Heinze

Aujourd’hui, j’entends parler de Gabriel Heinze… Pfff !

T’avais pas le droit…

T’avais pas le droit de nous faire ce coup là ! Après tous ces bons moments passés ensemble, cette communion qui s’était crée et qui tissait un lien unique entre nous. Le Parc chantait ton nom. Tu étais une idole à Paris ! Tu avais déclaré à maintes reprises ton amour pour le PSG. Nous, on suivait avec attention tes performances à Manchester et au Real, se réjouissant de te voir faire de belles performances. Non, t’avais pas le droit.

Aujourd’hui, je suis furieuse. S’il y a bien un joueur dont je n’aurais JAMAIS imaginé qu’il aille chez l’ennemi, c’est toi ! Ces derniers jours, quand je lisais « Heinze en contact avec l’OM » dans les médias, je souriais intérieurement en me disant « encore une rumeur bidon pour faire vendre des journaux… Les Marseillais rêvent en pensant qu’il va venir ! ». Vraiment, j’étais sûre de moi… Tu ne pouvais pas le faire…

Autant je me doutais que tu ne reviendrais pas au PSG, autant j’ai été stupide : je pensais que tu nous aimais vraiment, nous et le club.

« En France, je ne peux jouer qu'au PSG. D'ailleurs, j'aimerais y revenir dans deux ans, à l'issue de mon contrat. Faites passer le mot aux dirigeants ». Merci pour le foutage de gueule…

Mais qu’est-ce qui t’as pris, bordel ??? Tu as bien vu comment on a mal pris les transferts de Déhu, Fiorèse, Cana et les autres ! Nous, les supporters parisiens, on ne représentait donc rien pour toi ? Comment peux tu déclarer cette horreur : « Cela ne me pose pas de problème. Je suis persuadé que les supporters parisiens vont me comprendre ». Mais tu te fous de nous ? Comment veux-tu qu’on comprenne qu’un joueur à qui on était tant attaché et qui nous déclarait régulièrement son envie de revenir à Paris, signe dans LE club qu’il ne fallait pas ! Il y a tant de clubs en Europe, voire en Amérique du Sud et il faut que tu choisisses CELUI qui est notre ennemi.

Aujourd’hui, j’ai vu les photos de ta présentation officielle. Toi, avec ce maillot… Qu’Abriel ou Cissé le portent, je m’en fous. Mais le chouchou du Parc, je ne l’accepterai jamais.

« Je vous dis franchement j’ai vomi ».

Traitre. Tu ne mérites pas un mot de plus.

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Di Méco : « Heinze m’énervait, mais… »

Heinze : "Copenhague, le plus important"



DPPI

Pour Gabriel Heinze, l’OM doit d’abord penser à se qualifier pour les 8e de finale de la Ligue Europa. La rencontre face à Copenhague est donc le rendez-vous "le plus important" pour le défenseur marseillais... en attendant le déplacement à Paris, dimanche.
GABRIEL HEINZE, l’OM a-t-il déjà fait le plus dur en gagnant 3-1 à Copenhague ?
G.H. : L’équipe a fait quelque chose de très bien en l’emportant 3-1. C’est un très bon résultat. Mais je sais très bien que lorsqu’on parle de football, tout peut changer en dix minutes. C’est donc important de jouer ce match le plus sérieusement possible.
Vous n’avez pas participé à cette rencontre (Heinze était blessé à la cuisse). Avez-vous pu prendre des renseignements sur les attaquants auprès de vos coéquipiers ?
G.H. : Cette rencontre, je l’ai vue à la télévision. Mais j’ai pu parler de Copenhague avec Lucho. Il m'a dit qu’ils jouaient bien au ballon même s’il y avait des problèmes derrière. Je pense qu’il faut tout de même faire attention parce que ce sont souvent les petits détails qui font basculer un match.
Une élimination serait une grosse déception ?
G.H. : Un match nul nous suffit pour passer. Il ne faut pas l’oublier. Si on arrive à réaliser le même match que face à Nancy, on a une grosse possibilité de passer ce tour. On a fait des choses très bien dimanche dernier.
Comment vous sentez-vous après ce premier match depuis un mois ?
G.H. : Quand on s’arrête pendant un mois, ce n’est pas facile de reprendre. Mais ça va. La blessure est passée. En revanche, je me sens un peu fatigué. Mais je peux jouer. C’est au coach de décider car nous avons un autre match dimanche.
Justement, avez-vous déjà à l’esprit ce fameux Clasico ?
G.H. : Pour l’instant, le plus important, c’est Copenhague. On pense à cette rencontre et à la qualification. Paris arrivera après… C’est le plus beau match de l’année. Tout le monde a envie de disputer le Clasico.
Ce retour au Parc des Princes est-il particulier pour vous ?
G.H. : L’essentiel, c’est que l’OM l’emporte dimanche. On veut rester sur une bonne série. Je me concentre sur mon jeu et pas sur ce qui entoure la rencontre.
A quel accueil vous attendez-vous ?
G.H. : Le stade sera plein. C’est formidable de pouvoir jouer des matches comme celui-là. Et puis, je l’ai déjà dit mais j’ai passé trois années formidables à Paris. Maintenant je comprends aussi la réaction de certains supporters parisiens. Mais je dois donner le meilleur de moi-même pour mon club. Et tout faire pour gagner ce match. Je connais très bien l’importance de cette rencontre. Mais je ne vais pas jouer seul contre Paris ! Le match, c’est bien PSG face à l’OM.
Paris connaît une saison difficile. Vous avez fait le bon choix en signant à Marseille ?
G.H. : Vous savez, ça me fait mal de voir le classement du PSG. Parce que j’ai aussi cette équipe dans le cœur. Et pour le championnat de France, c’est quand même une bonne chose lorsque Paris est là.
Pourquoi le PSG a-t-il autant de difficultés à rester au plus haut niveau ?
G.H. : Je suis à Marseille aujourd’hui. Je ne sais pas quels problèmes rencontrent les Parisiens…
Pensez-vous que les supporters marseillais doivent se rendre à Paris ?
G.H. : L’ambiance est très impressionnante dans le stade du Parc des Princes. Mais ce n’est pas la guerre quand même ! Un match dure 90 minutes et au bout il y a la victoire, le nul ou la défaite. C’est tout.