Changement d'actionnaire

Le prix de 50 millions d'euros initialement fixé par Canal + pour acquérir le PSG n'a apparemment pas été atteint. Le regroupement entre Luc Dayan et Colony Capital aurait donc versé 25 millions d'euros pour devenir propriétaire du club de la capitale. L'annonce officielle de la part de la chaîne cryptée devrait intervenir prochainement mais il semble qu'un gouffre sépare la somme espérée par Canal + et la réalité.

Selon l'édition électronique du Parisien, les deux repreneurs potentiels du PSG auraient choisi, lundi, d'unir leurs forces pour s'emparer du club de la capitale. En clair, si Luc Dayan serait bien propulsé président, le fond d'investissement américain Colony Capital deviendrait également actionnaire de la nouvelle entité. Les derniers détails de la transaction doivent être réglés dans la nuit de lundi à mardi entre Canal + et les nouveaux propriétaires du PSG. Une conférence de presse sera tenue mercredi au plus tard.

Les deux dossiers concurrents pour la reprise du PSG n'en feraient donc plus qu'un. Après 15 ans passés dans le giron de Canal +, le club parisien devrait être cédé dans les prochaines heures, selon Le Parisien à Luc Dayan, qui aurait trouvé un accord de partenariat avec Colony Capital. Un mariage de raison entre les deux candidats repreneurs qui aurait levé les dernières réticences de la chaîne cryptée. Le fond de pension américain intègre ainsi le nouveau tour de table dirigé par Dayan à travers sa filiale française Lucia, spécialiste en gestion immobilière.

Il semble que la caution de Colony Capital, dont les fonds permettent de diluer ceux en provenance du Qatar apportés par Dayan et qui étaient susceptibles de poser problème, conjuguée à la crédibilité du projet financier et sportif présenté par l'ancien président du Losc, a convaincu Bertrand Méheut, décidé à en finir au plus vite avec une filiale devenue terriblement encombrante. Dans sa musette, le nouvel homme fort du PSG dispose en effet désormais de fonds à la fois français, anglais, américains et qataris qui lui permettraient de boucler la transaction à hauteur de 25 millions d'euros, avec l'ambition, toujours selon Le Parisien, de maintenir le standing actuel du club avec un budget d'environ 70 millions d'euros, hors transfert. Un projet qui comprend également la modernisation du Parc des Princes avec l'implantation de boutiques et un rapprochement à terme avec le Stade Français, qui partagerait la pelouse du Parc avec le PSG, et le Paris Jean-Bouin d'Arnaud Lagardère.

Redorer un blason terni

Reste maintenant à attendre les annonces officielles qui pourraient intervenir ce mardi ou au plus tard mercredi en provenance du siège de Canal +. Il sera temps ensuite de se plonger dans les dossiers chauds de la gestion au quotidien de ce club pas comme les autres. Un club qui vient par exemple, dans une étonnante conjonction d'événements, d'écoper d'un point de suspension par le Conseil national de l'éthique suite au match PSG-OM du 5 mars dernier et dont l'actuel président, Pierre Blayau, est suspendu pour trois mois de ses fonctions au point que l'on peut se demander si l'ancien patron de Moulinex n'est pas déjà totalement hors-jeu... Un club qui, sur le plan purement sportif, semble avoir enfin trouvé sa vitesse de croisière après sept mois en dents de scie mais dont l'entraîneur, Guy Lacombe, arrivé à son poste fin décembre, serait déjà condamné à faire ses valises à la fin de la saison.

Après sa prise de pouvoir qui apparaît inéluctable, Luc Dayan devra s'atteler très vite à sa tâche la plus compliquée, sortir du bourbier dans lequel le Paris-Saint-Germain s'est enlisé ces dernières années. Un sacré défi en perspective pour ce businessman touche-à-tout qui gravite autour du club depuis plus de quinze et qui va enfin, comme un aboutissement, se retrouver aux manettes. Les errements sportifs, autant sur la pelouse que dans les coulisses, le PSG devenu enjeu de pouvoir, à lui désormais de faire place nette pour offrir au club cette sérénité qui lui fait tellement défaut et redonner à la capitale une équipe saine, un club avec une âme. Dans cette optique, les premières décisions, les ambitions affichées, le choix des hommes autour de Raï annoncé comme le futur patron du sportif, seront observés à la loupe...

Luc Dayan touche au but...

Alors que son rachat par un trio composé de l’ancien président de Lille Luc Dayan, du fonds d’investissement américain Colony Capital et le prince qatari Bin Hamad Al-Thani va bientôt être effectif, le Paris Saint Germain compte sur ses glorieux anciens pour préparer son avenir. L’ancien capitaine du PSG, le Brésilien Rai, sera vraisemblablement le directeur sportif du club et aimerait emmener dans son sillage son compatriote et coéquipier à Paris lors de la saison 1996-97, l’actuel membre de la cellule de recrutement du Milan AC, Leonardo. Selon le journal L’Equipe, le célèbre gaucher occuperait un poste similaire au PSG, et amènerait ses connexions avec le Brésil (Leonardo est notamment à l’origine de la venue de Kàkà au Milan AC). Malgré une saison passée dans la capitale, Leonardo a conservé des liens très forts avec Paris et reste très proche de Rai. Il est de plus en fin de contrat avec le Milan AC.

ca sent tres bon tout ca

spartan117 a écrit:

ca sent tres bon tout ca

C'est râté dommage.



Alors que des rumeurs faisaient état d'un possible contact entre le club de la capitale et son ancien joueur, le Brésilien, actuel vice-président du Milan AC, a démenti mercredi soir sur l'antenne de RMC, tout contact avec les nouveaux dirigeants du PSG et notamment son futur directeur sportif, Raï. "Je n'ai eu aucun contact avec le PSG", a déclaré le champion du monde 1994 qui a néanmoins reconnu avoir des échanges réguliers avec son ami Raï.

Au coeur de l'actualité par rapport à son probable rachat par l'homme d'affaires Luc Dayan et par ses investisseurs, le PSG n'en finit plus de donner libre cours à des rumeurs plus extravagantes les unes que les autres. Côté parisien, on spécule sur le futur organigramme du club ... et surtout sur l'entraîneur qui tiendra les rênes la saison prochaine. D'après le journal Le Parisien de jeudi, Guy Lacombe pourrait être remplacé par un entraîneur brésilien. L'ancienne gloire du PSG, Rai, qui aurait pour mission de mener la politique sportive du club, a notamment pensé à Vanderlei Luxemburgo, ancien entraîneur du Real Madrid, de la Seleçao et actuel entraîneur du club brésilien de Santos. Alors après Leonardo et Rai, le PSG va-t-il réelement prendre l'accent carioca ? Réponse dans quelques semaines...

Décidément, la vente du PSG s'avère plus compliquée que prévu. Annoncée depuis plusieurs jours, la cession du club parisien au duo Dayan-Colony Capital a connu un nouveau rebondissement. Selon L'équipe, ce sont les investisseurs qataris qui bloqueraient le rachat définitif et officiel du club francilien. En effet, le quotidien français évoque la volonté des Qatariens d'être les propriétaires exclusifs du PSG, en résumé, de racheter totalement le bien de Canal +. Ce qui ne devrait pas plaire à la Mairie de Paris et notamment à Bertrand Delanoë, très vigilant quant à l'implication d'investisseurs étrangers dans l'avenir du PSG. Deux cas de figure semblent désormais se présenter : soit chaque partie s'octroie une part du club soit l'on se tourne peut-être vers un rachat global du Paris-SG par les Qatariens, ce qui serait une première en France.

La vente du PSG, qui devait avoir lieu jeudi soir, n'a toujours pas eu lieu. En effet, selon le quotidien L'Equipe daté de vendredi, le prince du Qatar voudrait la totalité des parts du club parisien. Responsable de la transaction, le Cheikh Jassim, frère aîné du prince, ne voudrait pas être associé à Luc Dayan et aux fonds d'investissement américains Colony Capital, dans la reprise du club de la Capitale. Des négociations seraient actuellement en cours.

L'affaire devait être bouclée mardi soir. Mercredi au plus tard. Vendredi, rien n'est encore fait entre Canal+ et Luc Dayan. Ce dernier peine, semble-t-il, à convaincre son ami, le cheikh Tamine, prince du Qatar, d'envoyer les garanties promises...

Pour la Mairie de Paris, partenaire historique du Paris Saint-Germain, l'argent a une odeur. Ainsi, c'est bien la municipalité parisienne qui aurait poussé Luc Dayan à se rapprocher de Colony Capital pour constituer un nouveau tour de table. En fait, l'idée de la Mairie de Paris consistait, par ce biais, à diluer la participation qatarie dans le montage financier imaginé par l'ancien patron du Losc. Pourquoi cette volonté de minimiser la participation du prince du Qatar ? La question reste entière car les fonds en question ont une origine très claire, le pétrole, alors que certains propriétaires de grands clubs européens, Roman Abramovitch à Chelsea par exemple, disposent de fortunes bien plus douteuses...

Toujours est-il que la nouvelle donne n'est apparemment pas du goût du cheikh Tamine, bien décidé à prendre le contrôle du PSG et pas à se retrouver dans la peau d'un simple actionnaire à hauteur d'un tiers du capital. Une situation qui bloque pour le moment la vente du club. Le prince, qui dirige le Qatar et qui entend à travers le sport faire de la publicité à son pays (naturalisation en masse d'athlètes susceptibles de décrocher des médailles, organisation de grands événements, accueil de vieilles gloires du football et donc investissement dans des clubs européens) a dépêché à Paris son frère, le cheikh Jassim, pour rediscuter avec ses éventuels partenaires.

Alors que Luc Dayan croyait toucher au but, les pressions politiques de la Mairie de Paris, qui, il faut le rappeler, n'est pas décisionnaire dans l'affaire, sont venues perturber la transaction qui semblait être sur des rails. Le cheikh Tamine, à l'instar du groupe italien Enel qui avait des velléités de rachat de GDF il y a quelques semaines, est-il victime du patriotisme économique appliqué au sport ? Faut-il considérer le PSG comme un fleuron de l'économie tricolore ? Au-delà de la boutade, alors que les clubs français ont toutes les peines du monde pour rivaliser avec leurs voisins européens, voilà qu'une question de principe, dont on préfère ne pas connaître la véritable nature –Quoi ? Le PSG contrôlé par des Arabes ?- pourrait bien faire capoter le rachat (dans tous les sens du terme) du club...

Le maire de Paris, ici au côté d'Alexandre Bompard de Canal+, pas très favorable aux fonds qataris.

Il se passerais quoi si un des Princes qatari racheterais Paris ? Es-ce qu'il ont un truc en + ?

non mais de toute facon c'est pas possible ce qui est possible c'est que luc dayan rachete le club avec colony capital et les qataris a 30%

ce qu'ils ont de biens les qataris c'est ... qu'ils sont milliardaires :P

Au siège de Canal+, on n'apprécie que moyennement le retard pris par le dossier de rachat du PSG. Luc Dayan n'a pas réussi en effet à boucler son tour de table en raison des réticences de ses partenaires qataris à délivrer les garanties promises. Le cheikh Tamine n'accepte pas de se retrouver simple actionnaire minoritaire dans le nouveau montage mis au point depuis le rapprochement avec Colony Capital et a provoqué le blocage. Du coup, selon nos informations, la chaîne cryptée, pressée d'en finir avec ce dossier brûlant, devrait confier à Colony Capital le soin de concocter un nouveau tour de table duquel serait exclu Luc Dayan.

Les tergiversations des investisseurs qataris ont eu raison de la patience de Canal+. Pressée de boucler au plus vite la vente du PSG, sa très encombrante filiale, la chaîne cryptée a décidé de reprendre la main en rejetant l'offre de Luc Dayan qui tarde à se matérialiser. Selon nos informations, Canal+ devrait confier à Colony Capital dans les prochaines heures le soin de concocter un nouveau tour de table duquel serait exclu le président de l'Entente Sannois-Saint-Gratien.

Luc Dayan, c'est fini ! L'incapacité de l'ancien patron de Lille à boucler son tour de table pour le rachat du PSG a poussé le propriétaire, Canal+, à repartir de zéro. L'homme d'affaire touche-à-tout qui rêvait du Parc des Princes, devra se contenter encore un moment du stade Michel-Hidalgo à Saint-Gratien où évolue en National, l'ESSG, club dont il est bel et bien le président. La faute à ses amis qataris qui, n'acceptant pas d'être réduits au rang de simples actionnaires alors qu'ils entendaient avoir le contrôle du PSG, ont fait traîné les choses au point d'en énerver le vendeur, désireux d'en finir au plus vite avec cette affaire encombrante.

Au siège de la chaîne cryptée, en effet, le dossier PSG, particulièrement médiatique et qui ne cesse depuis des mois de polluer l'image du groupe, a le don de faire sortir de ses gonds le flegmatique Bertrand Méheut. Excédé par le caprice de la famille princière du Qatar, laquelle n'était déjà pas vraiment du goût de la Mairie de Paris dont le poids politique s'est fait fortement sentir ces derniers jours, le président de Canal+ a pris la décision de mettre un terme aux discussions avec Luc Dayan pour relancer le processus depuis le début. Selon une source proche du dossier, Méheut aurait ainsi rejeté officiellement le plan Dayan samedi et décidé dans la foulée de se tourner vers Colony Capital, l'autre candidat à la reprise, d'abord écarté puis convié dans un deuxième temps à s'associer à Dayan, et aujourd'hui invité à composer autour de son nom un nouveau tour de table.

Cayzac à la rescousse

Le président de la chaîne du cinéma a visiblement vu dans le pourrissement de la situation depuis jeudi un mauvais remake d'un film d'il y a quelques années quand Luc Dayan, déjà, avait mené en bateau les dirigeants de Canal+ qui, ne voyant finalement rien venir, avaient fini par confier la présidence du club à Francis Graille. C'est de cette époque que date d'ailleurs la brouille entre Luc Dayan et Francis Graille, jadis main dans la main à la tête du Losc... L'actionnaire principal de Buffalo Grill, représenté en France par Sébastien Bazin, apparaît a contrario, aux yeux de Canal+, comme un investisseur plus fiable et peut se targuer par ailleurs, ce qui n'est pas négligeable, du soutien de la Mairie de Paris.

Reste en suspens l'aspect sportif du dossier, talon d'Achille du projet initial de Colony Capital. Certaines indiscrétions font aujourd'hui état d'un possible rapprochement du promoteur immobilier américain, basé à Los Angeles, avec Alain Cayzac, un dirigeant historique du PSG qui ferait ainsi figure de caution morale, notamment vis-à-vis des supporters parisiens. Des supporters qui s'étaient mis à rêver du retour de Raï, lequel néanmoins pourrait être rattrapé par Colony Capital, mais qui devront encore attendre avant de savoir à quoi ressemblera leur équipe favorite dans les mois qui viennent...

De la crispation chez Bertrand Méheut sur le dossier PSG.

Alors que l'affaire aurait due être bouclée en milieu de semaine dernière, un nouveau rebondissement est venu bouleverser la vente du PSG. Canal Plus a en effet décidé d'écarter Luc Dayan de la course au rachat du club. Il ne fait donc plus partie du projet de l'Américain Colony Capital, chargé d'organiser rapidement un nouveau tour de table et désormais associé (entre autres) à la banque Morgan Stanley et à ... Alain Cayzac. Dirigeant historique du club de la capitale, Cayzac pourrait donc devenir le prochain président du PSG. A moins d'un autre rebondissement, car les projets de Raï et surtout du prince qatarien sont en suspens...

C'est qui Cayzac?
J'ai déja entendu ce nom quelque part

Aulas il est toujours dans la course ?

( Mon père il a été contacté pour un bon poste dans l'entreprise d'Aulas, mais j'pense qu'il va pas y aller c'est plus loin et moins bien payé que son travail actuel ! Mais s'il est interressé il va le rencontrer. )

Et la vente du PSG fait toujours la une de l'actualité. Canal+, malgré ses efforts pour faire au plus vite, n'a toujours pas réussi à refourguer son encombrante filiale. Les négociations se poursuivent avec Bertand Méheut, le patron de la chaîne cryptée en première ligne mais pour le moment rien n'a abouti. Luc Dayan, qui avait perdu la main, n'a pas dit son dernier mot, Colony Capital essaie de convaincre le vendeur alors qu'un pool d'investisseurs français est venu perturber le jeu tout le week-end...

Invités surprises, coups fourrés, trahisons, alliances en sous-main, rumeurs les plus folles... Le feuilleton de la revente du PSG s'apparente désormais à un soap-opéra pour ne pas dire à un psychodrame. Samedi, Canal+ tapait du poing sur la table et, lassé d'attendre les garanties en provenance du Qatar, décidait de renvoyer Luc Dayan et son projet bancal à ses chères études. A ce sujet, on murmure que Jacques Chirac lui-même, en pleine crise du CPE, aurait peu apprécié de voir les princes du Qatar, "un pays amis de la France", se faire retoquer comme des malpropres. Un émissaire de l'Elysée aurait ainsi été chargé de faire passer le message chez Canal+...

Quoi qu'il en soit, le dossier PSG était remis à plat samedi mais pas question de perdre la moindre minute du côté de la chaîne cryptée. Ainsi, après avoir fait savoir à l'ancien patron du Losc qu'il n'était plus dans le coup, Bertrand Méheut se tournait aussitôt vers Colony Capital et chargeait le fonds d'investissements américain de concocter un nouveau tour de table.

Aussitôt dit, aussitôt fait. Après une nuit de tractations et un bon paquet de coups de fil, Sébastien Bazin, le très discret représentant de Colony Capital pour l'Europe était en mesure de présenter un nouveau projet à Canal+. A l'aube, un rendez-vous était donc pris pour dimanche à 17 heures, boulevard Haussmann, au siège de la banque Lazard avec Bertrand Méheut et Alexandre Bompard, le directeur des sports.

Bazin le discret

Mais avant cette rencontre au sommet, la presse révélait dimanche matin l'existence d'un nouveau projet monté par plusieurs chefs d'entreprise français à la tête desquels se trouvent Marc Eisenberg et Jean-Luc Abeasis. Un projet qui n'aurait visiblement pas rencontré auprès de Canal+ un très grand crédit mais qui aura eu le don de semer un peu plus la pagaille. La presse, qui de fuites soigneusement organisées en véritables révélations, aura joué un rôle prépondérant depuis le début des opérations. A l'affût, les rédactions parisiennes ont tenté de garder le fil tout le week-end, déployant parfois des trésors d'imagination pour essayer de joindre, en vain, Sébastien Bazin, l'homme apparemment le mieux placé dans cette course folle. Emmanuel Chain, un proche de cet homme d'affaires de 44 ans, était ainsi sollicité mais refusait de se prêter au jeu.

Ainsi, Bazin, après avoir évité les importuns, pouvait présenter son nouveau projet à Bertrand Méheut comme prévu, dimanche en fin d'après-midi. Une présentation qui aura duré une bonne partie de la soirée. Un projet solide financièrement puisque, outre Colony Capital, il fait la part belle à la banque anglo-américaine Morgan Stanley et associe pour un troisième tiers un pool d'investisseurs de moindre envergure sur le plan financier. Le dossier, séduisant pour ce qui concerne la gestion future du Parc des Princes qui serait au cœur d'un projet ambitieux incluant également le stade Jean-Bouin voisin, bénéficie également de la caution d'Alain Cayzac. Ce dernier, qui, à l'instar de Charles Talar ou Bernard Brochand, est présenté depuis des années comme un dirigeant historique du PSG, présente des garanties de nature politique propre à séduire Canal+. L'homme connaît en effet le club comme sa poche et a un profil susceptible de ne pas trop froisser le supporters qui ont à cœur de préserver une certaine identité, largement mise à mal ces derniers mois...

La balle est donc désormais chez Canal+. Retranché dans son bureau et entouré de ses plus proches conseillers, Bertrand Méheut étudie minutieusement à la fois la proposition financière qui lui est faite et le pedigree des différents protagonistes. On approche théoriquement de l'épilogue...

Cayzac, la caution ''club'' de Colony Capital.

Tout semble indiquer que Canal+ et Colony Capital vont parvenir dans les prochaines heures à un accord sur la vente du PSG. La chaîne cryptée pourrait faire une annonce officielle mardi matin. Une chose est certaine, le projet alternatif proposé par des entrepreneurs français emmenés par Marc Eisenberg et Jean-Luc Abeasis a jeté l'éponge lundi soir.

Un nouveau candidat au rachat

A ceux de Luc Dayan et Colony Capital, s’ajoute, selon La Dépêche du Midi, un nouveau projet de reprise du Paris Saint-Germain. Des entrepreneurs franciliens, conduit par Marc Eisenberg, président d’Alma Consulting Group, leader européen de l’audit d’optimisation de charges en entreprise, proposent d’axer la reprise du club sur la lutte contre le hooliganisme, et la création d’un club de "socios" qui auraient accès au capital et à certaines décisions. Le groupe était associé au départ au projet de Luc Dayan.

C'est fait !

Le PSG appartient désormais a Alain Cayzac dépendant de Colony Capital, Butler Capital et Morgan Stanley.
Il compte ramener a Paris Luis Fernandez en fin de contrat en Israel !

"A l'issue d'un processus de consultation qui a conduit à l'examen de plusieurs projets de reprise, le Groupe Canal Plus a retenu l'offre qui lui semblait apporter les meilleures garanties, à la fois sur les plans financier et sportif". Ça y est ! Après des semaines de tergiversations, un communiqué de Canal+ a annoncé mardi matin la vente du PSG à un trio d'actionnaires : le fonds d'investissement américain Colony Capital, associé au fonds d'investissement Butler Capital Partners et au groupe de services financiers Morgan Stanley. Le nouveau président du club, fondé en 1970, sera Alain Cayzac (en lieu et place de Pierre Blayau). Cayzac, 64 ans, président de l'association PSG, a été le dernier dirigeant historique du club de la capitale à avoir vendu ses parts dans le club en 2004.