[2] Cearà

Le PSG et l'International Porto Alegre sont tombés d'accord concernant le transfert de Marcos Venâncio de Albuquerque, dit Cearà. Ce défenseur droit brésilien, âgé de 27 ans, passe ce matin la traditionnelle visite médicale, avant de s'engager avec le club de la capitale. Il sera présenté à la presse à 15 heures au Parc des Princes.

Marcos Venâncio de Albuquerque dit « Cearà »
Défenseur
Né le : 16 juin 1980 à Crato (Brésil)
Age : 27 ans
Nationalité : Brésilienne
Taille : 1,75 m

Clubs précédents
2006-2007 : SC INTERNATIONAL
2004-2006 : AD SAO CAETANO
2002-2004 : CORITIBA FC
2001-2002 : SANTRA CRUZ FC
1999-2001 : SANTOS FC

Paul le Guen (Entraîneur du PSG) :
« Cearà est un défenseur latéral brésilien d’expérience. Alain Roche nous l’avait signalé il y a quelque temps. Les échos le concernant sont bons, j’espère maintenant qu’il s’intégrera vite au PSG. Il peut évoluer arrière droit ou milieu droit et nous souhaitions mettre de la concurrence à ces deux postes du couloir droit. »

Dans l'intimité de Ceará

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L'allure est nonchalante, la voix calme. A la main, un verre de jus d'orange. A quelques mètres de là, sa femme attablée autour d'un en-cas et ses deux enfants - un bébé de 1 an et une petite fille de 3 ans - qu'il couve souvent du regard.

« Ce sont mes deux trésors. Et j'aimerais bien en avoir d'autres, au moins un troisième », sourit-il.

Le seul Brésilien du PSG, 27 ans, arrivé il y a tout juste une semaine, se fait tout doucement à sa nouvelle vie. Si ce n'est une escapade dimanche dernier à Paris, où les Ceará ont visité la tour Eiffel et fait un tour en bus avant de se perdre pendant près de deux heures sur le chemin du retour, le Brésilien partage son temps entre les séances d'entraînement et les visites d'appartements.

Recherche maison avec jardin. « Nous n'avons pas encore trouvé un domicile qui nous plaise », indique-t-il d'un air las. « On cherche une maison avec un jardin, plutôt en centre-ville, dans des communes comme Saint-Germain ou Poissy », ajoute sa femme, Fernanda. En attendant, la famille loge dans un hôtel situé à l'entrée d'Orgeval (Yvelines). « Il ne faudrait pas trop tarder, poursuit-il. On aimerait passer à autre chose. » Notamment consacrer plus de temps à la religion. Loin des clichés habituels sur les Brésiliens et leur exubérance, les Ceará se présentent comme des gens pieux et simples. « Au Brésil, nous assistions à des réunions religieuses ou à des messes presque tous les jours, raconte-t-il. Ici, je n'ai pas encore eu le temps de trouver une paroisse. » Du coup, la famille s'adonne à la prière tous les soirs dans la chambre, avec en fond sonore des chants religieux.

La barrière de la langue. « On ne parle pas un mot de français, s'esclaffe le joueur. C'est parfois comique lorsque nous allons au restaurant. Impossible de comprendre la carte. On commande donc toujours la même chose : des pâtes ou des pizzas. » La barrière de la langue l'empêche aussi de bien s'intégrer dans sa nouvelle équipe.

« Je ne suis pas encore très à l'aise, avoue-t-il. A part avec Pedro (Pauleta), je ne peux parler avec personne. C'est un handicap pour jouer et être titulaire. Il faut auparavant que j'apprenne à dire à gauche, à droite, suis-le, colle-le. Bref, à communiquer. » Mais le joueur brésilien, qui voue une admiration sans bornes à son compatriote Cafu, n'a pas l'intention de rester très longtemps sur le banc. Ses qualités ? « C'est un très bon technicien », dit de lui son agent. « Il est dévoué à son travail », ajoute sa femme. Ceará, lui, préfère ne pas répondre : « C'est sur le terrain que je parlerai ! »

L'Europe, le rêve de chaque Brésilien. Depuis sa plus tendre enfance, Ceará, petit dernier d'une famille de huit enfants, a appris à lutter pour obtenir ce qu'il désirait. Natif d'une des régions les plus pauvres du Brésil, il a travaillé dès son plus jeune âge dans les champs avec ses parents. Le foot, il est tombé dedans un peu par hasard. « A 11 ans, on est partis vivre dans un bidonville de São Paulo. Pour éviter les mauvaises fréquentations, mes parents m'ont inscrit dans une école de foot, se souvient-il. Je touchais un peu au ballon mais pas plus que d'autres. Ce n'est que quand j'ai intégré le centre de formation de Santos que j'ai réalisé que je pouvais devenir professionnel et avoir une vie meilleure. » La suite, on la connaît. Après être passé par plusieurs clubs brésiliens, il a atterri il y a trois ans à l'Internacional Porto Alegre. « Il était lié à ce club jusqu'à 2011. Ils voulaient absolument le garder, raconte son agent. L'année dernière, ils avaient même refusé une offre du Betis Séville de 5 millions d'euros. J'ai dû faire pression pour qu'ils le laissent partir. » « C'est le rêve de chaque Brésilien de venir jouer en Europe. Pour l'argent tout d'abord, avoue le latéral droit dans une franchise déconcertante. Mais surtout pour le prestige. Et le PSG, même s'il a connu des difficultés, est un grand club. »

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Le Parisien

Premier match avec Ceará, la bonne étoile

UNE SEMAINE presque jour pour jour après son arrivée dans la capitale, Ceará a donc fait ses premiers pas en Ligue 1. Entré à la 84 e minute en remplacement de Diané, le défenseur brésilien a assisté impuissant au but monégasque. Le joueur s'est néanmoins dit « satisfait » de son premier match. « Le plus important, c'est la victoire. J'ai vu une équipe solide et solidaire. Je suis heureux d'avoir participé à ce bon résultat », se réjouit la nouvelle recrue parisienne, qui s'est engagée pour trois ans.

Ceará, future bonne étoile du PSG ? « Je l'espère, sourit-il. Je ferai tout mon possible pour l'être. » Le Brésilien avait aussi un autre motif de contentement. Plus tôt dans l'après-midi, il avait retrouvé son ami et ancien coéquipier de l'Internacional Porto Alegre, le défenseur central de Monaco, Bolivar. Après une longue discussion sur la pelouse du stade Louis-II avant le début du match, il est également sorti des vestiaires en sa compagnie. « Nous avons partagé de très bons moments ensemble, raconte-t-il. Notamment la victoire en Copa Libertadores. »

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Le Parisien

Ca y'est la belle étoile car il a joué 6mn, ils s'emflament autant qu'ils nous descendent ces journalistes Confused

Enfin, si ca pouvait être vrai Mr. Green

"La chance a tourné"

Critiqué après sa bévue face à Caen au Parc des Princes (0-1), Marco Ceará a depuis relevé la tête et est en train de prouver tout le bien que l'on disait de lui. Interrogé par Le Parisien, il s'est alors réjoui de la situation actuelle de l'équipe, ne souhaitant qu'une chose : faire perdurer la série de victoires actuelle !

En effet, Ceará a "l'impression de découvrir un nouveau club" depuis que l'équipe enchaîne les bons résultats : "L'ambiance dans le vestiaire a changé : on rigole, on est tous souriants. Mais l'attitude sur le terrain est la même. On travaille autant qu'il y a un mois. Je pense que nos efforts ont fini par payer et que la chance a tourné."

Son erreur commise face à Caen n'est désormais plus qu'un mauvais souvenir et lui a d'ailleurs permis de le faire progresser : "J'en ai tiré les leçons nécessaires pour ne plus jamais revivre ce moment. Certains auraient pu croire que c'était fini pour moi, mais j'ai relevé la tête, me répétant que c'était un incident de parcours et que je valais mieux que ça." Il se satisfait ainsi de son rendement, pensant "avoir montré qu'il n'était pas mauvais", soulignant toutefois qu'il a "encore beucoup de choses à prouver".

Un regret pourtant, celui de ne pas avoir de milieu droit fixe, ce qui nuit à l'animation offensive de l'équipe : "Quand je vois à quel point le tandem Armand-Rothen fonctionne, je me dis que ce serait bien d'avoir un coéquipier attitré avec qui j'aurais une certaine complicité. On cherche un milieu droit. J'espère qu'on en trouvera un bientôt."

Enfin, il espère que l'équipe ira décrocher une nouvelle victoire à Lorient cette après-midi afin de "découvrir la première moitié de tableau" car ensuite "tout est possible : à l'extérieur, on a toujours été bons et on a enfin réussi à gagner au Parc. Je pense qu'aujourd'hui on peut raisonnablement viser le haut du tableau."

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Planètepsg.com

je l'aime bien ce joueur la Smile

J'ai pas aimé sa boulette contre Caen, mais il est en train de se refaire depuis quelques temps. il ne manque plus qu'un but victorieux. Wink

Il a déja marqué je crois.

"Je gagne la confiance des supporters"

Arrivé l’été dernier en provenance de l’Internacional Porto Alegre, Marcos Ceará est rapidement devenu un pion important du collectif mis en place par Paul Le Guen. Dans une interview réalisée pour le compte du site Internet "Globo Esporte", le défenseur de 27 ans livre son ressenti sur ses premiers mois en L1. Outre la pression, le joueur retient le style de jeu… aux antipodes de celui pratiqué au Brésil.

Lorsque lui est énumérée la formidable dynastie de Brésiliens ayant fait les belles heures du PSG, de Rai à Leonardo, en passant par Ricardo et Ronaldinho, le latéral, prudent, rappelle à juste titre que d’autres joueurs auriverde s’y sont aussi brûlé les ailes : "La faute à la grande pression entourant les joueurs à Paris", explique-t-il en connaissance de cause. En six mois, le latéral a déjà bien cerné le profil psychologique et les attentes du public parisien : "Les supporters te comparent toujours aux Brésiliens qui sont passés par Paris. Ils t’adoptent uniquement s’ils sentent que tu es venu ici pour travailler dur. Je commence peu à peu à gagner leur confiance et ils scandent parfois mon nom durant les rencontres."

Longtemps mal dans sa peau, en raison de ses habitudes alimentaires notamment, le papa de deux fils (2 et 4 ans) a trouvé un précieux secours en la personne de Pauleta, unique lusophone de l’effectif au moment de son arrivée : "Nos familles vont souvent manger ensemble. Pedro m’aide beaucoup. J’apprends le français peu à peu. Je comprends ce que l’on me dit, mais j’éprouve encore quelques difficultés à m’exprimer."

"En France, on cherche surtout à se débarrasser du ballon"

Le Brésilien reconnaît que son intégration a été facilitée par sa bonne réputation, due en particulier à sa prestation en finale de la Coupe du monde des clubs, fin 2006, lors de laquelle il avait su neutraliser Ronaldinho : "Ce match m’a fait connaître dans toute l’Europe. Ma prestation ce jour-là a convaincu la direction du PSG de me recruter. Quand je suis arrivé à Paris, tout le monde me parlait de mon duel face à Ronaldinho. Ce match a sans aucun doute été décisif, même si Valdo avait déjà parlé de moi au club."

Celui qui continue de suivre les résultats de son ancien club, l’Internacional Porto Alegre, par le biais d’Internet, tente ensuite une définition du jeu ayant cours dans l’Hexagone. Définition qui ne ressemble en rien à un éloge et évoque plutôt, sur un ton humoristique, le fameux kick-and-rush britannique : "Sur le terrain, les joueurs du championnat français sont soumis à énormément de pression. Ce qui fait que chacun essaie de se débarrasser le plus vite possible du ballon. Le gardien de but le premier, qui expédie souvent le ballon très loin. Ensuite, chacun court après lui. Le premier qui parvient à poser la balle au sol se distingue tout de suite. C’est le cas de Lyon."

Entre deux visites touristiques de la capitale, Ceará place toujours la foi au premier rang de ses préoccupations : "Quand nous ne jouons pas le dimanche, je me rends à l’église évangélique. Tous les jeudis, j’effectue également une mission pastorale. Nous nous réunissons au domicile d’un médecin brésilien installé non loin de chez nous et nous partageons la parole de Dieu avec ceux qui souhaitent l’entendre. Je prêche en portugais et le médecin traduit en français", détaille-t-il.

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Planètepsg.com

il a très bien jouer contre Caen, et il a sauvais le ballon sur sa ligne, meme si il y avait hors jeu

tout le monde le critiquer ce ceara est ben en tout cas le match contre cean il a était énorme ce garcs

Invité

il a fait d'enorme progres

Je n'ai pas vu le match en entier, mais j'ai regardé la première demi-heure, et je l'ai trouvé, à ma grande surprise, très appliqué dans ses replacements !

En même temps, Caen a vraiment été oppressé par toute notre équipe dans ce début de match assez énorme.

Invité

il a été irreprochable pendant tout le match autant offensivement que defensivement

ce qui est chaint avec lui, c'est qu'il veut jouer haut

Ceara, l'eloge du travail

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Olivier DE LOS BUEIS - jeudi 09 octobre 2008 - 15h35 Très discret dans la vie mais très pro sur le terrain, Ceara se fiche d'être à la Une des magazines. Titulaire indiscutable au PSG, sa vie à lui mériterait pourtant un ouvrage. Qu'il n'écrira pas…

Marcos Venâncio de Albuquerque. Ça ne vous dit rien ? Et pourtant, il est l'un des Brésiliens les plus réguliers à être passé par le PSG ces dernières années. Certes, il n'a ni la classe de Raï ou la folie de Ronaldinho. Encore moins le talent de Valdo, les fulgurances de Leonardo ou la force tranquille de Ricardo. Mais Marcos Venâncio de Albuquerque a quand même réussi l'exploit de ne pas tomber dans la liste des grands couacs auriverde du club de la Capitale. Car si on parle peu de lui, Ceara, qui porte le nom d'un Etat du Nord du Brésil dont il est originaire, laissera quand même une meilleure image que les Everton, Souza ou autres Emerson et Geraldao. Même si certains diront qu'il aurait été difficile de faire pire…

Arrivé en 2007 par la petite porte parisienne, Ceara a pourtant bien failli être rangé aux oubliettes. Une mémorable boulette face à Caen aurait pu l'offrir rapidement à la vindicte populaire. Un mauvais dribble devant Florentin, un but casquette, une défaite… Ce jour-là, beaucoup au PSG l'auraient remis dans l'avion. Pas Paul Le Guen, habituellement peu disert mais qui avait tenu à soutenir publiquement son joueur : « C'est un très bon joueur. S'il y a quelqu'un qui fait ce qu'il faut pour s'affirmer, c'est Ceara. J'aimerais qu'il soit un exemple dans le travail. Je le soutiens, c'est très clair. » Dans la foulée, le défenseur latéral a réussi à se remettre en selle, poussant définitivement Bernard Mendy vers la sortie. Trente matchs de L1 la saison dernière, l'intégralité des 720 minutes de championnat disputées jusque-là par son club : Ceara est sans doute le moins bling-bling des Brésiliens de l'histoire du club. Mais il fait son travail, faisant taire ceux qui le surnommaient « Sert à rien ».

Alors oui, Ceara n'est pas encore aussi spectaculaire qu'un Cafu ou qu'un Roberto Carlos, ces défenseurs latéraux brésiliens capables de défendre et d'attaquer. Bon techniquement, capable de dédoubler, le latéral a pour le moment dû s'adapter au contexte parisien qui n'amène pas les deux latéraux à chercher à attaquer à tout va. Devant les soucis du PSG depuis son arrivée, la tâche allouée au Brésilien est avant tout d'ordre défensif. Il fait donc ce qu'on lui demande. Plutôt bien mais sans éclat. Mais Ceara n'est pas du genre à se mettre en avant et encore moins à se plaindre. Cet Evangéliste convaincu qui, enfant, a dû travailler dans les champs pour nourrir sa famille au lieu d'aller à l'école, n'a qu'une idée en tête : faire son travail le plus proprement possible afin de mériter la chance qu'il lui a été donnée de quitter la misère de Crato ou plus tard d'Osasco. Sa vie mériterait un bouquin. Mais lui préfère la discrétion et écrit son histoire sur le terrain. Le PSG ne s'en plaint pas.

moi j'aime bien

Enfin,il récolte son dû

c'est vrais qu'il est pas très connut,mais c'est bien comme sa il n'a aucune préssions sur lui,moi perso je l'aime bien parce qu'il est régulier,et je luis souhait de faire du bon travail aux psg

Banni Nombre de messages : 5969 Age : 104 Date d'inscription : 11/01/2008

il est pas mal aux psg il a fait quelque bon match.

Il vise la CdM en 2010

C'est impossible pour lui! Avec Maicon qui est le titulaire incontestable,Rafinha qui est en train d'exploser (23 ans à peine) et Gilberto il n'a aucune chance.

sauf blessure et encore

Ouai et je suis sûr qu'il prendra Diogo ou Cicinho à la place

Banni Nombre de messages : 5969 Age : 104 Date d'inscription : 11/01/2008

moi je dit cicinho.

» Ceara : « Il faut enchaîner »
» Marcos Ceará : « Prolonger à Paris »