Bonaventure Kalou

Roux veut recruter auxerrois

C’est dans les vieux pots que l’on fait les meilleures soupes. Visiblement, ce vieil adage plait à Guy Roux. Pour permettre à Lens de se qualifier pour la Ligue des Champions, l’ancien entraîneur de l’AJA souhaite compter sur des joueurs qu’il connaît bien.

Un ancien poulain de Guy Roux à Auxerre est sur la liste des joueurs susceptibles de rejoindre le Nord : Bonaventure Kalou. Auteur d’une saison plus que moyenne à Paris et n’entrant pas dans les plans de Paul Le Guen, l’Ivoirien est clairement sur le départ. D’autant que son salaire (180 000 euros par mois) plombe les finances du club. Portsmouth avait manifesté un intérêt il y a quelques jours. Sans suite. Reste à savoir à quel prix le PSG sera prêt à lâcher un joueur qui n’a jamais convaincu dans la capitale mais qui a coûté la bagatelle de 8 millions d’euros !

Kalou signe 3 ans à Lens



Après deux saisons passées au PSG, Bonaventure Kalou rejoint le Racing Club de Lens. L'attaquant international ivoirien passe sa visite médicale ce mercredi avant de signer un contrat de trois ans.

Comme annoncé par le président du PSG, Alain Cayzac, mardi, un accord a été trouvé entre le PSG et Lens pour le transfert de Bonaventure Kalou (29 ans). L'attaquant international ivoirien retrouvera Guy Roux chez les Sang et Or, entraîneur connu lors de ses deux années auxerroises. Le montant du transfert n'a pas été communiqué.

Kalou retourne à Auxerre

Bonaventure Kalou (30 ans) est de retour en France. Après avoir résilié son contrat avec le club des Émirats Arabes Unis, Al Jazirah, suite à un désaccord avec son entraîneur Lazlo Bolöni, l’ancien Parisien a décidé de revenir dans l’Hexagone.

Le Parisien révèle que l’international ivoirien (51 sels, 12 buts) veut rejoindre sa famille restée en France. Par ailleurs, Kalou s’entraînera avec l’AJ Auxerre afin de se maintenir en forme jusqu’en juin.

Libre, le joueur ne pourra cependant pas venir prêter main-forte aux Bourguignons, car il a déjà joué pour deux clubs cette saison.

Bonaventure Kalou, très loin du Ghana...



Il vit seul dans un appartement sans charme au 8 e étage d'un immeuble de verre d'Abu Dhabi aux Emirats arabes unis. De ses fenêtres, la ville-Etat s'étend entre désert et rivages du golfe Persique. Les journées s'étirent au rythme des appels à la prière des mosquées voisines.

Bonaventure Kalou (30 ans) est là pour quelques semaines encore. En froid avec son entraîneur Lazlo Bölöni, il a résilié lundi (lire nos éditions d'hier) son contrat de deux ans signé en septembre avec le club d'Al Jazira. Sa femme et ses enfants vont le rejoindre pour les vacances de février. A l'issue de ces deux semaines, il rentrera en France. Et devra patienter jusqu'en juillet pour trouver une nouvelle équipe.

Actuellement, Kalou s'entretient physiquement, se balade sur le front de mer et dans les centres commerciaux. Ou avale les programmes des chaînes françaises, dont la Coupe d'Afrique des nations. Son pays, la Côte d'Ivoire, notamment son petit frère Salomon, y brille.

"Une carrière pas à la hauteur de mon talent"

Kalou, lui, voit sa carrière filer sur la mauvaise pente. "J'essaie d'avancer. Peut-être que je n'ai pas fait les bons choix", glisse-t-il. Aucune amertume ne perce. Surtout pas celle d'avoir signé au PSG. "C'était un rêve de gosse. Je regardais le club à la télé à Abidjan, poursuit-il. J'ai rencontré des gens sympas et vécu de bons moments même si tout n'a pas été parfait. Mais il faut savoir dire stop quand tu ne le sens plus."

Si Kalou devait avoir un seul regret, c'est celui d'avoir rejoint Lens après le PSG au lieu de partir à l'étranger "se reconstruire". Lucide, il comprend que l'on puisse parler de gâchis, lui que ses partenaires présentent comme le joueur le plus doué qu'ils aient connu. "Ma nonchalance m'a joué des tours. Cela a été mal perçu, confie-t-il. Je n'ai pas eu une carrière à la hauteur de mon talent. C'est comme ça. La vie est une sorte de loto, parfois tu gagnes, parfois tu perds."

Trois personnes, dont un enfant de 14 ans, sont mortes au Ghana lors des manifestations de joie après la victoire dimanche en quart de finale de l'équipe nationale sur le Nigeria (2-1).