La tension monte avec les supporteurDES SUPPORTEURS qui quittent leur tribune en plein match, le bus des joueurs attaqué à sa sortie du stade, des policiers pour protéger l'équipe à son retour au camp des Loges en pleine nuit : la défaite d'hier soir (2-0) n'a pas uniquement eu des conséquences sportives. Retour sur une soirée de tension entre joueurs et ultras du PSG. 17 h 10 : « Le Guen une solution vite ! » Les sept cents supporteurs parisiens massés dans leur carré de tribune déploient cette banderole juste avant le coup d'envoi.
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Quelques minutes plus tard, les premiers « Une équipe à Paris ! » se font entendre avant de laisser place à des encouragements classiques.
18 h 16 : fumigènes et colère. Rennes vient de marquer son deuxième but. Pour exprimer leur ras-le-bol, les fidèles du PSG lancent à trois reprises des fumigènes sur le terrain. L'arbitre et le délégué arrêtent la partie et demandent aux joueurs qui s'échauffent le long de la ligne de touche de changer de côté. Puis les supporteurs plient leurs banderoles et prennent la décision historique de quitter leur tribune en plein match. La police réclame que cela se fasse dans le calme. Ils sont à peine deux cents à suivre la fin de la rencontre, mains dans les poches et en silence.
19 heures : bras d'honneur. Fin du match. Les joueurs rentrent tête basse au vestiaire. Pauleta applaudit les supporteurs de loin. Il récolte en retour un bras d'honneur. Armand est le seul à faire quelques pas vers la tribune parisienne. Jeudi, des représentants de la tribune Auteuil étaient venus au camp des Loges pour faire part de leur mécontentement de ne pas avoir été salués à la fin du match à Bordeaux. Seul Camara avait accepté de dialoguer avec eux.
20 h 5 : le bus attaqué. Les responsables parisiens pensaient que tous les supporteurs étaient repartis en car. Mais une quarantaine sont restés embusqués à proximité du stade. Lorsque le bus des joueurs passe devant eux, ils se ruent dessus et se défoulent par des coups de pied. Les stewards du PSG remettent leur blouson pour intervenir. Une compagnie de CRS charge et lance des gaz lacrymogènes pour les disperser. Les joueurs poursuivent leur route vers Saint-Germain-en-Laye.
Une semaine sous surveillance. Dès hier soir, la police attendait les joueurs au camp des Loges pour qu'ils reprennent leurs voitures dans le calme. Les mêmes dispositions ont d'ores et déjà été prises pour tous les entraînements de la semaine. Cela suffira peut-être à dissuader les agitateurs, mais pas à dissiper le ras-le-bol des supporteurs.