[1] Grégory Coupet

Coupet : « Nous sommes dans le vrai »

Grégory
Coupet va disputer son premier classico. Le gardien parisien se confie
avant ce choc, dimanche à 21h00 au Stade Vélodrome.

Greg, dans quel état d’esprit te trouves-tu après la défaite à Toulouse (1-0) ?
« C’est une grosse déception car nous étions dans le vrai.
Malheureusement nous ne sommes pas parvenus à être décisifs. On prend
un but par match et, dans le même temps, on a du mal à marquer. Nous
n’avons pas les ingrédients pour tuer un match. On a les intentions, le
jeu, la volonté et l’état d’esprit, mais il ne nous manque que ce petit
but. »

Le PSG vient de prendre trois points sur quinze possibles…
« Sur les cinq derniers matches, c’est vraiment très très juste,
surtout par rapport à nos ambitions. Mais j’estime qu’on est dans le
vrai. On produit de bonnes prestations et on fait un travail
extraordinaire à l’entraînement. L’ambiance du groupe est très saine.
On bosse bien et on est solidaire. Cela serait bien que ça paye et que
ça se voit un peu plus sur le plan comptable. »

Guillaume Hoarau s’est blessé à Toulouse et vient allonger la liste des blessés depuis l’entame du championnat…
« C’est un très gros coup dur. Depuis le début de saison, on n’est pas
épargné par tous ces petits pépins physiques. Quand tu vois la phlébite
de Papus (Camara), qui est quelque chose d’assez rare, la blessure
d'Erdind... En ce moment, on est un peu dans le dur. Il faut faire le
dos rond et se persuader que le travail effectué est vraiment très bon.
Le club s’est structuré de fort belle manière. On a des hommes en place
qui sont compétents et une super ambiance au sein du club. Maintenant,
il faut qu’on soit récompensé de tout ça. »




Tu vas disputer ton premier classico dimanche prochain. Qu’est-ce que cela représente pour toi ?
« J’avoue ne pas être très fan de ces matches où les tensions sont
exacerbées. En même temps, je suis super excité de vivre un tel
évènement. Un classico reste un classico. Les derbies Sainté-Lyon sont
extraordinaires aussi. J’ai hâte de découvrir ça. Au niveau du jeu, on
va rencontrer une équipe fabuleuse avec un effectif de dingues et un
coach que j’apprécie et respecte. C’est un grand plaisir de jouer de
tels matches. »

Que penses-tu de l’effectif marseillais ?
« Offensivement, il y a du beau monde. Je vais découvrir Brandao, je
connais les qualités d’Hatem (Ben Arfa) et Niang est également un
joueur fabuleux, tout comme Morientes d'ailleurs. Défensivement, c’est
costaud. Ils ont l’air plutôt complets dans leur effectif. Maintenant,
il faut savoir gérer tout ça. Ils doivent aussi enchaîner un match tous
les trois jours. A nous de confirmer sur les belles promesses qu’on a
montré dans le jeu, sur notre volonté de jouer et de pratiquer un beau
football. »

PSG.FR

La défaite du Paris-SG au Parc des Princes contre
Nice (1-0) samedi soir a fait très mal au moral des troupes d'Antoine
Kombouaré, qui avaient pourtant retrouvé le sourire la semaine dernière
à Sochaux. Très amer, le gardien parisien Grégory Coupet (Photo Presse-Sports) a tenu à réagir après la rencontre. Attention, ça pique : «Quand
on n'arrive pas à gagner contre Nice à la maison, on ne va pas aller à
Marseille en pleine confiance. Le coach avait les boules. Il n'est pas
le seul. On a pris une belle «chiasse», c'est normal. On connaît le
coach, il va être très tendu avant le match à Marseille», a insité l'ancien Lyonnais. La rencontre en elle-même restera «une grande désillusion» pour toute l'équipe.




«Est-ce inquiétant ? Bien sûr»


«C'est
une défaite qui ne bonifie pas la victoire à Sochaux et qui va nous
faire passer quinze jours difficiles. Il y avait de l'engouement et
beaucoup d'espoir chez les supporteurs, mais une fois de plus, on n'a
pas su dominer les débats comme il fallait. On joue, on crée, on
développe, mais on ne marque pas. On peut parler de malchance, mais il
faut dire les choses: il y a aussi de la maladresse», a avoué Coupet avant de pointer du doigt son attaque, stérile : «Ça
fait un moment qu'offensivement, comme défensivement, on n'est pas
efficaces. Il faut être plus durs entre nous et réagir au plus vite.
Est-ce inquiétant ? Bien sûr». (AFP)


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A dix minutes de la fin de la rencontre face à Auxerre, le gardien Grégory Coupet a dû sortir, blessé à la cheville. Sur une action apparemment anodine, en voulant sauver un corner, le portier s'est retourné la cheville et les images laissent à penser que la blessure pourrait être grave. Il s'agit probablement d'une fracture de la jambe gauche. Dès la fin du match, Coupet a été transféré à la Pitié-Salpêtrière. (Photo Presse-Sports)

Avec Clément Lacord, au Parc des Princes
francefootball.fr

Coupet, un coup d’arrêt définitif ?
29 nov. 2009 - Par Maxifoot




Deux ans après sa grave blessure au genou, Grégory Coupet a de nouveau été sévèrement touché face à Auxerre. Le gardien parisien souffre d'une fracture de la cheville gauche, qui met probablement un terme à sa saison. A bientôt 37 ans, cette nouvelle blessure pourrait même sonner le glas de sa carrière.
Auxerre-Paris Saint-Germain, 83e minute. En voulant empêcher un ballon de sortir en corner, Grégory Coupet se plante le pied dans le sol et s'écroule. L'image est terrible. La jambe gauche du gardien parisien effectue un angle anormal. «J'étais proche de l'action. J'ai vu l'os sortir sous la chaussette» , dira même Sylvain Armand après la rencontre. Evacué sur une civière, l'ancien Lyonnais prend sans tarder la direction de l'hôpital de la Pitié-Salpêtrière. Le verdict tombe rapidement. L'ex-international tricolore souffre d'une fracture de la cheville gauche. Un nouveau coup très dur pour le dernier rempart du club de la capitale, deux ans après sa grave blessure au genou. Au cours de l'été 2007, Coupet était en effet victime d'une rupture du ligament latéral interne du genou gauche. Celui qui gardait alors les cages de l'OL n'effectuait son retour à la compétition qu'en janvier 2008.
S'il ne tardait pas à revenir à un bon niveau, Coupet ne recouvrait pourtant jamais toute l'étendue de ses qualités, celles qui faisaient de lui le meilleur gardien français avant cette blessure. Et ce n'est pas sa saison 2008-09 quasi blanche à l'Atletico Madrid (6 matchs de Liga seulement disputés) qui allait lui permettre de retrouver toutes ses sensations. En signant au PSG cet été, l'ancien Lyonnais gagne pourtant son pari. Auteur de prestations très honorables, Coupet s'impose rapidement comme l'un des leaders de sa formation. Après la victoire de son équipe contre Auxerre (1-0), Antoine Kombouaré, s'il assure faire complètement confiance à son gardien remplaçant Apoula Edel, était très affecté par la blessure de son portier titulaire.

«Cette blessure a choqué tout le monde»
«J'ai vu les images et ça fait froid dans le dos. On perd un super joueur mais on perd surtout un super mec. Il va falloir faire sans, regrettait déjà l'entraîneur parisien. Certaines fois, mes défenseurs se sont peut-être un peu trop reposés sur lui. Ca va les pousser à être beaucoup plus concentrés à l'avenir. J'ai confiance en Edel. Vous savez, j'ai insisté pour qu'il reste cet été quand il était sollicité et qu'il voulait partir. A lui de jouer sa carte.» Robin Leproux était lui aussi marqué par la grave blessure de Coupet. «Nous n'avons pas pu savourer cette victoire et nous attendons désormais le temps d'indisponibilité de notre gardien, qui est un moteur dans le groupe. Dans le vestiaire, il n'y a eu aucune manifestation de joie car cette blessure a choqué tout le monde» , soulignait le président parisien.
La question est maintenant de savoir si Grégory Coupet parviendra à récupérer de cette blessure. A bientôt 37 ans, le portier parisien pourrait d'ores et déjà faire une croix sur le reste de sa saison et ne manquera pas d'éprouver de grandes difficultés à retrouver tout son potentiel physique. Mais depuis le début de sa carrière, l'ancien Lyonnais montre une force de caractère qui pourrait lui permettre de surmonter ce nouveau coup dur. Qu'on soit supporter parisien ou non, on souhaite forcément à Coupet de revenir sur les terrains. L'ex-international tricolore ne mérite pas de finir sur cette sortie.