les face a face entre entraineur du PSG et l'OM
Laurent Fournier est en intérim au PSG. « On fera le point en mai ou en juin » avait déclaré le président Graille lors de la prise de fonction de l’ancien joueur. Un président qui planche déjà sur un éventuel remplaçant pour la saison prochaine.
1. Comment Fournier envisage sa situation contractuelle ?
Mardi 8 février. Laurent Fournier dirige la séance d’entraînement des jeunes de la CFA du PSG. A midi, il rentre chez lui et reçoit un appel du président Francis Graille qui lui demande s’il est prêt à prendre le groupe pro en mains. Il se rencontre le soir pour en discuter et tombe d’accord. Le voilà à la place de Vahid Halilhodzic… jusqu’en juin. Il sait très bien que l’aventure devrait se terminer à cette date.
2. Comment Fournier envisage son présent ?
« Je sais que ce sont les joueurs qui font l’entraîneur et pas l’inverse. Si nous remontons au classement, ce sera grâce à eux. Le coach, ce n’est que 10% d’une équipe. A moi de les emmener le plus haut possible mais ce sont les joueurs qui font le groupe. Le foot, ce n’est pas « moi » mais « on ». Il faut redonner confiance aux joueurs. Pour cela il faut qu’ils comprennent qu’ils sont capables de faire de bonnes choses. Ils doivent se faire plaisir. Ils ont besoin de jouer et de redevenir des compétiteurs. Le PSG doit retrouver une âme. » Ses propos parus dans But ! Paris datent de mi-février, quelques jours après sa prise de fonction. Depuis, rien n’a changé dans son discours, sauf peut-être après Ajaccio : « J’ai douté parce qu’ils mont fait douter. Je juge, je note, et je ferai mon rapport au président… »
3. Comment Fournier envisage son avenir ?
Son avenir ne dépend malheureusement pas que de lui. Son actuel président, Francis Graille, sera-t-il toujours là ? Un accord avec Canal Plus, toujours repoussé, aura-t-il lieu ? Sans réponses à ces questions, il est difficile d’en savoir plus sur l’avenir de Laurent Fournier. D’ailleurs, ce dernier ne s’y risque pas. Selon Francis Graille, Fournier pouvait être prolongé de deux ans. « On fera le point en mai ou en juin ». Même si certains joueurs ont fait part de leur désir de retrouver Fournier la saison prochaine, même si dans l’entourage du club il se murmure qu’il ne ferait pas une mauvaise solution… le président du PSG lui est parti à la recherche d’un nouvel entraîneur pour la saison prochaine. On évoque dans le désordre Guy Lacombe, Jean Tigana, Paul Le Guen, Ricardo, Gerard Houllier ou encore Carlos Bianchi.
4. Comment se passent les relations avec la direction ?
Tout se passe pour le mieux. Francis Graille est venu à plusieurs reprises au Camp des Loges, notamment après Ajaccio, pour soutenir Laurent Fournier. Le Président du PSG qui reste fidèle à ce qu’il avait déclaré lors de la nomination de Fournier à la tête de l’équipe pro : « La solution Laurent Fournier était pour moi toute naturelle. Il manquait à cette équipe, et peut-être aussi un peu à ce club, une âme. Il fallait donc à la fois quelqu’un qui soit de suite opérationnel afin de sauver ce qui peut encore l’être et qui connaisse bien cette équipe afin de mobiliser le groupe. Laurent Fournier connaît parfaitement le club. C’est l’homme de la situation. Il a remporté de nombreux trophées avec le PSG, dont une Coupe d’Europe. C’est un ancien du club et lorsqu’il parle d’amour du maillot il sait ce que cela signifie. J’espère donc qu’il transmettra cela à ses héritiers. »
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« Je me plais bien à Marseille. » Philippe Troussier dit apprécier son nouveau cadre de vie mais n’est pas encore sûr d’y rester la saison prochaine. Avec un contrat qui court jusqu’au 29 mai, le Sorcier Blanc et Pape Diouf décideront à l’issue du championnat si leur « mariage d’amour » se prolongera.
1. Comment Troussier envisage sa situation contractuelle ?
Officiellement, ne pouvant signer pour seulement six mois, Philippe Troussier et l’OM ont dû parapher un contrat de dix-huit mois. Mais pour Philippe Troussier, la situation est claire. Il a signé pour six mois. « Ces questions là reviennent assez souvent, peut-être trop souvent je trouve, explique-t-il. Je préfère retenir ce qu’a dit Pape Diouf. Nous avons un accord qui était de prendre une équipe en main en cours de route. Il avait été convenu entre les deux parties un contrat de six mois. L’objectif était d’obtenir des résultats et de qualifier l’équipe pour la Ligue des Champions. C’est net, c’est concret. Le club et moi allons complètement dans ce sens. J’ai donc un contrat à durée déterminée de six mois. Que je sois premier ou dernier du championnat. Il n’y aucune clause de classement. Je voulais ça. J’ai posé mes conditions. On est d’accord sur ces problèmes-là. Le contrat ne pèse rien. Je prends l’exemple de Vahid à Paris : c’est l’exemple concret qu’un contrat n’a pas de valeur. C’est seulement fait pour se défendre. »
2. Comment Troussier envisage son présent ?
« L’idée, c’est de se concentrer sur la fin de la saison. Je m’inscris sur la durée au niveau de la projection. Je me vois mal être ici, faire mon travail, prendre ma douche et rentrer chez moi. Je pense que je m’investis dans l’idée de construire quelque chose. Je suis associé à une partie de ce projet qui touche l’équipe première. Je suis satisfait des conditions dans lesquelles je travaille. Mon seul interlocuteur en interne est Pape Diouf et ça se passe très bien. »
3. Comment Troussier envisage son avenir ?
« Le plus important, c’est l’avenir de l’OM. Pas l’avenir de l’entraîneur. L’avenir de l’OM, c’est tout un ensemble à prendre en compte et pas seulement l’entraîneur. A quoi bon parler de l’entraîneur quand on voit que Vahid Halilhodzic a signé quatre ans : il n’a pas fait quatre ans ! Le plus important n’est pas la durée de l’entraîneur mais de savoir comment l’équipe de Marseille s’inscrit sur la durée. Moi, j’ai un contrat de six mois. Mon avenir, c’est le 29 mai et le match de Bordeaux. Et le classement qu’on aura. A partir de là, on verra si les parties sont prêtes à s’assembler et se mettre d’accord sur la suite. Je m’en tiens aux propos de Pape Diouf et on ne revient pas là-dessus. Mon avenir est lié aux intérêts du club et son équipe, de son classement et des objectifs à atteindre. A partir de là, les cartes seront brassées et on déterminera ensemble une nouvelle politique technique. Aujourd’hui, je m’inscris dans l’esprit de construire cela et après, on verra en fin d’année comment ça se passe. »
4. Comment se passent les relations avec la direction ?
« La tendance, d’après les propos de tout le monde, c’est qu’on attend des garanties. On attend de voir comment l’équipe se comporte dans les quatre prochains matchs. On y verra plus clair. Si Pape Diouf veut me garder, c’est un mariage d’amour. Vous avez déjà vu une femme se marier avec un mari s’ils ne sont pas d’accord ? Je suis en phase avec le club et nous nous projetons sur avenir. Est-ce que l’avenir se fera avec moi ? C’est une question à poser aux dirigeants. Pape Diouf l’a dit. Je peux terminer sixième et être l’homme de la situation et terminer deuxième et ne pas être l’homme de la situation. »
Dans La Provence, Diouf indiquait le 17 mars : « Vous savez, Philippe peut ne pas atteindre l’objectif et être tout de même l’homme de la situation, capable de continuer. Il peut également qualifier l’OM et ne pas trouver un terrain d’entente avec le club. Je le répète, nous n’en sommes pas encore là. De toute façon, s’il souhaite continuer avec nous, il lui suffit de pousser la porte de mon bureau et de dire « Pape, je reste ». Nous discuterons alors plus précisément de ses souhaits. » Thierry Delabrosse, le directeur général, déclare lui n’avoir qu’à « se féliciter de Philippe Troussier. C’est un formidable capitaine de bateau. Mais de toute façon, ce n’est pas moi qui doit l’appeler mais Pape, qui est en charge du secteur sportif. »
