Amara Diané

Diané - "Penser à l'équipe"

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A Lens et contre Le Mans, Amara Diané a marqué deux buts primordiaux dans la course pour le maintien. Mais est-il devenu la principale arme offensive du PSG ou seulement le plus efficace des jokers ? L'international ivoirien s'est confié au site psg.fr, affirmant avoir bien accepté le turnover instauré par l'entraîneur.

Son but inscrit contre Le Mans n'a pas manqué de panache : "Il se situe incontestablement parmi les plus spectaculaires ! Cela part d’un ballon récupéré par Armand, Rodriguez me sert ensuite en profondeur et je fais le reste. C’est typiquement le genre d’action que j’affectionne. (...) J’ai opté pour la difficulté, mais au final c’est passé. Dans le football, il faut parfois tenter ces gestes. Surtout qu’actuellement je suis en confiance. »

Deux matches, deux buts. Est-il le nouveau messie parisien ? "Non, pas vraiment. C’est avant tout le boulot de tout un groupe, du staff et des joueurs. Lorsque la défense et le milieu de terrain tiennent le match, devant cela suit. Derrière ça récupère mieux les ballons et les attaquants ont forcément plus d’opportunités pour marquer. Contre Le Mans, malgré le but de Grafite, l’équipe n’a jamais lâché. Et à force d’essayer, ça fini bien par rentrer."

Mais est-il seulement l'homme des cavalcades vers les cages adverses ? "Chaque attaquant évolue dans un registre bien particulier. Les longues chevauchées font ainsi parties de mon bagage technique, je joue donc avec mes qualités. Je ne néglige pas pour autant de travailler mes défauts. Je dois ainsi apprendre à plus diversifier mon jeu en alternant les accélérations et le jeu à une touche de balle."

Le roulement instauré par Paul Le Guen semble désormais porter ses fruits : "Cela sert avant tout l’équipe et donc le club. Le PSG est aujourd’hui 16e de L1 et il serait mal venu d’avoir des états d’âme. Nous devons tout d’abord penser à l’équipe. Celui qui joue doit assumer les choix du coach en répondant présent sur le terrain sans se mettre trop de pression. Celui qui ne joue pas doit pousser le groupe vers la victoire. Si l’équipe gagne, cela bénéficiera à tout le monde."

"Pas envie de quitter le PSG !"



Parfois décrié en début de saison, l'international ivoirien Amara Diané est aujourd'hui l'un des artisans du sursaut du PSG. Le buteur revigoré se confie en exclusivité une interview à ne pas manquer.

Amara, t'attendais-tu à une première saison aussi difficile avec le Paris-SG ?
Je me suis blessé pendant la préparation. On a très mal débuté le championnat, et tout s'est enchaîné de travers. Mais il faut relativiser. Ce sont des choses qui arrivent dans la vie d'un footballeur.

Tu as déjà joué le maintien avec Strasbourg la saison passée…
C'est vrai que la situation au classement est la même. Mais tout le reste est assez différent. A Paris, ce n'est pas la même pression, pas le même effectif, pas le même budget. Lorsqu'une équipe comme Strasbourg descend, cela ne génère pas la même agitation médiatique que lorsqu'une équipe comme Paris est en difficulté. Nous, les joueurs, devons gérer cette situation.

La majorité de tes coéquipiers n'avaient jamais joué le maintien…
Oui, cela leur manque sans doute un peu. Enfin, je dis ça, mais je ne suis pas dans leur tête. Chacun doit savoir que, dans la carrière d'un footballeur, il y a des moments difficiles.

Quels sont les matches les plus difficiles qu'il vous reste à disputer ?
Les trois matches que je crains le plus sont ceux qui vont nous mettre aux prises avec nos adversaires pour le maintien : Nantes, Troyes et Nice. Ce seront certainement des matches au couteau ! Nous devrons être très forts mentalement…

Parlons de ton avenir. Saint-Etienne figurerait parmi les clubs à t'avoir contacté. Peux-tu nous en dire un peu plus ?
(Il rigole) Tant mieux si je suis contacté ! Quel joueur n'aimerait pas voir de bons clubs le solliciter ? Ceci dit, ma seule priorité du moment est le maintien de mon équipe. Il me reste trois ans de contrat au PSG. Aujourd'hui, je n'ai pas envie de partir. Mais je ne peux vous donner aucune assurance. Les trois quarts des joueurs parisiens ont été choisis par Laurent Fournier, puis par Guy Lacombe. Imaginons que Paul Le Guen me dise qu'il ne compte plus sur moi et qu'il souhaite me remplacer, je devrai bien me chercher un autre club…

Amara, tu évolues soit au poste d'avant-centre, soit sur le côté droit. Quel est ton positionnement préféré ?
En pointe, dans l'axe ! Mais les choix tactiques, c'est pas moi qui les fait ! Il y a eu des moments en début de saison, où j'avais du mal à comprendre les options de Guy Lacombe. Ca variait d'un match à l'autre, en fonction de l'adversaire. Le schéma était un peu flou, on avait du mal à trouver des repères sur le terrain…

La Ligue 1 a battu ce week-end un record de stérilité offensive, avec huit buts inscrits en dix matches. En tant qu'attaquant, comment analyses-tu cette situation ?
Ca arrive, même si ce n'est pas très fréquent. Ca ne m'étonne pas tant que ça en fait : ce championnat est très serré, c'est l'un des plus difficiles. En 7 matches, une équipe peut se retrouver à jouer l'Europe, ou à lutter pour ne pas descendre.

On peut regretter cette frilosité…
Oui, c'est dommage, on perd le sens du jeu offensif. Dans la plupart des clubs, il y a deux ou trois bons attaquants. Souvent, un seul est titularisé. C'est difficile pour les autres…

En début de saison, Pauleta avait laissé entendre après une défaite du PSG que certains joueurs n'étaient pas à la hauteur. Qu'en avais-tu pensé ?
C'est vrai qu'à l'époque ces déclarations nous ont un peu frustrés. Pendant un moment, on s'est un peu demandés à qui il pensait…

Ironie du sort, l'équipe semble aujourd'hui mieux tourner avec Pauleta remplaçant. Comment vit-il cette situation ?
On ne peut pas penser uniquement à soi-même en ce moment. Le seul intérêt doit être celui du club ! C'est pour cela que Pauleta prend très bien les choses. Le coach doit choisir son équipe parmi près de 25 joueurs, il doit forcément faire des choix difficiles. Ma chance vient aussi du fait que je peux jouer à droite comme dans l'axe.

Tu as quitté Strasbourg pour un club plus prestigieux, suivant en cela la voie tracée par Mamadou Niang. Qu'en penses-tu ?
Ca me fait plaisir d'être comparé à lui ! Mamadou a quitté Strasbourg au moment où j'arrivais au club. On s'appelle régulièrement. C'est un gars très bien. Il a un gros potentiel. Notre jeu à tous les deux est basé sur la vitesse. Certains préfèrent les attaquants à la David Trezeguet, qui font avant tout preuve d'opportunisme. Nous devons prendre des risques, cela peut nuire à l'efficacité, mais il faut de tous les profils pour faire une équipe complète.

La saison du PSG a également été marquée par la mort d'un supporter. Comment réagis-tu à ce déferlement de violence sur les stades ?
Je n'y étais pas car le coach m'avait écarté du groupe. C'est triste, quand on pense que les tribunes sont pleines de pères de famille, qui emmènent leurs enfants voir du beau jeu. Mais il y a des gens qui ont mauvais fond partout dans le monde, y compris en Afrique. C'est la triste réalité. Même si je souffre de racisme, je ne me sens pas capable de prendre le micro au nom de tous pour porter la bonne parole.

As-tu vu le film de Vikash Dhorasoo ?
Non ! Les autres en ont parlé dans le vestiaire, je ne peux pas vous dire s'ils l'ont vu. Mais dans la situation dans laquelle on était, il aurait vraiment fallu être con pour aller voir un film. Je ne dis pas que ce film ne m'intéresse pas. Quand on sera maintenus, je me débrouillerai peut-être pour le regarder. Je n'ai pas beaucoup connu Vikash, je ne peux pas vous dire vraiment qui il est…

Amara, comme beaucoup de tes collègues, tu vis en couple, tu as deux enfants. Penses-tu que le célibat puisse perturber les footballeurs ?
On ne peut pas généraliser… Ca dépend de la mentalité de chacun. Certains jeunes joueurs célibataires peuvent très bien s'accommoder de ce statut, d'autres ont besoin d'affection au quotidien pour donner le meilleur d'eux-mêmes, il y a toutes sortes de cas…

Es-tu plutôt vinyles ou plutôt iPod ?
Plutôt iPod ! J'emporte de la musique partout avec moi. J'aime beaucoup le son africain, le coupé-décalé ou la musique congolaise. J'écoute aussi pas mal de rap américain, des gars comme Nelly ou Fat Joe.

Le football permet de gagner beaucoup d'argent, cela ne te tourne-t-il pas la tête ?
Je n'ai jamais tout misé sur l'argent. Il faut d'abord améliorer son jeu, travailler; quand tu es bon, tout arrive naturellement, y compris sur un plan financier. Quand tu n'es pas bon, tu ne peux pas te permettre d'avoir des exigences démesurées à ce niveau. Il faut d'abord penser au jeu, l'argent vient naturellement ensuite.

As-tu pensé à ce que tu ferais de ta vie une fois ta carrière terminée ?
J'ai des idées pour l'avenir. Mais je les garde pour moi. Je sais qu'il y a beaucoup d'impondérables. On peut prévoir une carrière de huit ou dix ans et ne finalement jouer que quatre ou cinq ans à cause d'une grave blessure… Alors, je reste prudent. Mais j'ai des idées de placements pour l'avenir…

Certains de tes collègues de Ligue 1 osent des looks et des coiffures très originaux. Que penses-tu de la nouvelle coupe de cheveux de Modeste M'Bami ?
(il éclate de rire) Ah Modeste ! Franchement je pourrais pas avoir une coupe comme ça ! Mais chacun son style…

Quel est selon toi le défenseur le plus dur de la Ligue 1 ?
Pape Diakhaté de Nancy ! Sans hésitation.

Diané dans l'incertitude

Sous contrat jusqu’en 2009, l’attaquant Amara Diané (24 ans, 31 matchs et 5 buts en L1 cette saison) souhaite poursuivre l’aventure avec le PSG mais ne sait pas de quoi son avenir sera fait.

"Je vais avoir une discussion prochainement avec mes dirigeants et mon entraîneur. Le problème pour moi, c’est que ce n’est pas Paul Le Guen qui m’a recruté mais Guy Lacombe. Or je ne sais pas comment Paul voit les choses me concernant pour la saison prochaine. Bien sûr, j’aimerais rester. On a vécu une saison galère. Mais tout va bien depuis quelque temps. Si tout est réuni pour que je reste à Paris, j’y serai sans aucun problème" a confié Diané à Foot Transfert.

L'entraîneur national ivoirien, Ulrich Stielike, vient de publier la liste des joueurs retenus pour le match contre Madagascar au stade municipal de Bouaké.

"Etre titulaire au PSG"



Interrogé par "Le Parisien", Amara Diané, en stage à Montreuil-sur-mer, a semble-t-il tiré les enseignements de la saison mitigée qui vient de s'écouler : plus que jamais lié au PSG, il est désormais prêt à se surpasser pour aller chercher une place de titulaire dans l'équipe parisienne et faire chavirer le public du Parc des Princes.

Amara restera bien joueur du PSG cette saison, bien que quelques offres lui soient parvenues : "Des clubs ont pris des renseignements sur moi et, forcément, cela pousse à réfléchir. Le foot est un métier où on pense aussi à soi. Ce serait malhonnête de dire le contraire. Mais une fois pesé le pour et le contre, j'ai réalisé que j'ai encore des choses à prouver avec Paris. Je veux montrer que je peux être un titulaire au PSG."

Ainsi, malgré la mauvaise saison qu'il vient de vivre, il ne regrette en aucun cas sa venue au PSG : "La vie est faite de choix. J'en ai fait un. Il y a un an, dans le bureau du président Cayzac, alors que mon contrat n'attendait que ma signature, l'OL m'a envoyé par fax une proposition salariale nettement plus forte. Le président a cru que j'allais partir. Mais je lui ai dit que je lui avais donné ma parole et j'ai signé à Paris. L'argent passe après la confiance."

Il a d'ailleurs appris beaucoup avec le club de la capitale cette année, et notamment "qu'on ne gagne rien si on ne se donne pas à fond". Il se dit alors prêt à se surpasser pour donner enfin le meilleur de lui-même : "Je n'ai pas triché, mais, avec le recul, je crois que je n'ai pas tout fait pour être au top. Je ne voulais pas me faire mal. C'était inconscient bien sûr. Mais mon apprentissage est fini. J'ai compris un truc : si on ne veut pas tout le temps aller plus haut et juste se contenter d'être un joueur du PSG, on a tout faux. La saison dernière, je n'ai pas eu toujours envie de me surpasser."

Il fait alors un bilan des domaines à améliorer chez lui pour pouvoir aspirer à une place de titulaire dans l'équipe : "Je dois continuer à travailler et à améliorer mon jeu. Je dois surtout apprendre à devenir plus régulier. Vous savez, je ne suis plus un gamin : je vais entamer ma troisième saison en L 1 et je sais comment cela se passe. Ce n'est pas celui qui parle le plus qui joue mais celui qui bosse."

Avec en point de mire redevenir le dribbleur qu'il était auparavant -chose qu'il s'empêchait de faire jusqu'alors étant donné la situation du club- et faire chavirer de bonheur les supporters parisiens : "J'aime faire vibrer les gens avec cela. Mais avec les galères que le club a connues, il y a des gestes qu'on s'interdit. J'avais un frein dans la tête en me disant qu'un joueur d'un club en crise ne peut pas se permettre de faire le spectacle. Pourtant, il n'y a rien de plus beau que de faire chavirer son public sur un dribble."

"Je suis bien dans ma tête"



Passeur décisif et double buteur, Amara Diané aura incontestablement été l'homme du match face à Lens (3-0). L'attaquant du PSG est revenu face à la caméra de PSG.TV sur son match, ses buts, sans oublier d’évoquer son avenir et la CAN 2008. Voici quelques extraits de cette interview.


Au Camp des Loges, le lundi 14 janvier

Amara, avec deux buts et une passe décisive face à Lens, tu as logiquement été élu joueur du match par les internautes de PSG.FR…
"A titre personnel cela fait toujours plaisir, mais je préfère retenir notre première victoire au Parc. J’ai débuté sur le banc et le coach rappelle souvent qu’un match se gagne à 18. Lorsque j’ai remplacé Didier (Digard) suite à sa blessure, j’ai donc tout donné. J’ai commencé par manquer de réussite en trouvant la transversale de Vedran Runje, après cela m’a souri avec deux buts et une passe décisive. Je suis bien entendu content !"

Lorsque Paul Le Guen t'a fait entrer en jeu, avais-tu de bonnes sensations ?
"Le joueur qui entre en cours de match doit apporter un plus à l’équipe. J’ai eu la chance de rentrer juste avant la mi-temps alors que le score était encore de 0 à 0. J’ai ainsi eu le temps de prendre mes marques, chose plus difficile à réaliser lorsque tu remplaces un coéquipier dans le dernier quart d’heure du match. J’espère maintenant que cette première victoire au Parc va lancer notre saison. Nous allons continuer à bien travailler en conservant la tête sur les épaules. Nous espérons renouer avec le haut du championnat et retrouver au plus vite nos supporters."



As-tu digéré ta non-sélection pour la CAN ?
"Je suis forcément un peu déçu. Pour moi, le plus important aujourd’hui c’est mon club, le PSG. Je vais travailler, essayer de marquer des buts ou d’en donner. Je suis fier d’être Ivoirien et j’espère du fond du cœur que la sélection va remporter cette CAN 2008."

2008 sera-t-elle l’année Amara Diané ?
"Je l’espère (rires) ! Je suis bien dans ma tête, j’ai bien commencé l’année. Je vais conserver cet état d’esprit en essayant de réaliser de gros matches afin que 2008 soit une meilleure année pour moi."

"Une petite revanche"



Jusqu'ici cantonné à un rôle de joker par Paul Le Guen, l'international ivoirien, Amara Diané, a rompu le silence jeudi matin à l'issue du décrassage. Auteur de quatre buts en deux matches contre Lens (3-0) et Valenciennes (4-0), l'attaquant du PSG nous a fait part de ce qu'il avait sur le coeur. "J'ai marqué quatre buts mais ça ne veut pas dire que je serai titulaire à l'avenir. Comme je ne joue pas, c'est une petite revanche pour moi de vivre ce qui arrive. J'ai été critiqué mais je voudrais dire que c'est difficile d'être costaud de la première journée à la dernière de championnat. Vous connaissez un joueur qui est costaud du début à la fin ? C'est impossible ! Il y a des hauts et des bas dans le football et moi j'en ai pris plein la tête. Je regarde et j'entends ce qui se dit sur moi et ça fait mal. Je ne suis pas un animal ! Ca m'a blessé."

Onze fois titulaire depuis le début de saison, Amara Diané n'est pourtant jamais sorti des plans de Paul Le Guen. Mais il ne s'est pas non plus imposé, de fait, comme un titulaire indiscutable aux yeux du technicien breton. "Oui, le coach m'a laissé beaucoup de temps de jeu et je n'ai pas su faire pencher la balance en ma faveur, reconnaît-il. Mais quand une équipe ne va pas bien, ça ne va pas non plus pour le joueur. Ce qui me manque, c'est la régularité. Je le sais mais, aujourd'hui, j'ai plus confiance, plus de lucidité et je marque. Je sais que je n'ai pas toujours été au niveau qu'on attendait de moi."

Il a refusé de partir au Qatar

Sollicité par le club d'Al-Rayyan, le Parisien a refusé de partir au Qatar. Son avenir reste néanmoins flou. Quand on lui apprend que Paul Le Guen a déclaré ne pas "envisager" son départ, Diané (sous contrat pour deux ans et demi) répond. "Ah bon ? Je ne savais pas. Je n'ai pas vu les dirigeants, je voudrais les voir pour savoir ce qu'ils attendent de moi. Je voudrais bien savoir s'il veulent me vendre ou pas. Je suis au courant pour le Qatar mais moi je suis bien avec mon équipe. Le coach va sûrement me parler bientôt et j'ai tout le mois de janvier pour réfléchir à mon avenir. Il y a un seul capitaine (Le Guen) à bord du bateau et c'est lui qui va me dire s'il compte sur moi. A partir de ce qu'il va me dire, je vais voir ce qui m'arrange. Mon souhait, c'est de jouer à Paris mais si on ne compte pas sur moi, je serai obligé de partir."

Sur le bon début d'année du PSG, quatre victoires d'affilées toutes compétition confondues (Saint-Étienne fin 2007 puis Epinal, Lens et Valenciennes) Diané est confiant. "On a pris conscience qu'il faut beaucoup travailler, qu'il faut respecter les consignes et les plans du coach. C'était une question de confiance notamment au Parc mais la roue tourne." Sans Fred mais avec Diané.