Revue de Presse

Yepes bradé à 1,5 M€ ?

Soumis cette saison à une rude concurrence, Mario Yepes, que Paul Le Guen ne semble plus juger indispensable, est toujours susceptible de quitter Paris. Selon le site Mercato 365, son prix serait de 1,5 million d'euros. Mais quel club serait preneur ?

L'entraîneur parisien semble désormais miser sur une charnière Camara - Bourillon. Derrière, poussent Traoré, Sakho, Mabiala et Mvoto, voire, pour dépanner, Digard et Armand. Le Colombien, qui vient tout juste de rentrer de vacances après une Copa America ratée, a-t-il encore sa place ? L'ancienne piste marseillaise a vité échoué. Les clubs espagnols parfois cités - Valence, Villareal, Real Majorque - n'ont en fait jamais contacté le PSG pour un transfert. Pourtant, ce dernier reste raisonnable : un million et demi d'euros serait demandé. Hélas, les performances récentes (saison gâchée par les blessures, les suspensions et les mises à l'écart, sans parler de la Copa America) et surtout le salaire mirifique du défenseur central (on parle de 300 000 euros mensuels) n'incitent guère les éventuels candidats...

Ratinho proche du PSG ?



A en croire la presse brésilienne, Rai aurait déniché, en la personne du jeune Eduardo Ratinho (à droite de la photo), le successeur de Mendy au PSG. Le club de la capitale négocierait actuellement avec les Corinthians pour transférer le joueur.

Eduardo Ratinho, 19 ans, joue au poste d'arrière droit offensif aux Corinthians. Régulièrement appelé chez les -20 ans Brésiliens, il fut un temps dans le viseur de Lyon, en début de mercato. Il aurait apparemment décidé de quitter son club à cause d'une prime non percue lors de la renégociation de son contrat. Mais, si certains médias brésiliens affirment que son arrivée à Paris est imminente, son agent préfère tempérer : "Pour l'instant, il n'y a rien d'officiel. Raí a montré l'intérêt du PSG, mais nous n'avons rien recu d'officiel et donc avant cela nous ne ferons pas de commentaires. Il y a cet intérêt, mais je passerai seulement l'information aux Corinthians quand j'aurai recu une proposition officielle."

Et Yepes dans tout ça ?
L’avenir de Mario Yepes n’est pas encore garanti à Paris. Loin s’en faut. A 31 ans, « Super Mario » sort d’une saison délicate. Car cette année, l’ancien Nantais aura tout connu : des méformes, des décisions arbitrales contraires et systématiques, avant de finir sur une grosse fracture du pied subie contre Marseille. Revenu dans le groupe avant la fin de la saison, Yepes aura beaucoup manqué à son club. Sauf qu’aujourd’hui, Paris a appris à vivre sans lui.

En recrutant Didier Digard, Grégory Bourillon et Zoumana Camara, Paul Le Guen a orienté son recrutement vers le secteur défensif. A un an de la fin de son contrat, Yepes voit donc débouler la concurrence. S’il n’a jamais fait partie de la liste noire (Mendy, Pancrate, Bueno, Kalou, Gallardo) dressée durant l’été, le Colombien sait donc que sa présence n’est plus indispensable.

Un transfert à 1,5 M€

Contrairement à Sylvain Armand et Jérôme Rothen, tous deux prolongés, Yepes n’a pas été reçu par sa direction. Le message est donc clair : soit il reste pour aller au bout de son contrat (2008), soit il trouve un autre club. C’est pourquoi son entourage se multiplie pour lui trouver une porte de sortie. Pendant longtemps, on a cru que l’Espagne serait sa future destination. Mais ni Valence, ni Villarreal, ni même le Real Majorque n’ont souhaité répondre malgré un transfert relativement abordable (le PSG a fixé le transfert à 1,5 M€).

Si le talent, la rage de vaincre et la personnalité de Yepes ne sont pas remis en cause, le Colombien n’a jamais prouvé sa valeur sur une grande compétition internationale. Mal remis de sa blessure, en manque de sensations, il a par exemple raté sa « Copa America ». L’autre raison est son salaire. Au PSG, Yepes touche plus de 300 000 euros par mois. A ces conditions, les candidats ne sont évidemment pas très nombreux.

Castelen choisit Hambourg

Le milieu de terrain de Feyenoord Romeo Castelen a signé un contrat de quatre ans en faveur d’Hambourg.

Romeo Castelen ne rejoindra pas la Ligue 1. Courtisé par Monaco et le PSG, le milieu de terrain néerlandais de Feyenoord s’est engagé ce lundi en faveur d’Hambourg pour une durée de quatre ans.

Le Besiktas sur Pancrate

Après le Hertha Berlin, un autre club étranger s’intéresse à Fabrice Pancrate (27 ans). Le Besiktas Istanbul,où a déjà signé, fin juin, l’ancien milieu défensif parisien Édouard Cissé, vient de transmettre une offre à l’attaquant du PSG.

La proposition porterait sur un contrat de trois ans, mais le club turc ne serait pas encore disposé à proposer à Paris l’indemnité de transfert espérée de 1 M€. En 2004, le PSG avait acheté Pancrate au Mans pour 2,5 M€ Son départ est devenu une priorité pour les dirigeants, ses tensions avec Paul Le Guen n’ayant pas diminué depuis son controversé et tardif retour de vacances.

Et si Mendy restait ?



Les recherches parisiennes au poste de latéral droit restant vaines, les dirigeants pourraient finalement conserver Bernard Mendy, auteur d’une préparation intéressante. Longtemps exclue, cette hypothèse est aujourd’hui à prendre en considération…

Chaque intersaison, la rengaine est la même. Le PSG cherche un nouveau latéral droit et ne veut plus entendre parler de Bernard Mendy. La séparation a été très proche à l’été 2006, lorsque le club de la capitale courtisait assidûment le Tunisien Hatem Trabelsi. Mendy s’était fait une raison. Contraint et forcé, il était en quête d’une porte de sortie. Mais le transfert de Trabelsi, atteint de gourmandise avérée, est tombé à l’eau et le natif d’Evreux est reparti pour un tour avec le club de son cœur.

Cet été, la question de l’avenir de Bernard Mendy a inévitablement resurgi. D’autant que les dirigeants parisiens ont claironné de concert qu’aucun élément ne serait retenu. Le problème, c’est que leur quête d’un nouveau latéral droit est jusqu’ici restée vaine. Plusieurs pistes ont été explorées, mais aucune n’a abouti. Tout ceci pourrait bien faire le jeu de l’international français.

Intéressé, le Celtic Glasgow n’avance pas

Mendy a réalisé une intersaison plutôt prometteuse. Serein, il a livré des prestations solides lors de plusieurs rencontres amicales, comme en témoigne sa partition face à Valence lors de l’Emirates Cup. Du coup, la donne a sensiblement évolué. Les dirigeants parisiens ne seraient plus aussi certains de vouloir cesser leur collaboration. En interne, il se murmure que confiance pourrait à nouveau être accordée à Mendy. L’idée n’en est encore qu’au stade embryonnaire, mais le voir prolonger (il est libre en juin 2008) n’aurait rien de saugrenu.

Le joueur, lui, est évidemment prêt à rester. Il adore Paris et clame son attachement au PSG à longueur d’interviewes. Mais comme sa situation reste précaire, ses agents continuent de démarcher d’autres écuries. Si jamais il venait à changer d’air, il s’orienterait vers un départ à l’étranger. La France (Monaco aurait un œil sur lui) ne l’attire guère. Prêté à Bolton en 2002-03, Mendy a gardé un faible pour le championnat anglais. En Ecosse, le Celtic Glasgow s’est manifesté sans pour autant transmettre d’offre. Et si Mendy restait un an de plus ?

Sans Gouffran, quel Mercato pour le PSG ?



La vraie-fausse venue du Caennais Yoan Gouffran a fait perdre du temps au Paris Saint-Germain mais le club de la capitale a déjà rebondi vers de nouvelles pistes.

Alors que Yoan Gouffran a finalement décidé de faire un petit peu de rab avec le Stade Malherbe de Caen, le Paris Saint-Germain va devoir revoir ses plans pour le Mercato. Mais avant de lancer la grande offensive, le club de la capitale, qui s’est déjà séparé de Pierre-Alain Frau, espère toujours trouver une solution pour Marcelo Gallardo (Besiktas, Borussia Dortmund, Atletico Mineiro, Portsmouth, Fulham), Bernard Mendy (Angleterre) et, dans une moindre mesure, Didier Digard (Angleterre).

En revanche, Mario Yepes (libre en juin), Grégory Bourillon (qui intéresse le Stade Rennais), Clément Chantôme et Amara Diané devrait encore patienter quelques mois avant de faire leurs valises. Paul Le Guen aurait, ainsi, défini quatre principaux axes pour son recrutement hivernal : 1 / Un milieu relayeur à la « Juninho » ; 2 / Un milieu offensif côté droit ; 3 / Un attaquant capable d’épauler (remplacer ?) Pauleta ; 4 / Et, selon les opportunités, un défenseur central pour préparer le départ de Mario Yepes au terme de la saison.

Renseignements sur Baretto (Reggina)

Dans l’entrejeu, le Paris Saint-Germain rêve de frapper un grand coup (Tiago, L. Diarra, Mavuba) mais, pour l’instant, les négociations ne décollent pas. Loin de là. Dernièrement, les dirigeants se seraient renseignés sur les conditions du Paraguayen Edgar Baretto (23 ans, Reggina). Sous contrat jusqu’en 2011, le Sud-Américain aurait également des pistes en Allemagne (Bayern Munich), en Angleterre (Tottenham) et en Espagne (Real Saragosse) mais les dirigeants calabrais comptent bien le conserver pendant encore quelques mois, au minimum…

En parallèle, dans un profil plus offensif, après la vraie-fausse venue du Caennais Yoan Gouffran, le PSG garde un œil sur Carlitos (26 ans, FC Bâle). Le Marseillais Karim Ziani, qui intéresse également le Racing Club de Lens et le FC Séville, a également le profil requis mais les dirigeants olympiens ne veulent pas entendre parler d’un prêt. L’international algérien ne quittera la Canebière que moyennant le versement d’un chèque en bonne et due forme.

Négociations pour Fred (Lyon)

Par ailleurs, Paul Le Guen rêve d’enrôler Fred. Pour le technicien parisien, l’international brésilien a toutes les qualités requises pour devenir le nouveau buteur du club de la capitale. Mais il y a un hic : le prix réclamé par l’Olympique Lyonnais pour lâcher son avant-centre. Paris serait, en effet, disposé à mettre près de huit millions d’euros sur la table alors que le sextuple champion de France a fixé la barre à quinze. Les deux parties vont devoir consentir quelques efforts pour que l’opération aille à bon port.

Fred a également des pistes avec le Betis Séville, l’Espanyol Barcelone, le FC Sao Paulo, Middlesbrough, le FC Santos et, à en croire certains échos de la presse italienne, l’AS Rome. En cas d’échec des négociations, le Paris Saint-Germain garde certains autres noms sous le manteau (Jovanovic, Quintana, Rukavina, Kezman, Y. Koné) mais Fred est, aujourd’hui, la priorité. Enfin, en défense centrale, le Paris Saint-Germain n’a pas abandonné la piste menant à Daniel Majstorovic (FC Bâle) mais le recrutement d’un défensif n’est, pour l’instant, pas une nécessité.

Le Guen : «Gouffran, la contrariété»

Paul Le Guen avoue que le volte-face de Joan Gouffran qui a décidé de rester à Caen l’a un peu contrarié.

«Nous avons eu la contrariété Yoan Gouffran. Nous aurions du le faire signer, mais cela ne s’est pas fait car il a décidé de changer d’avis, mais bon il est jeune. Nous avions un contrat moral, moralité il a fait son choix. Je pense qu’il faut être patient et faire confiance aux joueurs en place. Nous avançons tranquillement sur les autres dossiers avec la volonté de recruter et la venue de deux joueurs serait bien», a confié l’entraîneur parisien sur le site du Paris SG. Concernant l’absence de Marcelo Gallardo, «PLG» n’a pas souhaité envenimer la polémique : «Il est arrivé en retard. Il reprendra l'entraînement avec nous en début de semaine prochaine. Je regrette, mais je n’en fais pas plus qu’il n’en faut.»

killer59145 pour psgonline

Fred : « Je serais heureux de jouer à Paris »



Joint hier soir au téléphone, Fred, qui rentrera à Lyon lundi, est revenu sur sa situation avec l'OL. Il semble toujours résolu à l'idée de partir et avoue son intérêt pour le PSG.

Pourquoi n'avez-vous toujours pas repris l'entraînement avec Lyon ?
Je rentrerai lundi à Lyon. J'ai des propositions pour partir. On va discuter pour trouver des solutions. J'ai toujours envie de partir. Et l'OL a peut-être envie aussi que je parte.

Quelle est votre priorité ?
Je ne sais pas. Tout dépend des propositions. Je verrai ce qu'il y a de mieux pour moi.

Que savez-vous de l'intérêt du PSG ?
Paris est une grande équipe, un grand club, même s'il vit actuellement des moments pas trop faciles. Mais c'est un club qui a beaucoup de bons joueurs, un grand entraîneur et de belles structures. Je serais heureux d'y jouer. Mais il faut que tout le monde soit content dans l'opération. Lyon, comme moi.

Avez-vous déjà eu des contacts avec Paris ?
Il y a des petites choses. Mais rien de plus. Pour le moment, il me reste un an et demi de contrat à Lyon.

Avez-vous aussi des touches avec des clubs brésiliens ?
Oui, il y a des contacts avec Santos et São Paulo. C'est pour cela que mon frère, qui gère mes intérêts, est déjà à Lyon pour discuter avec les dirigeants et essayer de trouver une solution.

Est-il possible que vous restiez à Lyon ?
Il me faut un club où je puisse jouer et marquer des buts. Ce n'est pas un problème de concurrence. Mais j'ai besoin de changer pour retrouver la forme et l'enthousiasme.

YOAN GOUFFRAN « Je ne regrette pas mon choix »



Conscient d’avoir rompu un accord moral avec les dirigeants du PSG, Yoan Gouffran a calmement expliqué ses raisons de demeurer à Caen vendredi. Le contexte parisien et les bons résultats caennais ont fait pencher la balance.



Quand avez-vous pris la décision de rester à Caen ?
J’avais commencé à réfléchir un petit peu avant le match de Strasbourg (Ndlr : victoire de Caen, 2-0, le 22 décembre dernier) et je me suis vraiment décidé pendant les vacances.

Justement, au terme de ce match contre Strasbourg, beaucoup pensaient qu’il s’agissait de votre dernière sortie à D’Ornano. Vous saviez déjà à ce moment là que vous restiez à Caen ?
J’avais pris une grosse partie de la décision mais j’ai pris le temps des vacances pour être vraiment sûr à 100%.

Avez-vous eu le président du PSG Alain Cayzac au téléphone au moment de cette décision ?
Oui, je lui en ai parlé. J’ai aussi eu le coach (Paul Le Guen) ainsi qu’Alain Roche (responsable de la cellule recrutement du PSG). Je leur ai expliqué ma position. Ça s’est plus ou moins bien passé.

Etaient-ils déçus ?
Oui, forcément parce que je leur avais donné mon accord moral et donc ils ont mal pris ma décision.

Qu’est-ce qui vous a fait prendre cette décision en faveur du Stade Malherbe ? La très bonne position du SMC au classement de L1 en ce moment (4eme) ?
Oui, ça se passe bien en ce moment, tant collectivement qu’individuellement. On fait un beau parcours. C’est mon club formateur et c’est génial. C’est vrai aussi que la position de Paris n’est pas facile. Ce n’est pas évident, à mon âge, d’y aller dans un climat d’hostilité, avec tout ce qui se passe autour. Comme je l’ai dit, je pense que ça n’aurait pas été le meilleur choix pour moi en vue de m’épanouir.

« Un gros soulagement »

Comment cela s’est-il passé avec les dirigeants, l’entraîneur et les joueurs de Caen ?
Franck (Dumas, l’entraîneur) et les dirigeants m’ont toujours laissé le choix. Ils m’ont parlé et m’ont dit que le mieux pour moi, c’était de faire encore six mois ici et voir en fin de saison. Du côté des joueurs, ils ont aussi compris ma position et ils savent ce que le PSG représente.

Pensez-vous un jour jouer au PSG ?
Avec ce qui se passe actuellement, c’est un peu difficile. Mais je ne regrette pas mon choix d’être resté ici.

Pour un jeune joueur comme vous, votre choix est celui de la sagesse. Avez-vous été guidé par des anciens ?
Non, c’est vraiment personnel et je me dis que six mois - voire plus - ça ne peut que m’apporter parce que ça se passe bien pour nous. On s’amuse bien et ça se ressent sur le terrain.

Vous dîtes « six mois voire plus » alors que jeudi, vous disiez six mois tout court. Là encore, vous êtes en réflexion perpétuelle…
Non, c’est simplement que je suis sous contrat jusqu’en 2009 (Ndlr : Gouffran n’a pas prolongé et reste caennais dans les mêmes conditions qu’avant la trêve) et qu’on ne sait pas ce qui peut se passer. Si à la fin de la saison, je n’ai pas de club - ça peut arriver - et bien je continuerais ici.

Si le Stade Malherbe se qualifie pour la Ligue des champions, vous continueriez ici ?
(rires) C’est vraiment voir loin. L’objectif pour le moment, c’est le maintien et on verra comment ça se passe.

Comment vous sentez-vous aujourd’hui ?
C’est un gros soulagement parce que c’est vrai qu’une semaine avant le match de Strasbourg, ça commençait vraiment à beaucoup parler dans les journaux. Ça pèse. Et même si on essaie d’y faire abstraction parce qu’il y a des matchs à jouer, on y pense toujours. Le soir, avant le match, et même pendant le match.

« Je comprends que les dirigeants parisiens aient été vexés »

Rejoindre Paris était pourtant votre rêve.
J’ai toujours supporter ce club et la décision a été difficile à prendre. Je pense que la meilleure solution pour moi, c’est de rester encore un petit peu ici.

Si Paris n’avait pas été dans cette position au classement (16eme), vous y seriez parti ?
Oui parce qu’il y a vraiment tout pour réussir. Mais en ce moment, c’est difficile. Ici, j’ai l’habitude d’être dans un petit cocon familial. Les gens nous supportent et il n’y a que des gens bien ici.

Comment analysez-vous cette première partie de saison ? Vous souhaitiez partir à Paris en août, vos dirigeants ont refusé, puis Caen est remonté au classement et maintenant vous choisissez de rester en Normandie…
Le début de saison a été difficile pour moi au niveau sportif et extrasportif. J’avais envie d’aller au PSG parce que je trouvais qu’ils avaient construit une belle équipe tout simplement. J’avais une chance de jouer là-bas. Les dirigeants ont refusé et je l’ai mal vécu. Au début de saison, je n’ai vraiment pas été bon sur le terrain, c’était difficile pour moi. Mais j’ai gardé confiance en moi, j’ai continué à travailler et depuis deux mois, ça se passe mieux.

Les dirigeants parisiens ont mal réagi à votre choix. Ils estiment que vous avez cassé un accord moral.
Oui, je vous l’ai dit, il y avait un accord moral. Je comprends qu’ils aient été déçus et vexés mais dire du jour au lendemain qu’ils ne veulent plus de moi, c’est un petit peu abuser quand même.

Comment voyez-vous les six prochains mois au Stade Malherbe ?
Déjà, on va essayer de se maintenir le plus rapidement possible. On pourra peut-être viser un peu plus haut ensuite. Personnellement, j’aimerais marquer le plus de buts possible si je continue de jouer attaquant. Passer la barre des dix buts pour une première saison en L1, ce serait bien.

Si vous continuez à jouer attaquant…
Oui, parce que Franck (Dumas) fait l’équipe et peut-être qu’il me remettra à droite.

Ce repositionnement à droite, vous le vivriez mieux qu’en septembre ou octobre (Ndlr : Gouffran avait demandé à jouer en pointe en début de saison ; ce que Franck Dumas a mis du temps à lui accorder) ?
Il n’y a pas de problème. Du moment que je joue, c’est le plus important.

Sobis intéressé par le PSG

L’attaquant brésilien du Bétis Séville serait intéressé de rejoindre cet hiver le PSG afin de relancer sa carrière en Europe. Age de 22 ans, l’ancien grand espoir du football brésilien n’a jamais réussi à s’imposer en Espagne.

Selon la presse ibérique, Rafael Sobis rêve de rejoindre un jour le PSG. Pourquoi pas dès le mercato d’hiver. L’attaquant brésilien, qui fut la révélation de la copa libertadores 2006 qu’il remporta avec l’Internacional Porto Alegre n’est plus que l’ombre de lui-même depuis son arrivée en Europe. Seulement 7 buts inscrits en 44 rencontres. Un maigre bilan pour cet attaquant vif et racé qui compte 5 sélections en équipe nationale.
Mais le PSG a-t-il les moyens de débourser les 7 millions d’euros réclamés par le Bétis ? Le club brésilien du Gremio serait intéressé de récupérer Sobis mais le joueur préfère rester en Europe. Au cas où la piste Fred viendrait à s’effondrer, pourquoi ne pas miser sur Sobis ?

Fred se rapprocherait du PSG

Fred, l'avant-centre international brésilien de l'Olympique lyonnais, serait proche d'un accord avec le Paris Saint-Germain, selon le conseiller sportif de l'OL, Bernard Lacombe, dans des propos tenus sur le site Internet du club rhodanien.

Joint hier soir, Francis Melo, l'agent du joueur, assure n'avoir reçu « aucune proposition financière émanant du club parisien », même si le PSG a manifesté son intérêt à travers plusieurs contacts. Une rencontre pourrait se dérouler aujourd'hui à Lyon entre Melo et Alain Roche, le responsable du recrutement parisien.

PSG et Fred, ça avance doucement

De retour de ses vacances ce matin, Jean-Michel Aulas, le président de l'Olympique lyonnais, devrait vite se retrouver plongé dans la gestion du dossier de son attaquant Fred, attendu lui aussi aujourd'hui.

Hier, en leur absence, les négociations concernant l'éventuel transfert du Brésilien de 24 ans au PSG ont avancé à l'occasion de la rencontre à Lyon d'Alain Roche, responsable du recrutement du club de la capitale, et de Rodrigo, frère et agent du joueur.

Paris n'est pas seul sur le dossier

Selon un proche du dossier, le dirigeant parisien serait reparti assez déçu de son entrevue, essentiellement en raison de complications financières. « Mais les discussions vont continuer, ça veut donc dire qu'il n'y a pas eu blocage », rassurait-on en fin de journée du côté du club présidé par Alain Cayzac. Le PSG, qui a confirmé ne pas être en mesure de proposer mieux qu'une offre de prêt avec option d'achat ferme en fin de saison, attend désormais que Fred se rapproche de Jean-Michel Aulas. Paris sait qu'il n'est pas seul sur le dossier et qu'au Brésil Santos, mais aussi et surtout Sao Paulo se sont positionnés.

Par ailleurs, Francis, l'autre frère et conseiller de l'attaquant lyonnais, expliquait hier depuis le Brésil : « Rodrigo a fait le déplacement en Europe pour discuter avec tous les clubs intéressés et étudier toutes les propositions. Il n'y a pas que le PSG. Il a rencontré Alain Roche, comme il le fera avec les représentants des autres clubs. » Les prochaines heures et le retour du principal protagoniste devraient permettre à ce feuilleton d'opérer une avancée beaucoup plus significative.

Rukavina en cas d’échec pour Fred ?

Le Paris Saint Germain n’a qu’une seule idée en tête en ce moment, celle de finaliser l’arrivée de l’attaquant de l’Olympique Lyonnais Fred.

Le dossier s’annonçant néanmoins très complexe, le responsable du recrutement du club de la capitale Alain Roche, aurait une alternative. Il s’agit de l’attaquant de l’Hajduk Split (Croatie) Ante Rukavina (21 ans), qui a tapé dans l’oeil de la cellule de recrutement du club parisien.

Il y a deux ans lorsqu’il évoluait à Sibenik, l’Olympique Lyonnais et l’OM avaient manifesté leur intérêt pour le jeune joueur , sans conclure. Supervisé à plusieurs reprises par Alain Roche, le profil et les qualités de l’international Espoirs Croate, ont même les faveurs de certains dirigeants, qui mettent en avant le coût moins onéreux (3 à 4 millions €) que susciterait son arrivée en comparaison à celui de l’international Brésilien.

Si jamais les Parisiens avaient l’intention de faire aboutir le dossier, ils devront s’assurer au préalable que le joueur peut effectivement quitter son club.

En 2006, l’Eintracht Francfort pensait avoir conclu le transfert pour 4 M€. C’était sans compter sur les supporters croates, qui ont eu recours à la violence sur leurs propres infrastructures pour annuler l’opération.

Le champion du Chili peut-il se payer Marcelo Gallardo ?

Alors que le départ de Marcelo Gallardo (31 ans) vers le Brésil et l’Atlético Mineiro semblait acquis, un désaccord financier serait venu contrarier l’opération.

Il n’en fallait pas moins pour relancer l’intérêt des autres candidats au recrutement du meneur de jeu du Paris SG. Le site colombien Futbolred relaie que le club de Colo Colo serait entré dans la course. Des contacts très avancés existeraient entre le joueur et le quadruple champion du Chili.

Pourtant, s’il admet rechercher un joueur ayant les mêmes caractéristiques que Gallardo, l’entraîneur du club chilien a démenti l’arrivée d’el Muñeco au cours d’un entretien accordé à une radio locale, Radio Cooperativa.

De nombreux clubs ont manifesté leur intérêt pour l’ancien international argentin (Borussia Dortmund, Botafogo, DC United, etc..) mais aucun d’entre eux n’a paru en mesure de satisfaire ses attentes salariales. Rappelons que le salaire de Gallardo à Paris est de 150 000 euros par mois...

Le Paris SG aimerait boucler ce dossier au plus vite pour libérer sa masse salariale et enfin pouvoir s’attaquer au chantier des arrivées.