« Entrouvrir la porte des pros »

« Entrouvrir la porte des pros »

La réserve du PSG, soutenue par quelques joueurs professionnels, s’est imposée face au Burkina Faso (3-2), mercredi en fin d’après-midi au camp des Loges. L’occasion de se projeter avec Vincent Guérin sur ses premiers pas d’entraîneur, le début de saison de la CFA, sans oublier les 35 ans du club. Entretien…


PSG.fr -. Vincent, qu’avez-vous pensé du match contre le Burkina Faso (3-2) ?
Vincent Guérin : « C’est tout d’abord intéressant pour les quelques pros qui n’ont pas beaucoup joué depuis le début de saison de disputer un match complet. Après l’entraînement de mercredi matin, cette opposition leur a permis de bien travailler physiquement. Concernant le match, il s’agissait surtout d’offrir du temps de jeu à ces joueurs, même s’il est toujours positif de gagner. »

PSG.fr -. L’état d’esprit des joueurs qui évoluent aux côtés des jeunes du centre de formation est-il toujours excellent ?
Vincent Guérin : « Pour l’instant tout se passe bien. Cela dépend beaucoup de la semaine qui vient de s’écouler, des résultats du club… Pour le moment nous sommes dans une bonne dynamique et tout se déroule donc pour le mieux. »

PSG.fr -. Inversement, à l’image de Clément Chantôme, Laurent Fournier n’hésite pas à intégrer à ses séances des jeunes de la réserve.
Vincent Guérin : « Il s’agit d’une réelle récompense pour ces jeunes joueurs. Cela doit également être pour eux un objectif à atteindre au cours d’une saison. Ils sont tous aux portes de l’équipe professionnelle et le faite de pouvoir entrouvrir cette porte à quelques reprises constitue un cap dans leur formation. Ils peuvent alors découvrir un autre monde et automatiquement ils retrouvent le championnat CFA avec un bagage supplémentaire. »

PSG.fr -. Comment se sont déroulés vos premiers pas d’entraîneur ?
Vincent Guérin : « J’apprends tous les jours ! Déjà sur moi-même, mais également sur les autres. Au fil des jours, de la compétition, il y a des moments difficiles, d’autres plus faciles. Je souhaitais découvrir ce métier d’entraîneur et lorsque l’occasion s’est présentée au PSG, j’ai décidé de tenter l’aventure. En route pour un tour qui sera petit, moyen, ou très grand, je n’en sais rien. Je prends la vie comme elle se présente et j’essaie de faire profiter de mon expérience à ces jeunes joueurs. »

PSG.fr -. Votre début de saison (un match nul et une victoire) est-il conforme à vos objectifs ?
Vincent Guérin : « Nous sommes bien rentrés dans ce championnat grâce notamment à l’apport de jeunes pros qui font profiter de leur petite expérience aux joueurs du centre de formation. Je pense ainsi à Badiane, Kantari, Dramé, Cousin, Dja Djedje, Haddad… Ce sont de jeunes pros, mais ils servent déjà de guides pour leurs cadets. »

PSG.fr -. Votre groupe est-il suffisamment armé pour réaliser une bonne saison ?
Vincent Guérin : « Difficile d’être catégorique là-dessus, mais il faut savoir que l’objectif premier consiste à maintenir l’équipe dans cette catégorie, puis emmener le plus grand nombre de jeunes vers le milieu professionnel. La formation reste un travail collectif. Nous devons permettre à tous ces jeunes de s’épanouir et d’aller ainsi le plus haut au possible. Ils ont une chance unique et le temps passe vite, à eux de la saisir afin d’accrocher le wagon du professionnalisme. »

PSG.fr -. A l’occasion des 35 ans du club avez-vous une équipe type en tête ?
Vincent Guérin : « Très difficile ! D’autant plus que je n’ai pas connu toutes les générations du PSG. J’ai toujours une forte pensée pour Jean-Pierre Dogliani. J’ai surtout appris à apprécier l’homme car j’étais trop jeune pour connaître le joueur. Mais on m’en a beaucoup parlé, et avec Mustapha Dahleb il s’agit de deux grands joueurs ayant marqué l’histoire du PSG. Plus tard, lorsque j’étais en âge de fréquenter les bancs du Parc des Princes, j’admirais les Baratelli, les Surjak… qui ont poursuivi l’épopée du club. Mais bon, il y a eu de nombreux grands joueurs au PSG et j’espère surtout qu’il y en aura d’autres. Si je ne devais en retenir qu’un, je dirai Jean-Pierre Dogliani. »