CyRiL VIP
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| Sujet: Le Guen : «C'est dur de quitter Paris» Ven 29 Mai - 18:15 | |
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Le Guen : «C'est dur de quitter Paris»Il n'avait pas parlé depuis son éviction du Paris Saint-Germain, annoncée le 5 mai dernier. Paul Le Guen a rompu le silence en accordant une très longue interview à L'Equipe, vendredi. «Je n'aime pas parler pour parler, explique celui qui a entraîné le PSG durant deux ans et demi. J'ai peut-être un peu exagéré, je le concède. En se taisant, il y a le risque de passer un peu pour quelqu'un sans caractère, mais moi je fais valoir mes convictions au fur et à mesure, en tête à tête, les yeux dans les yeux. Et l'envie de gagner ne se mesure pas au nombre de colères en direct...». Dans un premier temps, Paul Le Guen revient sur ses relations avec les différents présidents du club, Villeneuve - «A la fin, il y avait un vrai respect. Il présidait, j'entraînais» -, et Bazin - «J'ai toujours eu une relation courtoise mais sans affection»-. Avant de s'attarder sur le cas Makelele, qui s'est beaucoup exprimé ces temps derniers sur son entraîneur. «D'accord» avec Makelele«Je n'ai jamais été opposé à sa venue, un tel joueur ne se refuse pas. En revanche, je n'ai pas compris pourquoi on lui proposait quatre ans de contrat, et je l'ai dit. Et ça s'est transformé en ?Il n'en veut pas?. C'est faux et je veux qu'il sache aussi que je suis d'accord avec lui sur tous ses propos, dernièrement. Il a dit que nous avions une relation respectueuse et cordiale. Je suis d'accord. Il m'a toujours rendu la confiance que je lui ai accordée, il me relayait parfaitement dans le vestiaire car nous nous connaissons depuis longtemps. Je l'ai désigné capitaine, nos discussions en tête à tête étaient franches. Ensuite il a dit que je n'étais pas le meilleur entraîneur qu'il ait connu. Il a raison. Et il a rajouté aussi qu'il n'était pas le meilleur joueur que j'ai entraîné. Il a raison».En revanche, s'il y a bien un joueur dont Le Guen ne voulait pas, et il le confirme, c'est Mateja Kezman. Le joueur lui a été imposé par Alain Roche : «Alain, je connaissais sa personnalité. Je savais que je ne pourrais pas compter sur lui pour m'aider à défendre au mieux les intérêts sportifs du club. Il cherche constamment à faire allégeance avec l'autorité, mais je ne mesurais pas à quel point son incompétence et sa médiocrité allaient me pénaliser». Avant de diriger samedi une dernière fois le PSG au Parc des Princes face à Monaco, Paul Le Guen se montre serein : «J'aurais adoré faire dix ans au PSG, c'est mon club. J'y ai connu des émotions fortes. Mon bilan est positif. On m'a demandé de sauver le club de la relégation, et de le remonter dans les premières places du championnat, on l'a fait. Il y a une Coupe de la Ligue, une finale de Coupe de France, un quart de finale de Coupe d'Europe. Après, on peut toujours discuter... Ce n'est pas la première fois que je tourne une page, je sais les tourner. C'est dur de quitter Paris bien sûr. On ne part pas le coeur léger, mais je ne veux pas me plaindre. Je suis déjà formidablement content d'avoir fait deux ans et demi... J'aimerai toujours Paris».L'Equipe | |
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