Coupe de l'UEFA : Paris SG 4-0 Panathinaikos

PARIS SAINT GERMAIN - PANATHINAIKOS



La victoire sinon rien ! C'est aussi simple que cela.

En effet, nos Rouges et Bleus retrouve le Parc ce Mercredi 13 Décembre à 21h afin d'y affronter les Grecques du Panathinaikos avec pour seul objectif la victoire. Si la victoire n'est pas au rendez-vous, le PSG pourra faire un trait sur ses ambitions Européennes...

Le Pana étant déjà qualifié, il ne jouera peut-être pas avec ses meilleurs éléments et son envie sera certainement moindre, à Paris donc d'en profiter !

Paris, plus le choix

Seule une victoire face au Panathinaikos FC, leader du Groupe G, permettrait au Paris Saint-Germain FC de se qualifier pour les 16es de finale de la Coupe UEFA.

• Avec ses matches nuls concédés face à l'AFC Rapid Bucuresti et au FK Mladá Boleslav, et la défaite 4-2 encaissée à domicile face à l'Hapoel Tel-Aviv FC, le PSG sera éliminé s'il ne s'impose pas. Un succès pourrait lui permettre de terminer à la deuxième place.

• Le PanathinaIkos a déjà obtenu son billet pour le tour suivant. Vainqueurs 2-0 contre l'Hapoel et 1-0 à Mladá Boleslav, les Grecs ont ensuite fait match nul à domicile avec le Rapid (0-0). Une défaite au Parc des Princes pourrait les priver de la première place du groupe, si l'Hapoel s'imposait avec une meilleure différence de buts.

• Le club qui terminera premier du groupe sera assuré d'affronter une équipe ayant terminé troisième d'un autre groupe, déterminée lors du tirage au sort des seizièmes de finale programmé le 15 décembre. Le deuxième de chaque groupe sera opposé à l'une des équipes ayant terminé à la troisième place en UEFA Champions League.

• Les deux équipes ne se sont jamais rencontrées en compétitions européennes.

• Guy Lacombe, l'entraîneur du PSG, a déjà disputé trois matches face à des adversaires grecs lorsqu'il était à la tête du FC Sochaux-Montbéliard, lors de la Coupe UEFA 2004/05. Vainqueurs 1-0 contre le Panionios NFC en phase de groupes, les Sochaliens étaient éliminés en 16es de finale après deux défaites 1-0 face à l'Olympiacos CFP, le meilleur ennemi du Panathinaïkos.

• Víctor Múñoz, l'entraîneur espagnol du Panathinaïkos a de l'expérience face aux clubs français. Lorsqu'il était aux commandes du Villarreal CF, il battait l'ES Troyes AC en Coupe UEFA Intertoto 2002 (3-0) et il affrontait plusieurs pensionnaires de L1 au cours de sa carrière de joueur.

• Lors de la demi-finale de la Coupe des vainqueurs de coupes européenne 1989/90, son club de l'UC Sampdoria défaisait l'AS Monaco FC (tot. 4-2). Une forme de revanche pour Múñoz, qui s'inclinait au premier tour de cette même compétition cinq ans plus tôt face au FC Metz, avec le FC Barcelona (tot. 6-5).

• Múñoz avait également perdu avec la sélection espagnole face à la France, s'inclinant 2-0 à Paris pour la finale du Championnat d'Europe de l'UEFA 1984.

• Sebastián Romero, le milieu de terrain argentin du "Pana" a passé un court moment en France en 2000/01 : prêté au Toulouse FC, il avait marqué un but en sept matches de Ligue 1.

• Le PSG a déjà affronté deux clubs grecs.

• Vainqueurs du PAOK FC au premier tour de la Coupe UEFA 1992/93 (tot. 5-0), les Parisiens éliminaient l'AEK Athens FC en quarts de finale de la Coupe des vainqueurs de coupes 1996/97 (tot. 3-0).

• Ils ont remporté trois victoires face aux clubs grecs pour un résultat nul, avec un succès et un nul à Paris.

• Face à un adversaire grec, le PSG n'a encore jamais encaissé de but.

• Le Panathinaïkos a disputé quatre matches en phase de groupes de l'UEFA Champions League et deux matches aller-retour face à des clubs français.

• Les Grecs comptent trois victoires et trois défaites contre des Français, ainsi que deux matches nuls.

• Sur le sol français, ils ont enregistré deux nuls et deux défaites, et n'y ont plus marqué depuis la défaite 3-2 face à l'AJ Auxerre au premier tour de la Coupe UEFA 1987/88.

• Dans l'autre rencontre de la 5e journée du Groupe G, l'Hapoel rencontre Mladá Boleslav.

Le groupe Parisien



Guy Lacombe a retenu dix-huit joueurs pour la réception du Panathinaïkos Athènes, demain soir. Le groupe annoncé est quasiment le même qu'à Lyon, puisque seul Chantôme revient, à la place de Diané, suspendu. La surprise, si ç'en est une, est l'absence de Jérôme Rothen. Le joueur n'ayant repris qu'hier, on peut cependant penser qu'il a été jugé trop court pour participer à la rencontre.

Le groupe parisien :

Gardiens : Alonzo, Landreau
Défenseurs : Armand, Dramé, Mendy, Yepes
Milieux : Baning, Chantôme Cissé, Hellebuyck, Mulumbu, PauloCesar, Pietre, Rozehnal
Attaquants : Kalou, Pancrate, Pauleta, Rodriguez

Blessés : Traoré (adducteurs), Frau (côtes)
Suspendu : Diané
Choix de l'entraîneur : Boli, Cousin, Mabiala, Mvoto, NGog, Rothen

Le groupe athénien : non communiqué pour le moment.

Paris tremble au Parc...
La nouvelle devrait être rassurante. Mais le Parc des Princes symbolise tous les maux du Paris Saint-Germain. Sportivement évidemment, avec des résultats indignes tant en Ligue 1 qu'en coupe d'Europe, mais également sur le plan de l'insécurité avec les tristes événements qui ont suivi PSG-Hapoel Tel-Aviv. Battu dimanche à Lyon, le club de la capitale tentera de se qualifier pour les seizièmes de finale de l'UEFA. Il faudra pour cela battre un Panathinaïkos déjà assuré de son billet. Dans une ambiance que l'on imagine glaciale...

"Je suis très heureux de retrouver le Parc des Princes et notre public." Non, Pedro Pauleta, qui s'exprimait sur le site du club, ne plaisante pas. Alors que la plus grande appréhension entoure ce retour du PSG au Parc des Princes pour la première fois depuis le PSG-Hapoel Tel-Aviv de triste mémoire, les joueurs tentent de faire abstraction de tout l'extra-sportif. Pourtant, plus encore que le résultat brut qui va conditionner l'avenir européen immédiat du PSG, tout ce qui va entourer le Parc des Princes sera scruté, analysé et discuté.

Cette rencontre placée à hauts risques par l'UEFA et la Préfecture de Paris devrait se dérouler avec un dispositif exceptionnel impliquant plus de 2 000 policiers et gendarmes mais également 700 stadiers ! La probable fermeture des tribunes R1 et R2 côté Boulogne et ses implications donneront le ton de la soirée. A priori, Auteuil ne semble plus aussi déterminé à suivre le boycott des tribunes. Un élément rassurant...

Les déclarations d'intention

Sur le pré, à l'image des déclarations d'intention de Pauleta, toute l'équipe veut absolument confirmer un léger mieux dans le jeu qui a permis au PSG de tenir le coup pendant 86 minutes au stade Gerland. "L'équipe a progressé dans le jeu et l'agressivité, il ne nous manque que les résultats. Nous ne devons pas relâcher nos efforts, car une fois la confiance retrouvée, les résultats viendront d'eux-mêmes", prophétise le capitaine courage. Le souci reste que l'Aigle des Açores n'a guère eu l'opportunité de planer dans une antre du Parc des Princes qui fait un effet de frein à mains à plusieurs de ses coéquipiers.

"Le problème, au Parc, c'est qu'à chaque fois qu'on prend un but, on est atteint. Il y a cette pression du public qui est très exigeant. Après avoir pris un but , si tu rates une passe, tu es sifflé et tu n'es pas forcément dans les meilleurs dispositions. Le Parc peut en paralyser certains", reconnaît Sylvain Armand dans L'Equipe. Un constat qui ne semble plus le concerner puisque le défenseur est le meilleur parisien depuis le début de la saison, le seul à jouer quasiment à chaque fois à son niveau.

A en croire le sentiment général qui anime les joueurs, sans un manque de chance et de décisions arbitrales clairement défavorables, la situation serait toute autre. Sans doute, mais se regarder dans une glace et effectuer une vraie autocritique permet aussi d'avancer. La simple lecture du classement actuel du PSG en Ligue 1 (15e) doit faire froid dans le dos de beaucoup de monde au club. Mais avec six succès en vingt-quatre rencontres toutes compétitions (dont sept match sans victoire, série en cours) cette saison, Paris ne peut guère viser plus haut. Les joueurs jurent vouloir et pouvoir inverser la tendance. A eux de le prouver...



Armand écoute sagement Lacombe avant la rencontree face au Pana.

Le calme autour du Parc

Le calme règne mercredi autour du Parc des Princes avant la rencontre de Coupe de l'UEFA entre le PSG et le Panathinaïkos.

C'est actuellement le calme autour du Parc des Princes avant la rencontre de Coupe de l'UEFA entre le PSG et le Panathinaïkos. Près du dépôt de la RATP où Julien Quemener a été tué le 23 novembre par un policier des supporteurs du club de la capitale ont déposé des fleurs.

Paris libéré

Le football est redevenu une fête au Parc des Princes. En s'imposant largement face au Panathinaïkos (4-0), le Paris-SG a non seulement renoué avec la victoire après un mois et demi de disette, mais il s'est aussi qualifié pour les seizièmes de finales de l'UEFA en retrouvant un jeu offensif à la hauteur de son effectif et de ses ambitions. En manque de réussite jusqu'à présent lors de la phase de poule (deux buts inscrits en trois rencontres), les attaquants parisiens ont enfin réussi à concrétiser leurs occasions : avec un doublé chacun, Pauleta et Bonaventure Kalou se sont partagés la recette du festival offensif, au diapason d'une équipe qui a réalisé un match complet.

Face à un bloc grec bien en place et comptant sur la qualité technique de ses attaquants, le PSG a pris trente minutes avant de prendre la mesure de son adversaire et de retrouver ses marques dans un Parc des Princes sonnant creux, après la fermeture d'une partie de Boulogne. D'abord impuissants dans les phases de jeu posées, les joueurs de Guy Lacombe ont su mettre à profit les contres et phases de jeu rapide. C'est dans la foulée d'un corner grec que Bonaventure Kalou profitait d'une balle en profondeur d'Armand pour tirer sur le poteau (18e), c'est aussi sur une balle chipée dans les pieds d'un défenseur adversaire que Pauleta ouvrait le score d'un lob heureux, après un une-deux millimétré avec l'Ivoirien (23e).

Premier récupérateur, passeur inspiré (pour une frappe non cadrée d'Hellebuyck (32e)), l'Ivoirien était mercredi le véritable animateur offensif des Parisiens. Il a réussi à se muer en finisseur après la pause, dans un premier quart d'heure de feu où les étincelles des hommes de Guy Lacombe ont coïncidé avec le retour des encouragements du virage Auteuil, qui couvraient enfin les chants grecs. En moins de trois minutes, l'Ivoirien était à la finition de deux actions limpides, la première fois d'une tête sur un service d'Hellebuyck (51e), la seconde sur une reprise au point de penalty après un centre de Rodriguez (53e). L'ancien Auxerrois donnait une ampleur au score, déjà entamée par le deuxième but de Pauleta dès la reprise (47e). Dans la foulée de ses deux buteurs, toute l'équipe gagnait dès lors en confiance, de Landreau impeccable sur sa ligne (68e) aux remplaçants Paulo Cesar qui offrait la balle du 5-0 à Hellebuyck (84e). En 90 minutes, le PSG est ainsi passé de la dernière à la deuxième place de sa poule et peut espérer une affiche prometteuse au prochain tour, contre une équipe issue de la Ligue des champions. L'occasion d'une autre fête au Parc.