Mickaël Landreau

Coupet forfait, Landreau titulaire

Blessé à une main lors de la défaite en Ecosse, Grégory Coupet cèdera sa place dans le but des Bleus contre les Iles Féroé à Mickaël Landreau. Sébastien Frey sera sur le banc.

Grégory Coupet ne pourra tenir sa place mercredi à Sochaux contre les Iles Féroé. Le gardien de l'équipe de France s’est blessé à une main lors de la défaite en Ecosse (1-0) samedi dernier. Son forfait a été communiqué par la Fédération française de football dimanche soir sans plus de précision sur la nature de la blessure du joueur lyonnais. Le communiqué précisait également que Sébastien Frey avait été appelé par Raymond Domenech. Le gardien de la Fiorentina, qui rejoindra Clairefontaine lundi, prendra place sur le banc des remplaçants tandis que le gardien parisien Mickaël Landreau sera titulaire pour le quatrième match des Bleus dans les éliminatoires de l’Euro 2008. A cette occasion, l’ancien Nantais fêtera sa quatrième titularisation chez les A.

La joie de Landreau

Le gardien du PSG, Mickaël Landreau, sera titulaire face aux Iles Féroé avec l'équipe de France. Il a accueilli la nouvelle avec joie.

Sur le site de la FFF, Mickaël Landreau a fait part de sa joie après avoir appris qu'il serait titulaire face aux Féroé : «C'est une joie, un plaisir de jouer en tant que titulaire. Je vais me préparer comme d'habitude. On aura le monopole du ballon, il faudra passer ce verrou. Il faudra être attentif et toujours être dans le jeu. »

Landreau aura une petite pensée pour Grégory Coupet, forfait : « Ca fait partie de la situation. Ce n'est pas trop trop grave ce qu'il (Coupet, NDLR) a non plus. Il devrait vite se rétablir. Ca fait aussi partie du jeu même si on ne le souhaite à personne. On s'est échangé quelques mots et on était complice quand même. »

« Cette période sera bénéfique »



A peine arrivé, Mickaël Landreau a déjà l’impression de faire parti des meubles. Comme ses partenaires, le gardien parisien traverse une période difficile mais pense que cela lui sera profitable.

Mickaël Landreau, que vous inspire la situation actuelle du PSG ?
Même si à Paris, je savais que tout était plus dur, je ne m'attendais pas à vivre ces moments-là sur une durée aussi longue. C'est le plus mauvais départ de l'histoire du club. Bien sûr qu'on n'a pas envie de le vivre, ni même de l'imaginer. Mais on y est. On n'a été épargnés par rien depuis le début de la saison.

Comment réagissez-vous à ce départ ?
On doit se sentir tous responsables et prendre conscience de la situation. Moi, je vis les choses pleinement, comme si j'étais déjà au club depuis des années. Je m'investis totalement, je ne fuis pas. Aujourd'hui, on vit une période de crise, mais c'est là qu'il faut se serrer les coudes. C'est à travers l'unité et la solidarité du groupe qu'on pourra s'en sortir.

D’un point de vue personnel, quel bilan tirez-vous de vos premiers mois au PSG ?
Pour l'instant, je suis un peu frustré de ne pas apporter la petite chose en plus, ce côté décisif qui pourrait permettre à l'équipe d'avoir de meilleurs résultats. Mis à part ça, je suis assez content de ce que le PSG me fait vivre au quotidien parce que cette pression permanente m'oblige à faire un travail supplémentaire dans la concentration et la préparation des matchs.

Pensez-vous que cette période complexe vous servira ultérieurement ?
A long terme, cette période-là me sera bénéfique. Paris, c'est grandir. Certes, les résultats sont décevants, mais je continue à avoir confiance. Le bilan, je le ferai sur le temps, pas sur trois mois. Je suis venu ici pour un projet à long terme, j'ai signé quatre ans. Quand ça ira mieux, on se sentira plus forts d'avoir surmonté ça.

Continuez-vous de faire front derrière Guy Lacombe ?
C'est très important pour nous, joueurs, de sentir la confiance du président envers l'entraîneur. M. Cayzac l'a bien dit : il aurait pu être populaire de plein d'autres manières. Il faut voir au-delà de notre cas personnel et savoir résonner PSG sur le long terme. Se dire qu'à travers le travail et la mentalité, on va pouvoir relever la tête.

Que vous manque-t-il actuellement ?
On souffre d'un manque de confiance évident à certains moments. Mais c'est là qu'il faut rester soudés, que chacun fasse plus pour l'équipe au lieu de se regarder. Chaque personne a un rôle important à jouer dans un groupe. Le coach aussi. Aujourd'hui, on le met en première ligne, mais on est tous dans le même bateau. On n'est pas encore tués.