'acquisition du PSG que les actifs immobiliers qui y sont liés, Sébastien Bazin a tenu à rassurer les sceptiques sur la motivation des nouveaux propriétaires du club. "Nous souhaitons donner les moyens au club d'atteindre ses objectifs tout en garantissant une discipline financière. Mais c'est le projet sportif qui doit nourrir l'ambition économique et non l'inverse".

"On repart d'une page blanche"

Interrogé sur la durée prévue de l'investissement, Sébastien Bazin, un peu confus, à affirmé qu'il s'agissait d'un investissement à long terme. "Les fonds qui nous sont confiés le sont pour huit à dix ans. Cet investissement ne sera donc probablement pas supérieur à huit ans mais il ne durera pas deux ou trois ans comme certains le pensent." Un engagement de longue durée pendant lequel il s'agira de "valoriser" l'acquisition. "On est en train de réfléchir à la valeur ajoutée que nous pouvons apporter au club. Colony à un savoir-faire international pour extraire de la valeur sur les biens immobiliers et fonciers. Il y a un retard pris par la France en équipements sportifs par rapport aux autres pays européens. Une réflexion s'est engagée pour donner à ce club des équipements de très haut niveau", a repris Sébastien Bazin, faisant bien évidemment référence au Parc des Princes.

Décidé à "donner au club les moyens de se développer",Sébastien Bazin qui a rappelé que cet investissement avait été précédé d'une réflexion poussée, estime qu'il "va moins perdre d'argent qu'en gagner". Un challenge d'autant plus vraisemblable que l'attelage désormais à la tête du PSG a obtenu de Canal+ que les dettes soient totalement épongées. "La situation financière, totalement transparente, est extraordinairement saine. La trésorerie est à zéro, le passif est à zéro car repris intégralement par le groupe Canal+", a-t-il expliqué soulignant que les nouveaux propriétaires repartaient au 1er juillet "d'une page blanche".

Sébastien Bazin et William Butler, deux des nouvelles têtes du PSG.

Alain Cayzac a donc pris officiellement les rênes du PSG. Avec la bienveillance des nouveaux propriétaires du club, Colony Capital, Morgan Stanley et Butler Capital Partners qui venaient tout juste de boucler la transaction avec Canal+, le dirigeant historique du club qui va en devenir le vrai patron, s'est présenté mardi devant la presse pour exposer son projet sportif. L'objectif est simple : redorer l'image du PSG à travers les résultats. Avec Guy Lacombe aux manettes...

"Le jour où Canal vendra le PSG, je m'appellerais Bernadette !". C'est par ce bon mot attribué à Bernard Tapie qu'Alain Cayzac, en préambule de son intervention, a pris la parole mardi, dans un grand hôtel parisien, après avoir été brièvement introduit par Sébastien Bazin, représentant en Europe de Colony Capital et initiateur du tour de table qui est parvenu dans la nuit de lundi à mardi à faire l'acquisition du Paris-Saint-Germain. Visiblement soulagé par l'épilogue heureux de cet interminable feuilleton, celui qui est "derrière le PSG depuis 30 ans", ce qui lui confère, selon Bazin, "une légitimité incontestable", s'est plu à endosser son nouveau costume.

Malgré un petit air d'improvisation dans son discours, Alain Cayzac n'a pas eu de mal à convaincre l'assistance de sa passion pour le club parisien. "Je n'ai jamais rêvé de devenir président du PSG. Je rêve surtout que ce projet soit le bon pour le club. Moi, je joue collectif, pas pour moi. Je suis l'homme d'un seul club. Je ne veux pas travailler au service de mon image mais pour le bien du PSG". Après avoir rendu hommage au travail réalisé conjointement par Jean-François Meaudre et Pierre Blayau, à qui il succèdera le 30 juin prochain, Cayzac a souhaité s'inscrire dans la continuité. "La véritable audace, parfois c'est la continuité et c'est ce que je souhaite faire. J'ai une assez bonne expérience pour savoir qu'une bonne ou une mauvaise série de résultats peut tout changer. Comme disent les Anglais, «from hero to zero». La victoire est donc la clé de toutes les réussites"

"Le PSG, c'est le Parc et le Parc, c'est le PSG !"

Fort de la notoriété du club qu'il entend cultiver, de "l'image parfois controversée mais qui est une image forte" qui confère au PSG, "qui est une PME, l'aura d'une société multinationale", Alain Cayzac rêve d'un club apaisé, fidèle à ses racines. "Ce club a des atouts, une image, un public, des supporters à qui je demande d'arrêter de se battre entre eux et un stade, le Parc des Princes. Le PSG c'est le Parc et le Parc, c'est le PSG. Il est impensable que le PSG soit délocalisé mais je serais heureux d'accueillir au Parc les rugbymen du Stade Français".

Le nouvel homme fort du club, qui reconnaît qu'il devra trouver le bon équilibre pour ne pas être "un dirigeant supporter" mais qui n'a pas envie de "perdre la passion", a l'intention de s'engager financièrement à titre personnel en prenant des parts dans le club sans savoir encore néanmoins "à quel niveau". "Un président fort, a-t-il poursuivi, c'est un président qui gagne". Et pour ce faire, Alain Cayzac ne veut donc pas tout chambouler et entend s'appuyer sur l'existant. Ainsi, au niveau sportif, il a voulu refroidir immédiatement les rumeurs lui prêtant des contacts avec Luis Fernandez ou encore Gérard Houllier dont il est proche. "Je ne viens pas avec Fernandez ou Houllier dans les valises. Je viens avec Guy Lacombe qui fait du très bon travail après une période d'adaptation qui a été difficile. Sauf s'il n'est pas d'accord, c'est lui qui conduira l'équipe la saison prochaine"

Alain Cayzac, ''très heureux et très fier''.

» Alain Cayzac, futur président du PSG, et son prédecesseur, Pierre Blayau.

Le PSG vendu Le groupe Canal + a officialisé mardi la cession du PSG au fonds d'investissement américain Colony Capital, associé au fonds d'investissement Butler Capital Partners et au groupe de services financiers Morgan Stanley, qui ont choisi Alain Cayzac pour présider le club parisien.

Un habitué aux commandes.A 64 ans, Alain Cayzac sera le nouveau président du Paris SG la saison prochaine. Longtemps dans le sillage du club, le voici au premier plan. Ce publicitaire, dirigeant historique du PSG, fut actionnaire du club jusqu'en 2005. Il fut aussi un proche de Houllier à l'époque du titre national de 1986.

Cayzac : "L'homme d'un seul club".Choisi pour présider le club la saison prochaine, Alain Cayzac se présente comme le supporter N°1 du PSG. Le futur entraîneur, le Parc des Princes, l'importance du retour à la stabilité... il nous livre ses projets pour l'avenir de la formation parisienne.

lui il va nous faire remonter c un amoureux du psg comme nous bienvenue mr cayzac

kevinpsg55 a écrit:

lui il va nous faire remonter c un amoureux du psg comme nous bienvenue mr cayzac

J'espère bien, on en aura besoin.

Cayzac il aime ce club ca fait plaisir qu'il vienne et c'est bien qu'il garde Lacombe et tout les staff en place ca va pas trop nous chambouler !

En esperant qu'on reste comme ca au moins un an