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Après avoir suivi les déboires du PSG du bord de touche durant quatre mois, le milieu offensif gauche international aura un rôle important à jouer lors de son retour, prévu samedi pour le match à huis clos face à Bastia. « Tout reste à faire. Il faut sauver le club », a ainsi reconnu Jérôme Rothen jeudi.

L'ancien Monégasque ne se voile pas la face sur la mauvaise période traversée par son club : « On n'a pas gagné le moindre match pendant près de deux mois, avec de nouveaux joueurs et un groupe en reconstruction. Forcément, on s'est posé des questions, tout le monde s'est tiré un peu dans les pattes. »

Impossible alors de ne pas évoquer le désormais fameux épisode de la "taupe", ce joueur du PSG surnommé ainsi par ses équipiers pour avoir dévoilé certains commentaires internes à la presse. « On s'est peut-être trop arrêté à rechercher "la taupe", considère aujourd'hui Rothen. On a perdu de l'énergie et du temps, ça nous a plus séparé que resserré »

Les tensions avec Vahid Halilhodzic ont ensuite miné ce qu'il restait de moral à l'équipe : « Le fonctionnement qu'il a pu mettre en place et qui a eu du mal à être accepté avec les résultats. On avait l'impression que tout ce qu'on lui demandait était toujours refusé. Le discours ne passait plus. Il fallait changer quelque chose. »

Quant aux objectifs pour la fin de saison, ils sont clairs : « Il faut sauver le club, déjà assurer le maintien parce qu'on connaît les ravages que peuvent faire une relégation, surtout pour un club comme Paris. Là, on reste sur trois défaites d'affilée, il faut arrêter l'hémorragie au plus vite. » Et pourquoi pas tenter d'obtenir une place européenne, via la Coupe de France, que les Parisiens ont « à coeur de la gagner ».

A un niveau personnel, Rothen souhaite retrouver au plus vite l'équipe de France, avec laquelle il a disputé l'Euro : « Si je reviens à mon meilleur niveau, il n'y a pas de raison que, derrière, le sélectionneur ne fasse pas appel à moi. On s'est croisés plus d'une fois au Parc, il a pris de mes nouvelles. Maintenant, il attend que je rejoue pour voir où j'en suis. J'ai quitté les Bleus sur blessure. Si je retrouve mon meilleur niveau, il n'y a pas de raison pour que je n'y revienne pas. » (Avec