[8] Peguy Luyindula

C'était génial !

Pour sa première apparition sous ses nouvelles couleurs, l'attaquant parisien Peguy Luyindula (27 ans) s'est montré plutôt à son avantage.

Face à Monaco samedi (4-2), l'ancien Marseillais s'est rappelé au bon souvenir des observateurs de la Ligue 1, après son passage raté en Liga, à Levante. Interrogé sur le site du club de la capitale à l'issue de la rencontre, Luyindula a tenu à souligner l'ambiance magique du Parc des Princes. "Cette victoire n’a pas été facile ! Nous nous sommes sortis du piège monégasque grâce à l’envie de toute l’équipe. Pour mon premier match au Parc des Princes, je retiens surtout l'ambiance incroyable qu'il pouvait y avoir. C'était génial !", s'est réjoui après-coup le néo-Parisien. Avec de telles déclarations, Luyindula pourrait rapidement devenir le nouveau chouchou du Parc des princes.

Luyindula le messie ?

Pour son premier match sous le couleurs du Paris SG, l'attaquant international Péguy Luyindula (27 ans, 1 rencontre en L1 cette saison) s'est dit heureux d'avoir participé à la victoire face à l'AS Monaco (4-2) samedi après-midi.

"Disons que j'ai essayé d'apporter quelque chose à cette équipe de Paris", a-t-il indiqué dans les colonnes de L'Equipe. "J'arrive, on gagne, c'est bien, mais ce n'est pas fini non plus", a souligné l'ancien Lyonnais avant de conclure. "On va continuer à aller de l'avant."

Le PSG se redresse

Artisan de la bonne passe du Paris SG, l'attaquant Péguy Luyindula (27 ans, 3 rencontres en L1 cette saison) s'est confié au quotidien L'Equipe sur la situation du club.

"Quand je suis arrivé, je ne m'attendais à rien de particulier sauf qu'il fallait redresser la barre", a déclaré l'international français. "Je pensais juste à gagner des matches parce que c'était important pour nous", a-t-il indiqué. "Il fallait que le PSG se redresse un jour au l'autre et le plus tôt possible", a-t-il souligné. "Mais il ne faut pas se gargariser d'avoir deux victoires de suite (en L1). Nice n'est qu'à deux points", a-t-il rappelé avant de conclure. "Je n'enterre personne, jamais."

Union indispensable

Deux jours après la défaite à Sedan 2-0, les Parisiens ont retrouvé le camp des Loges pour un footing. L'ancien lyonnais, Peguy Luyindula a accepté de revenir sur cet échec qui plonge le Paris-SG dans la tourmente. Pour l'intéressé, seule l'unité du groupe sauvera les meubles.

Peguy, quels sentiments animent le vestiaire aujourd'hui ?
La relégation est dans l'esprit de tout le monde, ça a toujours été concret pour nous. On a flirté avec cette zone, ça nous pendait au nez. Il faut rester tous unis. On a vu pourquoi on a perdu à Sedan et maintenant, le mot unique est l'union.

Sentez-vous cette « union » entre vous ?
Il faut une véritable union sur le terrain et redevenir des conquérants. Le moral n'était pas atteint avant ce match mais après coup, ça fait mal. Le mot unique est pour moi l'union. Il faut se sacrifier tous pour la même cause. J'ai connu cette situation avec Strasbourg, donc des moments semblables et c'est en tirant tous dans le même sens qu'on s'en sortira.

Dans ce contexte, le match contre Benfica en quart de finale de la Coupe de l'UEFA a-t-il une importance pour vous ?
Oui, il a une grande valeur pour le moral en tout cas. Au-delà de tout ce qu'on peut penser, on la joue pour la gagner. Ce n'est pas en perdant qu'on va retrouver le moral. On venait de faire une série de quatre victoires, il faudrait retrouver cette spirale, c'est la raison pour laquelle ce match de jeudi est important.

Vous parlez d'union mais est-ce possible sans votre capitaine Pauleta qui semble en difficulté et sans de véritables leaders dans l'équipe ?
L'union existe et mon sentiment est que Pauleta et le groupe n'ont pas besoin d'une polémique sur son départ éventuel à la fin de la saison. Il a fait beaucoup pour l'équipe, il fera beaucoup encore. On n'a pas besoin de ça en ce moment.

Au fond, quel est votre diagnostique du PSG ?
On n'a pas le droit à l'erreur et on se relâche alors qu'on en n'a pas le droit ! Le problème est qu'on ne peut lâcher un centimètre de terrain et on fait le contraire.
Donc on n'a plus le droit maintenant. Sedan, c'est du passé et c'est union et unité complète sur le terrain.

Luyindula se rêve en bleu

«Cela peut paraître prétentieux de ma part, mais je suis sûr que je retournerai chez les Bleus.»

Dans une interview à L'Equipe, jeudi, Peggy Luyindula se dit persuadé de retrouver bientôt l'équipe de France. Et pourquoi pas dès ses prochaines échéances contre l'Ukraine (le 2 juin) et la Géorgie (le 6 juin), en qualification de l'Euro 2008 : «Cela ne dépendra que de moi. Il faut continuer à bien jouer. Ensuite les performances dicteront le reste...» Récemment, «par un pur hasard», raconte-t-il, il a croisé le sélectionneur national, Raymond Domenech, dans Paris.

Prêté par l'Olympique de Marseille à Levante en début de saison, l'ancien Lyonnais (27 ans) a été transféré cet hiver au Paris-SG où il a (re)pris ses marques. Samedi dernier, il était impliqué dans tous les buts de la victoire parisienne contre Nantes (4-0). Luyindula a connu sa première sélection en bleu lors de Belgique-France (0-2), le 18 février 2004 à Bruxelles. Il a porté à quatre reprises le maillot de l'équipe de France et inscrit un but.

Luyindula, buteur du mois !




Avec trois buts marqués dans le jeu, le Parisien Péguy Luyindula est sacré meilleur buteur du mois d'avril. Il recevra son prix samedi avant le coup d'envoi de la rencontre PSG-Lyon.

Arrivé au mercato dans la capitale, Péguy Luyindula a frappé fort durant le mois d'avril. Fer de lance du renouveau parisien, l'attaquant a marqué trois buts et décroché ainsi le titre de meilleur buteur du mois d'avril. Il devance le Marseillais Djibril Cissé et le Niçois David Bellion. Tous deux ont également marqué trois buts mais, à la différence de Luyindula, une de leurs trois réalisations a été inscrite sur penalty.

Au palmarès, Péguy Luyindula succède au Stéphanois Gomis. Il est le premier joueur du PSG distingué cette saison. Il recevra son prix samedi avant le coup d'envoi de la rencontre PSG-Lyon(17h10).

Fier d'avoir répondu aux attentes

Interrogé par lequipe.fr, l'attaquant parisien Peguy Luyindula a confié ne pas vouloir relâcher la pression bien que le maintien soit acquis. Il a également affirmé sa confiance concernant l'année prochaine, même s'il reste prudent.

L'ancien Marseillais est soulagé... mais pas complètement : "C'est vrai que c'est quasiment fait et que ce sera dur de nous rejoindre mais si c'est fait à 95%, il reste 5% à faire contre Troyes. On attendra la fin de saison pour bien décompresser. On tient à bien finir cette saison et il y a un peu de retenue de notre part, c'est normal. Se sauver dans ces conditions, c'est difficile. On garde un peu de concentration pour finir en beauté pour nos supporters, ils nous ont soutenus et il faut qu'on fasse plaisir au public samedi prochain."

Luyindula dresse un bilan plutôt positif de sa demi-saison : "C'était difficile cette année, j'ai vécu une partie de saison riche en émotions et en stress. Je suis fier d'avoir répondu aux attentes de l'entraîneur, il ne m'aurait pas fait venir s'il n'avait pas confiance en moi. Je ne regrette pas du tout d'être venu. Pour construire la saison prochaine, on peut se fier sur ce qui s'est passé, on peut en tirer des enseignements mais on sait que les choses se font et se défont vite, on n'est jamais trop prudent !"

L'attaquant parisien Peguy Luyindula a remporté le trophée UNFP du Meilleur joueur de Ligue 1 du mois d'avril, après avoir été élu il y a quelques jours meilleur buteur du même mois.

Luyindula s'est imposé de justesse, recueillant 36 % des suffrages, contre 35 % pour Ulrich Ramé (Bordeaux) et 29 % pour Achille Emana (Toulouse). "Jamais un trophée n'avait été aussi disputé", peut-on d'ailleurs lire sur le site de l'UNFP, qui rappelle que l'attaquant parisien avait déjà remporté ce trophée en janvier 2005, sous les couleurs de Marseille.

Le dernier parisien à avoir remporté ce trophée était Juan Pablo Sorin, en avril 2004. Depuis, plusieurs Parisiens avaient été nommés, sans toutefois décrocher le trophée. On se souvient notamment des quatre deuxièmes places de Pauleta la saison passée (en août, septembre, novembre et décembre 2005), ainsi que celle de Landreau, cette saison (en mars 2007).

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