[8] Peguy Luyindula

je suis trop content j'ador ce joueur et il vient chez nous super

merci leguen

Arrivée de Luyindula



Le site internet du club espagnol de Levante annonce mercredi soir que l'attaquant international français Peguy Luyindula a résilié son contrat pour signer au PSG. L'ancien lyonnais a signé un contrat de trois ans et demi.

Pressentie ces derniers jours, l'arrivée de Peguy Luyindula au PSG est officielle. L'ancien Lyonnais (onze matchs en Liga cette saison) a résilié son contrat avec Levante et s'est engagé avec le club de la capitale pour trois ans et demi. Le montant du transfert n'a pas été communiqué.

« Un projet d’avenir »



Pour le Président du PSG, Alain Cayzac, le club clôt son mercato « en apothéose » avec l’arrivée de Peguy Luyindula ! A 27 ans, ce buteur débarque dans la capitale avec la volonté « d’oublier deux années difficiles ». Ravi de retrouver Paul Le Guen, il entend également aider le PSG à redorer son blason.



Peguy, quels sont vos premiers mots en tant que Parisien ?
« Je remercie tout d’abord le Président, Alain Cayzac, de me faire confiance et de m’avoir fait venir dans un grand club tel que le PSG. Ce challenge me tient à cœur, car j’avais envie de venir au Paris Saint-Germain. J’ai d’ailleurs toujours eu envie de jouer ici. Enfant, je préférais Paris, tout simplement car ses joueurs me faisaient rêver ! C’est même le seul club dont je portais une parka siglée d’un énorme logo (rires). »

La négociation s’est terminée juste avant la clôture du mercato…
« En effet, nous avons conclu cette arrivée hier soir. J’ai consenti des efforts financiers pour venir à Paris. J’ai donc fait un grand pas pour que le club puisse me recruter. J’ai accepté cette situation pour le PSG, je ne l’aurai certainement pas fait pour un autre club. »

Etes-vous opérationnel pour jouer ?
« Je me sens bien physiquement et mentalement, néanmoins les entraînements et la compétition sont des choses différentes. Je ne sais pas combien de temps je pourrai jouer lors de mes premiers matches, mais je vais retrouver le rythme nécessaire le plus vite possible. Par contre, c'est terrible de ne pas jouer l'OM. Ca me démange, si ça tenait qu'à moi, je mets mon short et j'y vais tout de suite. »

La situation du PSG vous inquiète-t-elle ?
« Ce n’est pas un frein, bien au contraire. J’ai envie de m’installer dans ce club sur la durée et la situation que traverse le PSG ne me fait pas peur. Je suis là pour aider Paris à se sortir de cette situation difficile et se maintenir en première division. »

Pourquoi avoir quitté l’Espagne après six mois ?
« L’entraîneur qui avait, à l’origine, tout fait pour me recruter ne me faisait guère jouer. Etant donné la situation du club en Liga, j’aurai pourtant peut-être pu les aider. Avec seulement deux titularisations, nous pouvons donc dire que c’est un échec. C’est une étape de ma carrière et maintenant je m’inscris dans un projet d’avenir avec le PSG. »

La présence de Paul Le Guen a-t-elle été déterminante dans cette arrivée ?
« Je suis plus qu’heureux de retrouver Paul Le Guen, un coach que j’apprécie. C’est un élément intéressant surtout après deux saisons aux côtés d’entraîneurs qui ne me connaissaient pas. Maintenant, je serai tout de même venu s’il n’avait pas été présent ! »


Alain Cayzac (Président du PSG)
« Je suis heureux d’accueillir Peguy Luyindula au PSG pour trois saisons et demi. Avec cette arrivée, le mercato se termine en apothéose ! Il a d’ailleurs régulièrement fini meilleur buteur de son équipe. Paul et lui se connaissent, tout est donc réuni pour que Peguy soit un véritable apport pour le PSG. Nous bâtissons le Paris Saint-Germain de l’avenir même si nous connaissons une situation difficile en ce moment. »

Paul Le Guen (Entraîneur du PSG)
« Je suis satisfait que Peguy nous rejoigne. Je le connais bien puisque nous avons travaillé ensemble durant deux saisons à Lyon. Il avait d’ailleurs été performant en inscrivant onze et seize buts. J’ai le souvenir d’un très bon joueur, d’une personne attachante et intelligente. Je remercie donc le Président d’avoir obtenu son transfert pour Paris. Il est capable de jouer en pointe, en soutien, ou de dépanner sur un côté. Il a le bagage nécessaire pour s’adapter à ces postes. »

Luyindula: "J'ai de l'orgueil"
Après une expérience de six mois qu'il qualifie "d'échec" à Levante, Peguy Luyindula revient en Ligue 1. Transféré mercredi au PSG, à quelques heures de la clôture du mercato, l'attaquant, âgé de 27 ans, cherchera à rebondir dans la capitale. Peu impressionné par le lourd contexte qui règne du côté de la Porte d'Auteuil, l'ex-Strasbourgeois avoue au contraire sa fierté de grossir les rangs parisiens et sa joie de retrouver Paul Le Guen, qui fut son coach à Lyon durant deux saisons. PLG qui se souvient, lui, d'un "garçon attachant et intelligent".

Pourquoi avoir choisi de rejoindre le PSG ?
C'est un club qui me tient à coeur et pour lequel j'ai toujours voulu jouer. Depuis ma tendre enfance, le PSG me fait rêver. Quand Paul Le Guen m'a contacté, je n'ai pas hésité une seconde. Je peux même vous dire que j'ai consenti de gros efforts financiers pour venir à Paris (*). C'était aussi une manière de prouver mon attachement au club.

Physiquement, vous sentez-vous prêt à jouer ?
Je n'ai pas joué en compétition depuis le mois de décembre, mais je me suis entraîné. Ma condition physique est bonne. Je pense rapidement pouvoir tenir le rythme de la compétition, mais j'ai besoin d'un petit temps de reprise.

Quel regard portez-vous sur votre expérience en Liga, à Levante ?
Vous savez, je suis quelqu'un qui a de l'orgueil. Je ne peux donc pas être satisfait de mon passage à Levante, où j'ai été titulaire seulement à deux reprises en six mois. C'est donc un échec. J'étais pourtant arrivé là-bas plein d'espoir. L'entraîneur de l'époque, Juan Ramon Lopez Caro comptait vraiment sur moi pour finalement me laisser de côté. Je suis surtout déçu que l'on ne m'ait pas utilisé alors que le club allait mal et que je pouvais l'aider à se relever. Maintenant, Levante, c'est du passé. Le présent, c'est le PSG.

"Plus qu'heureux de retrouver Paul Le Guen"

Vous vous êtes engagé pour 3 ans et demi. Est-ce une volonté de vous poser après avoir joué pour trois clubs en trois saisons (Marseille, Auxerre et Levante) ?
Oui, c'est clair. Je veux m'inscrire dans le cadre du grand projet parisien. En plus, je retrouve ici un entraîneur que je connais bien pour avoir passé deux saisons sous ses ordres à Lyon. A l'exception de Jacques Santini à Auxerre qui connaissait mes qualités, les autres coaches ne savaient pas forcément comment m'utiliser. En soutien d'un attaquant ou en pointe, Paul sait comment je joue. Je suis à son entière disposition.

Seriez-vous venu au PSG si Paul le Guen n'en était pas l'entraîneur ?
Je suis plus qu'heureux de retrouver Paul Le Guen avec qui j'ai passé deux super saisons à Lyon. Ça fait extrêmement plaisir. Mais je serais quand même venu s'il n'était pas là.

Y a-t-il dans votre contrat une clause qui vous interdit de jouer contre Marseille dimanche ?
Alain Cayzac coupe: Il n'existe pas de clause écrite, mais une clause morale. Luyindula reprend : C'est terrible pour moi ! J'ai essayé en vain de convaincre le président (rires). Si ça n'avait tenu qu'à moi, je mettais mon short et j'y allais sans réfléchir !

Justement, quel souvenir gardez-vous de votre année marseillaise ?
Que j'ai terminé meilleur buteur du club (10 buts). Le reste ne compte pas. Chacun fait sa vie. Moi, j'ai ma conscience pour moi.

"Je resterai à Paris si on devait descendre..."

La situation sportive et extra-sportive que vit le PSG ne vous a donc pas rebuté...
Pas le moins du monde. Comme je vous l'ai dit, je suis attaché à ce club, ce n'est pas feint. Cela me motive d'autant plus d'apporter ce que je sais faire pour le sortir de cette mauvaise passe.

Y'a t-il une clause de résiliation dans votre contrat en cas de descente en L2 ?
Oui, mais cela ne veut rien dire. Je peux même annoncer que je resterai à Paris si on devait descendre, mais je n'y crois pas une seconde.

La concurrence en attaque à Paris ne vous fait pas peur ?
Non au contraire. Le PSG joue encore sur trois tableaux, il faut donc que l'effectif soit conséquent. Le PSG est un grand club et dans tous les grands clubs, il y a de la concurrence. C'est plutôt bon signe.

Revenir en France vous rend également plus visible pour le sélectionneur national. Cela a-t-il compté au moment de choisir Paris ?
Pas le moins du monde. Le PSG est un authentique choix, cela fait un moment que nous sommes en contact. J'ai refusé pas mal d'offres pourtant intéressantes d'autres clubs. Quant à l'équipe de France, bien sûr que j'ambitionne d'y retourner un jour. Mais cela passera par de bonnes performances avec Paris. Pour l'heure, c'est cela le plus important.




Peguy Luyindula se sent prêt à relever le défi parisien.

Luyindula payé aux résultats !

D'après le site Football, l'international français Peguy Luyindula (27 ans) aurait consenti de gros sacrifices financiers pour rejoindre le Paris SG. L'ancien Lyonnais sera payé à la performance !

"Peguy a accepté qu'une partie importante de sa rémunération soit liée aux résultats du club cette saison, mais aussi sur les prochaines", a confié le président du club de la capitale Alain Cayzac avant de conclure. "C'est le signe d'une très bonne mentalité."

Redresser la courbe

Péguy Luyindula, premier buteur de l'ère Domenech en équipe de France, a perdu beaucoup de temps depuis son transfert à Marseille, en 2004. Avec la Canebière, il y a eu comme une incompatibilité, suivie d'un prêt à Auxerre en 2005 puis d'un prêt à Levante, en Espagne, au début de la saison en cours. A 27 ans, Luyindula reconnaît que sa carrière a connu une «courbe descendante». Il espère en avoir redressé le cours via son transfert au Paris-SG, l'un des grands événements de la fin du mercato. C'est ce qu'il a confié à l'émission Match après match, dont nous reproduisons ici l'entretien.

«Peguy Luyindula, vous êtes dit «content d'être là», à votre arrivée...
Oui.

Les joueurs du Paris Saint-Germain sont toujours contents au début, et puis ça évolue...
Que dire ? Non, je suis content, et je pense que ça va durer. Je n'ai pas parlé avec beaucoup d'anciens du club qui avaient été déçus d'être passés par Paris. Quand on est à l'intérieur, on le vit différemment, forcément...

A un moment, on a cru que vous ne partiriez pas de Levante, que vous aviez envie de vous faire votre place et de tenter le tout pour le tout ?
Je n'avais pas spécialement envie de partir, je pensais sincèrement avoir ma place. Les attaquants qui jouaient devant moi n'étaient pas forcément performants, donc je pensais légitime qu'on me donne au moins ma chance. Ça n'a pas spécialement été le cas, et je ne pense pas que ce soit uniquement par rapport au foot. Donc, ça ne servait à rien de s'entêter.

Mais ce transfert à Levante, le sentiez-vous vraiment ?
C'était une des possibilités... J'avais eu Saint-Etienne bien avant, mais ça ne s'est pas fait. Je savais que de toute façon, il allait falloir quitter Marseille, où je n'avais aucune chance de jouer. Le choix de Levante, compte tenu de la quantité de joueurs que je connaissais là-bas, ne m'avait pas semblé si mauvais que ça. Mais tous les joueurs auxquels je pensais se retrouvaient avec moi sur le banc. C'est devenu difficile !

Pourquoi, après une saison plus que correcte à Auxerre, n'avez-vous pas eu de propositions plus importantes à l'intersaison ?
C'était une situation un peu bizarre. Ça a été très chaud avec Saint-Etienne, donc assez concentré sur ce club-là. Entre temps, j'ai changé d'agent, donc il y a eu une période de flou, qui a fait que... Voilà, ça a été un peu compliqué. Par ailleurs, Marseille voulait absolument un transfert. Peut-être que certains clubs n'ont pas réussi à se mettre en accord sur le prix.

En arrivant à Auxerre, vous aviez dit que vous ne deviez rien prouver à personne. Venir à Paris, n'est-ce pas, de la même façon, pour se relancer ?
Non non, c'est complètement différent, et je viens ici pour m'inscrire dans le club et me stabiliser. A Auxerre, je suis parti prêté. C'est un club que j'ai beaucoup apprécié, je me suis éclaté là-bas. Mais j'étais juste prêté !

Dorénavant, vous recherchez la stabilité ?
C'est surtout ça, oui. La trouver ici, je ne pouvais pas espérer mieux.

Que pensez-vous de l'évolution de votre carrière, ces dernières saisons ?
C'est une courbe qui descend, indéniablement. Il me fallait justement redresser cette courbe pour essayer de la stabiliser dans de bonnes saisons, et c'est ce que je vais essayer de faire.

Des sacrifices financiers ont été évoqués à votre arrivée. Est-ce une preuve de cette recherche de stabilité ?
C'est le signe que je veux m'inscrire dans un projet à long terme. J'étais prêt à beaucoup de choses pour signer dans ce club. Garder mon salaire aurait été possible dans d'autres clubs. J'ai eu les propositions pour. J'ai préféré faire des sacrifices pour venir dans ce club. J'ai été demandé par le PSG, le club qui m'a toujours fait envie.».