Didier Digard

Didier Digard au PSG



Didier Digard, International Espoirs formé au Havre, vient de signer un contrat de trois saisons en faveur du PSG. A tout juste 21 ans (il les aura le 12 juillet), ce solide milieu de terrain (1m84 pour 81 kg), a déjà disputé 3 saisons en Ligue 2 sous les couleurs du HAC (72 matches disputés).

Didier Digard sera présenté à la presse, par le Président Alain Cayzac, ce mardi après-midi au Parc des Princes. Il rejoindra ensuite le groupe professionnel du PSG en stage à Montreuil sur Mer.

« Aider le PSG »



Quelques minutes après avoir paraphé son contrat de trois saisons avec le club de la capitale, Didier Digard se déclarait « heureux » d’intégrer « un club mythique » représentant « le rêve de tout jeune footballeur ». Lucide, ce défenseur international Espoirs espère que grâce à son travail, il s’imposera dans l’effectif parisien. Entretien avec le nouveau numéro 8 de la capitale…

Que représente pour vous le fait de signer au PSG à 21 ans ?
C’est le rêve de tout jeune footballeur. Je suis tout simplement heureux. C’est un grand honneur d’intégrer Paris qui est l’un des plus grand clubs français. C’est la première partie d’un rêve qui se réalise, mais le plus dur reste à venir.

Quels ont été les éléments qui vous ont convaincu de rejoindre les Rouge et Bleu ?
Tout d’abord, l’intérêt manifesté par Paul Le Guen m’a séduit. Il est très agréable et j’ai tout de suite été convaincu. La direction du PSG a respecté les règles en contactant mon club, puis mon agent. Cet aspect m’a inspiré confiance. Le côté mythique et l’histoire du club m’ont également attiré. Je souhaite faire partie de ce club et de son avenir. Je suis là pour aider le PSG !

Les difficultés rencontrées par le club la saison dernière vous font-elles peur ?
Tout club connaît des moments difficiles à un moment ou un autre. Mon expérience en Ligue 2 m’aidera, car dans cette division, les doutes sont permanents. Je vais tout faire pour aider l’équipe à rebondir.

Que pouvez-vous nous dire sur votre expérience en L2 ?
C’est une division plutôt difficile notamment au niveau des duels et de la hargne dont il faut faire preuve pour réussir. Cette expérience m’a enrichi et j’espère apporter mes compétences au groupe. Il me semble que c’est indispensable de passer par cette étape pour s’imposer en L1.

Vous avez joué avec Pierre Ducrocq qui est un ancien de la maison. Vous a-t-il donné des conseils ?
Etant en instance de transfert, il n’a pas repris avec Le Havre. Je ne l’ai donc pas vu et nous n’avons pas réussi à nous joindre au téléphone. Je pense néanmoins que je l’aurai très prochainement et qu’il me distillera quelques conseils.


Didier Digard portera le numéro 8

Comment imaginez-vous votre avenir parisien ?
Je ne suis pas venu pour rester sur le banc. J’espère m’imposer et je travaillerai dans ce sens. Je vais tout mettre en œuvre pour intégrer l’équipe. Je vais donner mon maximum aux entraînements et après nous verrons ce que l’entraîneur décidera. De toute façon, je jouerai là où l’équipe aura besoin de moi. J’ai une culture défensive, mais j’ai déjà joué milieu offensif. J’aime le football, donc tant que je joue c’est l’important. Même si j’ai débuté ma carrière comme attaquant, je peux jouer partout sauf buteur (sourire) et il y a déjà de très grands joueurs à cette place.

As-tu déjà foulé la pelouse du Parc des Princes ?
Malheureusement, non ! J’ai hâte de pénétrer dans ce stade magique. Je l’ai découvert avec Alain Roche avant de signer mon contrat. Le Parc des Princes est vraiment exceptionnel et je suis certain, qu’avec les supporters, c’est encore plus impressionnant !

Connaissez-vous des joueurs de l’effectif ?
Récemment, j’ai côtoyé Clément Chantôme et Larrys Mabiala en Espoirs. Sinon, je connais également depuis longtemps Rudy Haddad. Ce sera sympa de les retrouver. Je suis certain qu’ils m’aideront à m’intégrer au groupe.

Avez-vous un joueur qui vous sert de référence ?
Patrick Vieira me laisse sans voix. Il est admirable et efficace. C’est magnifique de le voir jouer. J’ai également joué avec Lassana Diarra qui est désormais à Chelsea et qui joue la Ligue des Champions. Ça laisse rêveur… J’aimerai aussi connaître les joutes européennes avec Paris et le plus vite possible. Pourquoi pas dès la saison 2008/2009 !

Alain Cayzac (Président du PSG)
Didier Digard a signé un contrat de trois saisons avec le Paris Saint-Germain. Il est Normand comme moi et c’est déjà un point positif (rires) ! A 12 ans, il a rejoint le performant centre de formation du HAC où il a franchi les échelons puis intégré l’équipe professionnelle depuis deux saisons. Ce défenseur, Champion d’Europe des 19 ans, est titulaire en équipe nationale. C’est donc un excellent joueur qui était d’ailleurs très convoité par des clubs français et étrangers. Nous sommes ravis qu’il rejoigne le PSG. Dès la fin de journée, il partira à Montreuil sur Mer rejoindre le groupe professionnel. Nous avons besoin de joueur de caractère tel que lui. Je suis persuadé qu’il s’imposera grâce à sa maturité et son caractère. C’est une recrue dont je suis très satisfait et qui dispose d’un potentiel intéressant pour le club. Nous croyons beaucoup en lui malgré son jeune âge. Etant défenseur, il correspond à nos besoins.

Didier Digard voit loin


Didier Digard, international espoir age de presque 21 ans, peut evoluer en defense centrale ou en tant que milieu defensif.

«Un joueur de devoir, doté de qualités physiques au-dessus du lot, facile à gérer sur lequel on peut compter. » L'éloge est de Jean Gallice, entraîneur de Didier Digard dans les sélections de jeunes, notamment lors du titre conquis en 2005 au Championnat d'Europe des moins de 19 ans.

Hier, le défenseur normand, 21 ans dans huit jours, a rallié Montreuil-sur-Mer ou se déroule le stage de reprise du PSG, son nouveau club. Première recrue parisienne, l'international espoir, cheveux ras et un anneau à chaque oreille, s'est engagé pour trois ans. « J'ai hâte d'y jouer », commente le joueur aux 72 matchs de L 2, en pénétrant pour la première fois de son existence dans l'enceinte du Parc des Princes.
Courtisé par Monaco, Sochaux et quelques clubs anglais, le gaillard s'est laissé convaincre par le discours de Paul Le Guen, qui avait tenté une première approche lorsqu'il entraînait les Glasgow Rangers. « Mes discussions avec le coach ont fait pencher la balance », confirme Digard.

Père à 16 ans

Malgré son jeune âge, il semble armé pour ne pas succomber aux tentations de la vie parisienne, comme tant d'autres avant lui, et pour percer dans la capitale. Père d'un jeune Marvin âgé de 4 ans et demi, cet admirateur de Patrick Vieira a dû apprendre très tôt à se montrer responsable. « C'est un joueur d'une grande maturité », estime le président Alain Cayzac. « Didier sait où il veut aller, assure Thierry Uvenard, son ancien entraîneur au Havre. S'il n'est pas trop pressé, il peut frapper à la porte de l'équipe de France d'ici deux ou trois ans. Pour lui, le PSG est une étape avant un grand club étranger et une grande carrière internationale. »

Défenseur central ou milieu défensif, Digard possède également une grande force de percussion. En outre, il est à l'aise des deux pieds. Joueur de tempérament, il n'hésite pas à manifester son mécontentement lorsqu'il est remplaçant. Sûr de lui, le néo-Parisien n'envisage pas cette perspective : « Je ne suis pas venu en espérant rester sur le banc mais pour jouer. Je travaille pour m'imposer, le foot est ma passion. L'expérience de la L 2 m'a apporté de la hargne. Le niveau est un peu différent, mais ça reste le même sport. Je n'ai pas peur. »

Digard se sent deja parisien



MÊME Arsène Wenger, l'entraîneur d'Arsenal, n'en est pas revenu. Didier Digard, 21 ans, épate tout le monde. Impressionnant pendant les matchs amicaux et lors de la préparation, l'ancien Havrais, qui n'a encore jamais évolué en Ligue 1, s'annonce comme une des révélations du PSG cette saison. Il nous raconte ses premières semaines dans la peau d'un joueur parisien.

Voisin de Pauleta.
« Dans le vestiaire, je suis assis à côté de Pedro. Il y a une certaine différence d'âge entre nous, et je ne savais pas trop comment il allait m'accueillir. Je pensais qu'il viendrait moins facilement vers moi et que, moi, j'aurais plus de mal à aller vers lui,mais non. C'est quelqu'un d'entier qui aime bien rigoler et tout s'est bien passé. »

Bizutage.
« J'ai dû chanter une chanson, mais ça ne me dérange pas. J'ai chanté Sex, violence, rap et flouz, une chanson du rappeur parisien Busta Flex. C'est celle qui me revient le plus facilement. Au moins, tout le monde a su le genre de musique que j'écoutais ! »

Deux patrons.
« C'est un autre fonctionnement, d'autres méthodes de travail. Paul Le Guen parle peu. Durant les séances, il laisse Yves (Colleu) faire. Mais quand il parle, il a une prestance qui fait qu'on est tout de suite à l'écoute. Il prend pas mal de recul. C'est un bon fonctionnement avec une place importante pour le coach adjoint. Ce sont deux patrons. On bosse autant avec l'un qu'avec l'autre. »

Paris.
« Je suis actuellement en discussions pour acheter une maison. J'ai cherché, j'ai visité. Il y a de très belles choses, un peu cher cependant. Depuis que j'ai signé, je n'ai pas encore eu le temps d'aller me balader à Paris. J'avais l'habitude d'y aller quand je jouais au Havre. J'irai plus tard. »

Textos.
« J'ai reçu des dizaines de textos après mon transfert. Quand on signe dans un club comme Paris, ça suscite beaucoup d'attentions. Il y a mes potes qui supportent l'OM qui m'envoient des messages pour me chambrer et les Parisiens qui, eux, sont contents ! »

Ligue 1.
« C'est l'inconnu. J'ai hâte d'y être. J'essaye de me préparer au mieux. Je me suis concentré pour apprendre le profil de chacun pour bien savoir comment tout le monde joue. Je ne veux pas me rater pour mes débuts en L1.Découvrir le Parc des Princes face à Sochaux va être grandiose. Peu importe quel sera mon poste. Dans un club comme Paris, à partir du moment où tu es sur le terrain, t'es content. »

Tatouages.
« J'adore ça. J'ai cinq tatouages tribaux sur le corps, dont un sur le bras et un sur chaque omoplate. J'ai aussi le nom de mon fils, Marvin, tatoué au niveau des abdominaux. »

Partenaires.
Le groupe vit vraiment bien et ça chambre dans tous les sens. Il y a Bernard (Mendy) qui dit que je suis un Noir de couleur blanche ! Il dit ça parce que j'ai beaucoup de potes blacks, donc il me chambre là-dessus. Sinon, je n'ai pas encore de surnom, hormis Did, qui est plus un diminutif. »

« Continuer à tout donner »


Didier Digard, milieu de terrain parisien

Après trois saisons pros au Havre, Didier Digard, seulement 21 ans, a rejoint cet été le PSG et affiche déjà de belles promesses.

A votre arrivée, avez-vous souffert du « Qui c'est Digard ? » entendu ça et là ?
Didier Digard. Pas du tout. Je comprends les gens. Tout le monde n'a pas Eurosport. Les matchs de Ligue 2 ne sont pas forcément intéressants et je n'ai pas une carrière derrière moi. A part le coach, personne ne me connaissait. C'était normal de se poser la question. Moi, ça ne m'a créé aucun problème. Désormais, on sait davantage qui je suis et ça ne change rien non plus.

Inconnu en arrivant, mais remplacé par Chantôme (78e) sous les applaudissements lors de PSG - OM il y a quinze jours...
J'ai vraiment été touché. Il faut que je continue à tout donner pour rendre ces applaudissements. Peut-être ont-ils apprécié ma manière de me battre. Quand je suis arrivé, il y avait quelques réticences. Mais on voit que je donne tout pour le club. C'est peut-être cela qu'ils ont récompensé.

A quoi ressemble une bonne performance de votre part ?
Il ne doit plus rien rester de moi à la fin du match ! Physiquement, je dois finir mort. S'il me reste encore des jambes, c'est que je n'ai pas assez accompli d'efforts. J'aime cette sensation d'avoir tout donné. Quand je suis fatigué, je suis content.

« Si on réussit ici, après, on a les épaules pour n'importe quel autre club »

Comme Clément, Chantôme ou Bourillon, vous appartenez à une catégorie de joueurs que le club veut « starifier » selon le mot du président Cayzac...
Je ne fais pas attention à ça. Moi, je suis ici pour apprendre, grâce au club, avec le PSG. Il y a vraiment l'encadrement pour. Je veux me perfectionner. Comme tout le monde, j'aspire à faire la meilleure carrière possible, sans être forcément starifié. Si on réussit ici, après, on a les épaules pour n'importe quel autre club. Je le prends comme un challenge positif.

Vous êtes connu pour adorer le football. D'où vous vient cette passion ?
Quand j'étais tout petit, j'embêtais toujours mon père pour jouer. On n'avait pas la chance de posséder un jardin, alors on allait chez l'un de ses amis qui en avait un. Il fallait que je joue sans arrêt. Dans mon quartier, il y avait un coin d'herbe où je jouais avec tous mes potes chaque jour. Quand l'équipe senior du petit club où je me suis inscrit évoluait, nous, on jouait également sur un terrain en béton à côté. On a grandi avec le foot.

Vous assistez également à beaucoup de matchs des petites divisions...
C'est pour le plaisir et pour me ressourcer, histoire de me dire que j'aurais pu être à leur place. C'est aussi un moyen de rester au contact de mes potes. J'ai gardé les mêmes fréquentations.

Digard claqué ?

Le Parisien Didier Digard est sorti de la pelouse, dimanche, à la 40e minute de PSG - Lens. Après un centre tendu côté droit, l'ancien joueur du Havre s'est effondré en tenant sa cuisse gauche et en grimaçant de douleur, victime visiblement d'un claquage. Sorti sur civière, Digard fut immédiatement remplacé par Diané.

Digard touché

Sorti sur blessure en fin de première période face à Lens (3-0) Didier Digard souffre d'une lésion à la cuisse droite. Le milieu de terrain parisien va passer des examens complémentaires dans la semaine.

Digard out quatre à six semaines



Didier Digard, sorti à la 42e minute lors de la réception du Racing Club de Lens, dimanche soir, souffre d'une lésion à la cuisse droite et sera éloigné des terrains pour une période comprise entre quatre et six semaines.

On ne reverra pas Didier Digard sur les terrains avant la mi-février. C'est ce qu'à révélé l'IRM passée lundi matin par l'ancien Havrais. En effet, Digard, remplacé prématurément par Amara Diané dimanche soir contre Lens (3-0), souffre d'une lésion à la cuisse droite et devra donc marquer une période d'arrêt comprise entre quatre et six semaines.

C'est un coup dur pour l'International Espoir qui avait disputé 17 matches sous les couleurs parisiennes cette saison, mais également pour le PSG qui devra faire sans son milieu de terrain alors qu'une période chargée s'annonce : 6 matches sont au programme d'ici le 9 février.