On reste en Ligue 1 !

Luyindula : « Fait à 95% »

Les joueurs du Paris-SG se sont retrouvés vendredi pour un tennis ballon après l'annulation de leur décrassage jeudi. Détendus par leurs cinq points d'avance sur le maintien à cinq journées de la fin, malgré la défaite contre Nice (0-1), c'était loin d'être l'euphorie dans les rangs.

Explications de Peguy Luyindula : «C'est vrai que c'est quasiment fait et que ce sera dur de nous rejoindre mais si c'est fait à 95%, il reste 5% à faire contre Troyes. On attendra la fin de saison pour bien décompresser. On tient à bien finir cette saison et il y a un peu de retenue de notre part, c'est normal. Se sauver dans ces conditions, c'est difficile. On garde un peu de concentration pour finir en beauté pour nos supporters, ils nous ont soutenus et il faut qu'on fasse plaisir au public samedi prochain ».

Peguy Luyindula dessine déjà le Paris Saint-Germain de la saison prochaine. «C'était difficile cette année, j'ai vécu une partie de saison riche en émotions et en stress. Je suis fier d'avoir répondu aux attentes de l'entraîneur, il ne m'aurait pas fait venir s'il n'avait pas confiance en moi. Je ne regrette pas du tout d'être venu. Pour construire la saison prochaine, on peut se fier sur ce qui s'est passé, on peut en tirer des enseignements mais on sait que les choses se font et se défont vite, on n'est jamais trop prudent !»

Les joueurs de Paul le Guen se retrouveront lundi après-midi à l'entraînement. Avec ces deux jours de repos, certains comme Pauleta et Gallardo en auront profité pour quitter l'Hexagone.

Ça sent les vacances



Soulagés après le maintien acquis face à Troyes, les joueurs du PSG préparent le match contre Lorient avant de partir en vacances. En coulisses, les entretiens avec Paul Le Guen ont débuté.

Ça sent bon les vacances au Camp des Loges. Le maintien en poche depuis le week-end dernier et une victoire au Parc des Princes face à Troyes, les Parisiens apparaissent décontractés et le sourire aux lèvres. En un mot, les voilà définitivement soulagés et libérés d’un terrible poids, comme le rappelle Mickaël Landreau. « Cela a été difficile. On est des êtres humains. Après toutes ces péripéties et toute la pression accumulée, c’est un énorme soulagement. » Mais soulagé ne veut pas dire relâché. Et il reste encore un match à disputer samedi face à Lorient. « Je n’aime pas l’expression relâcher la pression, continue le gardien parisien. Ça ne veut rien dire. On préparera comme il faut le match de Lorient. On est des compétiteurs. Chaque entraînement, chaque match se fait dans le même état d’esprit. Je ne relâche pas la pression. » Dimanche matin, il sera alors temps de faire ses valises. Pour partir en vacances ou, pour certains, ne jamais revenir au club.

Deux joueurs semblent ainsi avoir déjà la tête ailleurs. En phase de reprise, Bonaventure Kalou et David Hellebuyck n’ont pas pris part à l’entraînement collectif et à l’opposition de ce mardi. Ils se sont contentés du footing et de quelques étirements. Comme deux âmes en peine – mais en pleine conversation – ils ont regardé les autres sur le côté de la pelouse. Paul Le Guen ne leur fait pas confiance et leur départ est déjà quasiment acté. Pour le reste, c’est silence radio. Jérôme Rothen, repris par PLG, n’a pas souhaité revenir sur ses déclarations après le match contre l’ESTAC. Le milieu gauche a réclamé une prolongation de contrat à ses dirigeants alors que le sien se termine en 2008.

Les entretiens individuels avec Paul Le Guen ont d’ailleurs commencé. David Rozehnal a déjà eu le sien. Interrogé sur le parking du Camp des Loges, le Tchèque s’est montré très évasif. « C’est une discussion privée. » Tout juste saura-t-on qu’il a évoqué la possibilité de partir après deux saisons dans le club parisien. Le défenseur serait notamment la priorité de Dortmund qui cherche un successeur à Christian Metzelder. Le club allemand ne devrait pas tarder à faire une offre au PSG. « Mais je me sens bien à Paris », martèle le joueur. Il ne ferme en tout cas pas la porte à un départ. « S’il y a une proposition de Dortmund, je la regarderai attentivement, comme pour d’autres clubs. Encore faudrait-il que les clubs se mettent d’accord sur un prix et que le contrat proposé m’intéresse. » On l’a compris, ce n’est pas parce que les vacances arrivent dans quatre jours que tout s’arrête…