Revue de Presse

Dimanche 8 Janvier

Le Parisien

PSG a fait son travail

Face à de modestes amateurs, les Parisiens ont fait la différence, hier, à Lens. Guy Lacombe a pu tirer des enseignements intéressants de cette partie, à commencer par le talent de Cristian Rodriguez. Lens (Pas-de-Calais) DE L'UN DE NOS ENVOYÉS SPÉCIAUX


COMME TOUJOURS, il y a ces images de footballeurs inconnus devenus d'éphémères héros d'un public qui s'identifie à eux. Malgré une logique défaite face au PSG, les joueurs de Vermelles sont restés une dizaine de minutes sur la pelouse de Bollaert. Sous une ovation méritée, certains n'ont pas réussi à contenir une émotion qui n'a cessé de croître ces derniers jours.
Vermelles est tombé avec les honneurs et avec un panache étonnant pour une équipe de Division d'Honneur. Pendant près d'une heure, et malgré l'ouverture du score précoce de Pauleta (8 e ), cette petite équipe a perturbé le « grand PSG », qui n'a pourtant pas pêché par suffisance. D'ailleurs Guy Lacombe avait aligné son équipe type. « Les joueurs ont été à la hauteur de l'événement, résume Jean-Pierre Houilliez, l'entraîneur vermellois. On ne les a pas regardés jouer, on a joué. On est déçu, mais je suis fier de l'image qu'on a donnée du club. » Paris a tremblé. Pas longtemps, certes, mais le match aurait pu prendre une vilaine tournure pour les hommes de Guy Lacombe si, avant la pause, la frappe de Sébastien Dautriche avait connu un autre point de chute que le poteau d'Alonzo (39 e ).

« Vermelles nous a chahutés »

« 1-0 à la mi-temps, c'est presque bien payé pour nous, reconnaît Jérôme Alonzo. Dans le jeu, ils se sont mis à notre niveau pendant quelques minutes. Nous, il fallait qu'on se mette à leur niveau mentalement. A la mi-temps, le coach est resté cool. Il savait qu'en mettant un coup d'accélérateur, on ferait la différence. » Pauleta et Dhorasoo cèdent leur place à Bueno et Semak et le jeu du PSG va sensiblement s'améliorer. La partie bascule avec un but d'Armand (51 e ). Vermelles lâche alors ses dernières forces dans un stade conquis par tant de courage. Mais à dix minutes de la fin, Rothen dépose un centre sur la tête de Bueno qui marque (78 e ). L'intenable Cristian Rodriguez conclut un slalom géant par un superbe quatrième but (83 e ). « Heureusement qu'on a vite marqué, reconnaît Guy Lacombe. Sinon, on aurait été en difficulté. Vermelles nous a chahutés, je comprends pourquoi ils ont éliminé Créteil. Pour avoir joué ici, je connais les vertus des Ch'tis. Ils ont du coeur et du courage, ils ont lutté comme des chiens et sont venus nous saluer dans le vestiaire. » Ils n'en sont pas ressortis les mains vides. « Je suis rhabillé de la tête au pied en tenues de gardien et de joueurs de champ, se réjouit Sébastien Hotte, qui est sorti vainqueur de deux face-à-face avec Pauleta. Guy Lacombe m'a félicité pour ma séance de tirs au but contre Créteil, c'est vraiment sympa. Je suis marqué à vie par ce que je viens de vivre, c'est comme la naissance de ma fille. » Pour Paris, ce 32 e de finale de la Coupe de France restera anecdotique. Les esprits sont déjà ailleurs. Avant de grimper dans le bus, le sourire de Guy Lacombe s'est quelque peu estompé : « Maintenant, on a la tête à Toulouse. Ce sera beaucoup plus dur que nos deux premiers matchs. » Là-bas, on verra si le potentiel du PSG version Lacombe est digne des ambitions du président Blayau.


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La renaissance de Rodriguez


CINQ MINUTES plus tôt, il avait été le premier à soulever son ami et compatriote Carlos Bueno, auteur de son premier but avec le PSG, le troisième de la rencontre hier. Et puis, comme si cela ne lui suffisait pas, Cristian Rodriguez se lance, à la 83 e minute, dans un exploit personnel digne de Ronaldinho : percée, dribbles et coup de patte du gauche pour glisser la balle sous le ventre du gardien. L'attaquant peut recevoir, à son tour, les félicitations de ses partenaires.

« Il a été tranchant »

A cet instant, tous ignorent sans doute que son dernier but en compétition officielle remonte à la fin janvier 2005, lors de Uruguay - Chili (1-1) avec les moins de 20 ans. Mais l'essentiel n'est pas là. Cristian Rodriguez vient d'en finir avec la malédiction qui s'est abattue sur lui ces derniers mois (interdiction de jouer en raison d'un conflit avec son ancien club Penarol) et surtout mercredi, lorsqu'il a appris que sa titularisation contre Sochaux (3-1) était impossible, à cause d'un problème administratif lié au retour de prêt du Brésilien Paulo Cesar (quota de hors communautaire dépassé). Le départ définitif de Vedad Ibisevic à Dijon, jeudi, lui a permis d'être à nouveau qualifié. « Il a 20 ans et il va jouer encore dix ans, alors il n'allait pas nous embêter pour un match manqué ! », lance Jérôme Alonzo, chambreur, avant d'ajouter : « Il a réalisé un match intéressant. On sent qu'avec Carlos (Bueno) ils ont faim. Quand il aura joué une dizaine de matchs, il lâchera la balle encore plus vite et ça fera bim-boum ! Techniquement, quand on voit son but, on sent qu'il est un peu à l'aise... » Guy Lacombe apprécie aussi : « C'est un apport supplémentaire. Il a été malheureux durant un bout de la partie car une DH française, c'est toujours difficile à passer. Mais, au fil du temps, il a eu plus d'espaces et a été tranchant dans les dernières vingt minutes. » Lecteur de CD à la main, Rodriguez affiche une joie discrète : « Je suis très content. Avec Carlos Bueno, nous avons envie de rendre au club son soutien. » Modeste MBami conclut : « Tout le monde pense du bien de lui. Il peut nous apporter. Au coach de savoir l'utiliser, mais ce soir (hier) il nous a faits du bien. »


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Le car des Tigris attaqué

LE CONFLIT entre supporters des tribunes Auteuil et Boulogne n'en finit pas de s'enliser dans la violence. Hier, vers 15 heures, alors qu'il se trouvait immobilisé à un feu rouge dans le centre-ville de Lens, le car transportant une cinquantaine de membres des Tigris Mystic (Auteuil) a été caillassé par des supporters rivaux (Boulogne Boys, Kar Sud d'Auteuil et quelques Indépendants) armés de barres de fer. Le pare-brise a été endommagé et des drapeaux ont été dérobés dans l'une des soutes à bagages.
Au coup d'envoi, une partie des supporters a voulu s'en prendre de nouveau au Tigris Mystic mais le solide cordon de sécurité les séparant les en a empêchés. « Cela n'augure rien de bon pour l'avenir », déclare un responsable des Tigris. Le prochain déplacement, jeudi à Toulouse (où les ultras Parisiens s'étaient déjà « illustrés » le 21 décembre avant un match de Coupe de la Ligue), pourrait encore être prétexte à de nouveaux débordements.

Samedi 14 Janvier

Le Parisien

Lacombe secoue ses joueurs

L'entraîneur parisien n'a pas digéré la défaite à Toulouse (1-0) jeudi et l'a fait savoir aux joueurs hier. A ses yeux, ces derniers ont grillé leur joker. Il leur demande de se reprendre au plus vite.


AU PSG, les entraîneurs changent, les méthodes aussi. Fini les débriefings express de Laurent Fournier au lendemain des matchs. Guy Lacombe, le nouveau patron technique parisien, préfère, comme à l'époque de Vahid Halilhodzic, prendre le temps de pointer et d'analyser les prestations de son équipe.
Hier, avant l'entraînement décalé de 10 heures à 11 heures, Lacombe s'est adressé, pendant une quinzaine de minutes, à son effectif. Seuls les dix-sept joueurs retenus pour le déplacement dans la Ville rose étaient là. Le discours du technicien parisien a été à la hauteur de la déception provoquée par le premier revers de son mandat. « Guy était très agacé », témoigne un salarié du camp des Loges. Lacombe, plus que le résultat, n'a pas du tout apprécié le comportement de ses joueurs jeudi soir à Toulouse. Il le leur a dit sur un ton ferme. « Certains en ont vu d'autres... », a-t-il rigolé, hier, à l'issue de sa conférence de presse afin de dédramatiser son intervention face aux joueurs. Devant les journalistes, pendant près de vingt-cinq minutes, il a pris soin de mesurer ses propos. Souriant et calme, l'ancien entraîneur de Sochaux n'a pas voulu accabler sa troupe publiquement, n'hésitant pas à assumer une partie des erreurs ayant conduit à la défaite.

« Je m'excuse pour le spectacle offert aux supporters »

Pourtant, le spectacle auquel il a assisté, le non-respect des consignes et le manque d'envie l'ont profondément énervé. Ainsi, il ne s'explique pas que Pauleta et ses coéquipiers n'aient pas davantage démontré la volonté et la motivation de conquérir une deuxième place de la L 1 qui leur tendait les bras après les résultats de leurs concurrents, la veille. En substance, Lacombe a affirmé ne plus vouloir « voir un tel comportement ». « Il nous a dit que l'on avait grillé notre joker vis-à-vis de lui, raconte un joueur. Que c'était la dernière fois qu'il acceptait de telles défaillances individuelles, et que s'il n'avait pas trop voulu charger untel ou untel, la prochaine fois il le ferait de façon individuelle. » Visiblement conscients de leurs lacunes et de leur manque de professionnalisme, les joueurs, hier, ont quitté le décrassage sans un mot. Seuls Sylvain Armand et Lionel Letizi ont eu le courage de regarder en face la médiocrité de l'équipe. « Je veux simplement dire que je m'excuse pour le spectacle offert aux supporters qui ont payé leur place, déclare, sincère, le gardien parisien. Si je pouvais, je les rembourserais. » Au volant de son 4 x 4 allemand, Armand s'est livré assez longuement. « Lacombe tient le même discours que Fournier, mais en plus corsé, avoue le latéral gauche, auteur d'une sortie convenable jeudi soir. L'entraîneur a pointé notre manque d'engagement, il a confié que ce n'était pas normal que les Toulousains soient plus agressifs que nous. » Les errements constatés à Toulouse sont les mêmes que ceux qui ont plombé le travail de Laurent Fournier. Les mêmes qui ont conduit aux défaites cuisantes à Saint-Etienne (3-0) et à Auxerre (2-0) et fragilisé la situation du PSG au classement. Guy Lacombe ne veut pas vivre ça.


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« Il faut que chacun donne plus »
GUY LACOMBE, entraîneur du PSG


AU LENDEMAIN de la défaite à Toulouse (1-0), le coach parisien exige beaucoup plus de ses joueurs, en particulier au plan de l'engagement collectif.

Qu'avez-vous dit aux joueurs que vous avez réunis ce matin (hier) ?
On ne devait pas perdre ce match à Toulouse.
Le but, c'est une action sur laquelle on peut aller marquer, on perd le ballon, ce qui peut arriver, mais si cela se produisait, on avait prévu quelque chose qui n'a pas été fait. Je le prends aussi pour moi parce que je leur avais demandé ce jeu vers l'avant. Mais je veux des joueurs encore plus compétiteurs. Ce n'est pas possible de perdre un match comme ça. Il faut que chacun donne plus.

Dans quel registre ?
Dans tous les domaines, notamment sur le plan mental. On ne peut pas atteindre les objectifs en ne donnant qu'une partie de soi-même. A l'extérieur, le joueur attend beaucoup de l'autre et pas trop de lui-même. Or, chacun doit amener sa contribution maximale car à l'extérieur, c'est toujours plus difficile.

Ce qui explique le décalage entre les prestations à la maison et en déplacement ?
Il faut que l'on arrive progressivement à développer une combativité et un acharnement à gagner que l'équipe n'a pas pour le moment. Cela demande une prise de conscience. C'était l'objet du discours de ce matin (hier).

« C'est un problème d'assimilation, comme à l'école »

S'agit-il d'un problème psychologique ?
Sur ce que je vois, non. Ce sont eux qui ont les solutions, ils le savent. Il leur faut surtout une volonté collective. On a un plaisir immense à réaliser des choses à onze. J'ai l'impression qu'à Paris ce n'est pas tout à fait le cas.

C'était aussi le constat fait par votre prédécesseur dès les premières défaites de septembre...
Peut-être même avant. C'est un constat récurrent. J'ai vu certaines lacunes. A eux d'en tirer les conséquences et de faire le nécessaire. Le staff technique va tout mettre en oeuvre pour les aider à l'entraînement, dans le jeu, mentalement. Il existe un tel décalage entre ce qu'on veut faire et ce qui est réalisé sur le terrain. Reconnaissez aussi que le temps nous a manqué pour travailler la fluidité ou le jeu.

Pourquoi Cristian Rodriguez, connu pour ses qualités d'élimination balle au pied, n'était-il que 17 e homme à Toulouse ?
Je demande à l'équipe de jouer le plus collectivement possible. C'est plus un choix conjoncturel que définitif. On compte beaucoup sur lui. Mais face au milieu aligné par Toulouse, il aurait été très compliqué pour lui de s'exprimer.

Le groupe est-il plus malade que vous ne le pensiez ?
On est à Paris. Les joueurs ont des droits mais aussi des devoirs. Les devoirs d'une grande équipe, c'est de donner tout ce que l'on a et même plus. Dans certaines grandes équipes, quelques-uns qui n'étaient pas de grands joueurs ont fait de grandes carrières. Le maillot du PSG n'est pas si facile à porter. Se surpasser, c'est d'autant plus sympa de le faire pour l'équipe. Ce sont des garçons intelligents qui ont un très bon niveau de football. C'est un problème d'assimilation, comme à l'école. Cela devrait arriver. On peut plus. J'attends une réaction des joueurs contre Troyes.

Lundi 16 Janvier

Le Parisien

Pancrate sort Paris d'un mauvais pas

Le pire a été évité : un but de Pancrate dans les ultimes secondes a réglé le sort d'un match où les joueurs de Guy Lacombe ont encore une fois montré deux visages distincts. Au classement, Paris s'accroche à la 4 e place.


IL S'EST FAIT 35 118 nouveaux amis en 73 minutes puisque même les supporters troyens ont dû l'apprécier. Cristian Rodriguez a sublimé ce PSG - Troyes de toute sa classe. Parfois trop individuel, il a également frôlé le génie, sortant sous les vivats d'un Parc des Princes qu'il a déjà mis dans sa poche.
Dès la 22 e seconde du match, on a compris que l'Uruguayen serait dans un grand soir après un slalom dantesque dans la défense auboise. Le show a duré (presque) toute la rencontre. C'est grâce à lui que Paris devait obtenir un penalty dans le temps additionnel de la première mi-temps, transformé par Pauleta (45 e + 2). « Il a des trucs à lui qui sont déroutants », reconnaît Lacombe, qui l'avait renvoyé en tribune, 17 e homme, à Toulouse jeudi dernier, un choix qui n'avait pas fait l'unanimité au sein du club. Mais le PSG sait aussi gagner sans lui. Sorti à la 73 e minute à cause d'une cheville enflée après un choc en première période, il a vu son remplaçant, Fabrice Pancrate, arracher la victoire d'un Paris enfin joueur en seconde période (90 e + 4). La grande affaire de ce match restera donc son temps additionnel. « C'est peut-être dans ce genre de difficultés qu'un groupe peut naître, raconte Guy Lacombe. Ce scénario est fédérateur pour une équipe. C'est l'occasion de passer un pacte d'objectifs et d'ambitions. C'est un déclic, peut-être un signe du destin. Cela devrait interpeller les joueurs pour la suite. »

« J'ai vraiment vu de bonnes choses, les joueurs ont agi »

Hier, ceux-là ont résumé le bilan de leur saison - domicile et extérieur - en un seul match. La première période n'a finalement été que le prolongement du pensum infligé aux spectateurs à Toulouse. La deuxième, emballante à partir de l'égalisation troyenne, est l'incarnation de ce que le Parc veut maintenant voir en permanence. Elle confirme que le PSG ne pourra s'en sortir que par le jeu. « Au vu de notre deuxième mi-temps, cela aurait été très très dur de ne pas dominer Troyes. On a produit du jeu, il y a eu des renversements, de la percussion intérieure, on a obtenu beaucoup de coups francs. J'ai vraiment vu de bonnes choses. Les joueurs ont agi », résume Lacombe. Prenez le calque opposé et vous avez la première mi-temps avec quelques scandales individuels à la clé : Dhorasoo et Semak, notamment. Lacombe semble presque d'accord pour le premier, beaucoup moins pour le second : « Je lui ai dit (à Dhorasoo) à la pause d'être plus haut, d'aller vers l'avant. En deuxième, il est là ! En revanche, je suis déçu que le public s'en prenne à Sergeï. Par la passe, il peut accélérer le jeu. On sait tous que ce n'est pas Diego Maradona mais c'est un joueur de collectif, d'équipe. Moi, je l'aime beaucoup. » Il faudra apprendre à décrypter la rhétorique du nouvel entraîneur parisien, plus élogieux avec Semak qu'avec Rodriguez... Le match d'hier lui rappelle surtout que sa mission est épineuse et le travail à accomplir, gigantesque. Peut-être les joueurs sont-ils encore en phase d'assimilation de ses nouvelles méthodes mais cette semaine n'aura pas fourni beaucoup d'indications sur les possibilités du club de finir 2 e . Une défaite à Toulouse (1-0), une victoire dans les arrêts de jeu contre Troyes quand Bordeaux s'est débarrassé en trois jours d'Auxerre et de Monaco, deux rivaux directs, sur le même score (1-0). Et c'est quand le Parc s'est mis à chanter « Laurent Fournier, Laurent Fournier » que Pancrate a donné la victoire aux siens... « Il y a un chanteur qui parle de liberté de penser », s'amuse Lacombe, que cette absence d'état de grâce n'a pas l'air d'inquiéter. C'est vrai qu'il a d'autres soucis.

Vingt-quatre supporters parisiens de l'association d'Auteuil les Kar Sud ont été interpellés hier soir à l'extérieur du Parc des Princes. Si aucun incident majeur n'a été relevé, l'ambiance est malgré tout restée très tendue. Les interpellés n'avaient pas pu accéder à leur tribune car bloqués par des membres des Tigris. Ces derniers ont quitté le stade sous escorte policière. Par ailleurs, les Supras ont fait savoir qu'ils souhaitaient rester en dehors du conflit qui oppose plusieurs associations de supporters du PSG.


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Rodriguez monte en puissance

PARIS a aligné un 4-2-3-1 modulable en 4-4-2 avec Rodriguez en soutien de Pauleta, Semak couloir gauche et Landrin à droite. Volontaire, le PSG s'éteint au fil des minutes, l'étreinte se desserre, le jeu s'étiole par manque de mouvements et de décalages. Troyes contrôle un adversaire sans idées ni génie à l'exception de Rodriguez, percutant et virevoltant.
L'Uruguayen fait d'ailleurs basculer le match en fin de première période. Mais une nouvelle erreur de concentration sur un corner douche les ambitions parisiennes. Dans les arrêts de jeu, Pancrate délivre le Parc.

Letizi (4). Un bel arrêt sur une frappe de Nivet (9 e ) détournée en corner. Le reste de sa première période a été calme. Une sortie complètement manquée sur le but égalisateur (50 e ).

Mendy (5). Il n'a pas connu les mêmes difficultés qu'à Toulouse. Mais il a encore été gêné par la puissance de Ba et la vitesse de Grax. Il s'est battu et s'est montré devant. Averti (25 e ).

Rozehnal (5). Serein, présent dans les duels, le défenseur tchèque a soigné le plus souvent sa relance. Statique sur le but troyen. Il ne pèse pas en attaque.

Yepes (5). Une première période tranquille, où il a bien contenu les attaquants adverses. Mais il est absent au marquage de Ba sur l'égalisation (50 e ). Offensif en fin de match, il est totalement impliqué dans l'action qui amène le but de la victoire.

Armand (5). Le latéral gauche n'a pas été trop ennuyé hier, l'attaque troyenne privilégiant l'axe et le côté droit. Il a tenté d'aider offensivement sans toujours faire le geste juste.

Landrin (4,5). Milieu droit hier, il a été assez discret mais il se bat sans relâche et tente de faire la différence en phase offensive. Il manque quand même de spontanéité.

MBami (6). Sur la lancée de ses dernières performances, le Camerounais a fait la loi à la récupération. Présent physiquement, il s'est efforcé de jouer simple et vite. Encore des ballons mal ajustés mais plusieurs ouvertures bien senties. Averti (17 e ).

Dhorasoo (3,5). Une perte de balle au milieu qui entraîne un coup franc dangereux pour l'Estac. C'est son seul fait d'arme de la première période. Il a beaucoup taclé et récolté un avertissement (44 e ). Un rendement insuffisant.

Semak (4,5). Milieu gauche à la place de Rothen, blessé, le Russe a été irrégulier. De bonnes combinaisons sur son couloir avec Armand. Quelques occasions, une tête (59 e ) et une frappe (61 e ). Suppléé par Dja Djedje (83 e ).

Rodriguez (7). Le meilleur Parisien hier soir. Enfin un joueur qui provoque et qui élimine. Sur l'une de ses percussions, il obtient un penalty. Du déchet dans son jeu mais une débauche d'énergie énorme. L'Uruguayen a été de toutes les occasions franches de son équipe (1 r e , 54 e , 69 e , 70 e ) plaçant même sa tête plusieurs fois. Remplacé par Pancrate (73 e ) sous une ovation, qui délivre le Parc (90 e + 4) d'une frappe du gauche.

Pauleta (6,5). Quelques ballons reçus mais pas toujours bien négociés. Il n'en demeure pas moins un joueur décisif : il inscrit son 14 e but sur penalty et offre la passe décisive à Pancrate.

A Troyes, l'équipe s'est montrée solidaire et a défendu crânement sa chance pour obtenir le nul. Matuidi est prometteur.
L'arbitre, M. Kalt (4,5), a bien tenu le match. Mais des décisions parfois discutables. Au coeur d'une polémique avec les joueurs troyens au coup de sifflet final (lire page suivante) .


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« Ça fait du bien »
FABRICE PANCRATE, buteur décisif du PSG

ENTRÉ À LA PLACE de Cristian Rodriguez pour les vingt dernières minutes du match, Fabrice Pancrate a inscrit le but de la délivrance dans les dernières secondes.

Qu'avez-vous ressenti en marquant le but de la victoire ?
Une grande délivrance au terme d'un match difficile.
Les Troyens avaient repoussé toutes nos attaques et plus le temps avançait, plus ça devenait compliqué. Quand j'ai le ballon, je repense à toutes nos occasions manquées et j'ai l'impression que toute l'équipe pousse derrière moi. Je me dis : Si tu ne la mets pas, c'est mort . Je contrôle du droit, je frappe du gauche, je crois que Le Crom la touche mais ça rentre quand même. Sur le coup, je ne savais plus où j'étais. Je me suis dit ouf ! Pour le collectif, c'est énorme, ça fait du bien.

« Il faut tirer les leçons de cette soirée pour ne pas se faire avoir une prochaine fois »

Cette victoire a été obtenue dans la douleur...
Ce n'était pas évident, Troyes a égalisé très vite sur sa seule occasion. Les matchs au Parc seront de plus en plus durs. Il faut tirer les leçons de cette soirée pour ne pas se faire avoir une prochaine fois. Je voyais déjà un match nul qui n'aurait satisfait personne. On aurait encore eu la pression avec l'obligation d'aller gagner à Nice. Ces trois points arrivent comme un soulagement.

Pensez-vous avoir répondu aux attentes de votre entraîneur ?
On a montré qu'on avait les crocs. J'ai senti l'équipe conquérante. On n'a jamais lâché même si, dans le jeu, on a parfois été défaillants en balançant quelques ballons. Ce matin (hier) , on ruminait encore notre défaite à Toulouse. On s'est dit qu'on avait grillé notre dernier joker, qu'on n'avait plus le droit de se louper d'ici à la fin de saison. Sinon, c'était foutu pour la deuxième place.

Vous étiez remplaçant après deux titularisations consécutives. Etait-ce difficile à vivre ?
Je m'attendais à débuter, j'étais en pleine possession de mes moyens, mais le coach a fait un autre choix. En même temps, dans le contexte actuel, c'est une bonne chose que tout le monde puisse mettre la main à la pâte.

Vous jouez, vous marquez. Vous n'envisagez plus de partir ?
Pour l'instant, la question ne se pose pas. Le coach m'accorde sa confiance. J'ai confiance dans cette équipe du PSG et les échéances qui nous attendent sont motivantes. Après, dans le football...


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Lacombe veut recruter

C'EST L'INFORMATION de la soirée d'hier. Guy Lacombe souhaite se renforcer à l'occasion du mercato qui se terminera le 31 janvier prochain à minuit. « Je sais quel poste je veux, on va voir ça avec Jean-Michel (Moutier).
Mais je réserve la primeur de l'information à ceux qui peuvent payer. On va étudier les possibilités. » Le technicien parisien serait prioritairement en chasse d'un attaquant, et si les finances le permettent d'un milieu défensif. Lors de son arrivée fin décembre à Paris, l'ancien entraîneur de Sochaux avait dit vouloir observer son groupe avant de prendre des décisions. « On ne recrutera pas pour recruter », avait ajouté en écho Jean-Michel Moutier. Ce week-end, Eric Pécout, membre de la cellule recrutement du PSG, était aux Pays-Bas. Il a été vu, hier, au match Vitesse Arnhem - Feyenoord Rotterdam. Depuis plusieurs semaines, les dirigeants parisiens pistent deux joueurs de Feyenoord : Romeo Castelen, milieu droit international néerlandais, et l'attaquant Dirk Kuyt. Le profil de ce dernier plairait à Lacombe. Mais son prix est très élevé, environ 8 M€. Un point sera fait aujourd'hui entre l'entraîneur parisien et ses dirigeants. Une arrivée pourrait être liée à un départ. Sergueï Semak, titulaire hier mais rarement utilisé, est demandé par des clubs français et russes. Son indemnité de transfert est estimée entre 2 et 2,5 M€.


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L'arbitre a-t-il insulté les Troyens ?

COUP DE SIFFLET final. Les joueurs troyens foncent sur Philippe Kalt, l'arbitre, et semblent vouloir en découdre. Le sifflet international doit être escorté par des membres du service de sécurité et plusieurs délégués de la Ligue de football professionnel (LFP) pour rejoindre son vestiaire.
Motif de cette sortie houleuse ? « Lorsque Christian Nadé est allé lui dire que le temps d'arrêt de jeu était dépassé, l'arbitre lui a répondu : Va te faire voir, fils de p..., s'insurge Georges Ba, le buteur troyen. Si un joueur dit ça à un arbitre, il est suspendu cinq matchs. C'est inadmissible. » Christian Nadé nous a confirmé hier soir au téléphone cette version des faits, sans vouloir pour autant la développer.

« Des propos mensongers et diffamatoires »

Les images télé montrent les joueurs de Jean-Marc Furlan particulièrement surexcités. Sont-ils irréprochables ? Pour Juan-Luis Montero, le latéral droit aubois, pas de doute : les torts sont d'un seul côté : « On demande du respect. Quand un arbitre insulte un joueur, c'est grave. En douze ans de carrière professionnelle, je n'avais jamais entendu ça. Je pense par ailleurs que M. Kalt ne se serait jamais permis de dire ça à Pauleta. » Outre ces insultes, les visiteurs dénoncent un arbitrage favorable aux Parisiens. « On a bien vu qu'il leur accordait des coups francs à répétition », peste Le Crom. Mis en cause, Philippe Kalt réfute en bloc ces accusations. « A 300 %, je m'inscris en faux contre les propos des Troyens, qui sont mensongers et diffamatoires, martèle l'Alsacien. Je ne me permettrai jamais de parler de la sorte. Si je veux être respecté, je dois être respectable. J'en profite pour souligner leur attitude incorrecte et agressive après le coup de sifflet final. Je ferai un rapport complémentaire à l'attention de la commission de discipline. Heureusement que les stadiers étaient présents pour m'aider à quitter le terrain. La menace était réelle. Après coup, j'ai demandé à un joueur la raison de leur colère, il m'a répondu que j'avais laissé jouer trop d'arrêts de jeu. Je suis désolé : cinq changements et une civière, ça fait quatre minutes. » La commission de discipline de la LFP devrait prochainement entendre tout ce petit monde pour tenter d'y voir plus clair et prononcer d'éventuelles sanctions.

Mercredi 18 Janvier

Le Parisien

Ça se précise pour la télé du PSG

Marseille et Lyon disposent déjà de leur propre chaîne de télévision. Ce n'est pas le cas du PSG, qui en est encore, sur ce dossier, au stade de simple projet. Une prise d'antenne semble pourtant envisagée pour septembre 2006.


NETTEMENT distancé par Lyon en championnat, le PSG l'est aussi dans l'utilisation de son image. Autorisés à revendre les images de leurs matchs pour une diffusion en différé, soucieux d'être opérationnels s'ils obtiennent, un jour, la propriété individuelle de leurs droits d'image, les clubs français qui ne possèdent pas encore leur propre chaîne de télé s'activent pour exploiter au mieux ce nouveau vecteur de communication. L'OM et Lyon ont pris une avance considérable en lançant respectivement OM tv et OL TV, deux chaînes qui ne sont aujourd'hui toujours pas rentables.
D'autres, comme Toulouse, Lens, Saint-Etienne, voire Bordeaux, ne restent pas inactifs. Propriété de Canal +, diffuseur exclusif du Championnat de Ligue 1, le PSG est paradoxalement très en retard dans ce domaine. Le club de la capitale s'est contenté de repousser, en 2005, une approche de la chaîne Paris Première. Vieux serpent de mer, le dossier PSG TV devrait connaître une avancée significative dans les prochaines semaines. En juillet, Alexandre Bompard, directeur des sports du groupe Canal + et membre du conseil de surveillance du PSG, a confié le dossier à Karl Olive, ancien directeur de la rédaction des sports de Canal +. « Si on s'y met rapidement, prendre l'antenne en septembre 2006, c'est possible », confie ce dernier. Après une étude de six mois, ce proche de Michel Denisot présentera l'ensemble de ses projets à la direction du PSG une fois son « business plan » achevé. Les dirigeants parisiens devront alors opter pour l'un des trois modèles suivants et le présenter à Canal pour accord.

S'adosser à une chaîne qui existe déjà.
Avant de lancer OL TV, Lyon a commencé par diffuser ses programmes sur TLM (Télé-Lyon-Métrople), la chaîne hertzienne locale. S'adosser à une chaîne qui existe déjà est un bon moyen de se lancer rapidement et à moindres frais. Plusieurs chaînes pourraient servir de support aux diffusions en différé des matchs du PSG, obligatoirement couplés à une production propre (sujets magazines, flashs info, débats en plateau...) d'une durée au moins équivalente, comme le stipule le règlement audiovisuel de la Ligue de football professionnel pour la période 2005-2008. La facilité serait de s'appuyer sur l'une des chaînes du groupe Canal + (Sport +, Canal + Sport ou iTÉLÉ), voire Paris Première. Autre option, le Conseil supérieur de l'audiovisuel (CSA) envisage de lancer un appel à candidatures pour la création d'une chaîne de télévision à vocation locale sur la région parisienne. Avec 900 000 supporters identifiés en Ile-de-France (2 millions en France), le PSG pourrait envisager un partenariat avec cette chaîne, si elle voit le jour.

Partager les coûts avec un autre club.
L'idée est de mutualiser les moyens pour réduire au maximum les coûts de production, avec une régie centralisée à Paris et des unités de réalisation localisées dans chaque ville. Lens et Saint-Etienne explorent cette voix (voir ci -dessous) . D'autres clubs (Nantes, Auxerre, Rennes, Strasbourg) pourraient les rejoindre. La seule charge qui ne pourrait être partagée est le coût du transport de l'image (650 000 € par an et par chaîne). « L'avantage de la mutualisation, c'est la baisse des coûts, commente Karl Olive. L'inconvénient, c'est qu'on cohabite et qu'il faut être certain de s'entendre durablement avec ses partenaires. C'est une solution à moyen terme. »

Posséder sa propre chaîne.
C'est la solution la plus prestigieuse, la seule digne du standing de Paris, mais la plus coûteuse, avec un budget annuel estimé à 4,5 millions d'euros. « C'est le prix de l'indépendance, assure Karl Olive. Cette solution est le meilleur moyen de suivre le chemin des grandes chaînes de clubs, françaises et européennes. » Pour animer l'antenne 24 heures sur 24 entre deux rediffusions de matchs, la rédaction du PSG pourrait s'appuyer sur les entraînements des professionnels, avoir un accès privilégié aux joueurs, mais aussi parler des autres équipes du club (CFA, Gambardella, féminine). Le PSG peut également s'appuyer sur trente ans d'images archivées, dont il est propriétaire. Enfin, d'anciens grands joueurs, comme Raï, pourraient intégrer la rédaction.


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Hier. Repos.

Aujourd'hui. Entraînement à 10 heures au camp des Loges.

Infirmerie. Rodriguez (cheville droite), Rothen (cuisse gauche), Badiane (genou gauche), Dja Djedje (cheville gauche).

Absents. Kalou, Dramé, Ateba (CAN).

Suspendus. Rothen samedi à Nice, Dhorasoo à Strasbourg le 28 janvier (24e journée).

Rendez-vous. Nice - PSG, 23e journée de L 1, le 21 janvier à 20 heures au stade du Ray, à Nice.

Jeudi 19 Janvier

Le Parisien

Canal + va-t-il enfin se décider ?

APRÈS SEIZE MOIS d'études et de réflexion, aucune décision concernant le futur centre d'entraînement du PSG n'a encore été prise. Lorsqu'il avait été nommé à la tête du PSG, il y a deux ans et demi, Francis Graille avait relancé ce dossier (jugé « prioritaire » par les plus hautes autorités de Canal +, actionnaire unique du club), estimant qu'il était impératif d'offrir aux joueurs et au staff des infrastructures dignes de ce nom. Depuis, pas moins de 17 sites ont été prospectés.
Au début de la saison 2005-2006, les dirigeants parisiens avaient assuré qu'une décision serait prise en septembre. Missionnée pour mener à bien ce projet, la société Consulting Sports a bouclé son travail et proposé in fine trois villes, toutes situées dans les Yvelines, susceptibles d'accueillir le nouveau centre : Noisy-le-Roi, Saint-Germain-en-Laye et Poissy. Chaque candidature possède des avantages et des inconvénients. Le terrain proposé par Saint-Germain-en-Laye est un ancien site d'épandage de la Ville de Paris. Il doit être dépollué, ce qui demande près de dix-huit mois de travaux avant d'être constructible. Poissy offre la plus grande surface, mais elle est actuellement classée « terrain agricole ». Pour pouvoir y construire un centre d'entraînement, il faut modifier le schéma directeur de la région Ile-de-France puis le plan local d'urbanisme. Proches du golf de Saint-Nom-la-Bretèche, les terrains de Noisy-le-Roi sont plus chers, mais immédiatement constructibles. Des trois, cette ville est la plus proche du Parc des Princes (14 kilomètres).

Un conseil d'administration du PSG la semaine prochaine

Certes, l'investissement, environ 18 M€ hors prix d'achat des terrains, peut faire hésiter les décideurs. Mais il est possible de faire appel à des investisseurs privés, prêts à acheter les terrains et à construire les infrastructures pour ensuite les louer au PSG, avec un bail de plusieurs décennies. Le club ne serait pas propriétaire de ses murs, mais, au final, l'investissement s'avérerait abordable. Laurent Platini, bras droit de Jean-François Meaudre, président du directoire du PSG, a peaufiné le dossier jusque dans les moindres détails. Celui-ci étant définitivement bouclé, la question est aujourd'hui de savoir qui décide de quoi et quand. Selon nos informations, les trois sites retenus ont été validés puis présentés à Canal +. La semaine prochaine se tiendra un conseil d'administration du PSG, avec la présence annoncée de Bertrand Méheut, PDG du groupe Canal +, où la question pourrait être abordée (voire tranchée ?). C'est en tout cas ce que l'on espère du côté du PSG puisqu'il faudra bientôt donner des réponses aux services d'Etat et aux municipalités concernées. Quelle que soit la stratégie de Canal + vis-à-vis de sa filiale (vente ou pas vente), un centre d'entraînement flambant neuf serait un actif qui permettrait de valoriser le club. Mais en attendant, au camp des Loges, les joueurs continuent leurs allées et venues en camionnette entre les terrains et les vestiaires...


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Haddad reste au PSG

RUDY HADDAD ne sera pas prêté à Nancy. Le jeune attaquant parisien a essuyé, hier, un refus catégorique de Guy Lacombe. « Il est hors de question qu'il parte, a déclaré l'entraîneur du PSG.
Une équipe, ce n'est pas seulement onze joueurs. On a besoin de lui. » Cette décision a déçu Jacques Rousselot, le président de Nancy. « C'était pratiquement fait, mais Lacombe a mis son veto, a-t-il regretté. Haddad avait pourtant très envie de nous rejoindre. » Concernant Sergeï Semak, le PSG a confirmé avoir reçu une offre très intéressante d'un club russe. Les discussions se poursuivent avec son agent, qui était présent hier au camp des Loges.

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Hier. Séance de deux heures : footing, passes courtes, exercices devant le but.

Aujourd'hui. Entraînement à 10 heures au camp des Loges.

Infirmerie. Rothen (cuisse), Badiane (genou), Rodriguez (cheville) semble se rétablir plus vite que prévu.

Absents. Kalou, Dramé, Ateba (CAN).

Suspendus. Rothen samedi à Nice et Dhorasoo à Strasbourg le 28 janvier (24e journée).

Rendez-vous. Nice - PSG, 23e journée de L 1, samedi 21 janvier à 20 heures au stade du Ray, à Nice.

Vikash Dhorasoo et Edouard Cissé ont écourté leur entraînement. Le premier se plaint du mollet droit, le second a vu sa douleur à l'adducteur gauche se réveiller.

Le centre de formation du PSG vient d'être requalifié en catégorie 1 par la Fédération et le ministère de la Jeunesse et des Sports.

Vendredi 20 Janvier

Le Parisien

« J'ai la tête au PSG »
RUDY HADDAD, milieu offensif du PSG

VINGT-QUATRE HEURES après avoir vu s'envoler ses espoirs de prêt à Nancy, Ruddy Haddad a effectué une bonne séance d'entraînement marquée par quelques frappes puissantes dont il a secret. Puis il est revenu sur sa situation.

Comment avez-vous appris que vous ne seriez pas à Nancy ?
Lors du stage à Marcoussis, fin décembre, le coach m'avait déjà dit qu'il voulait que je reste. Mercredi, le coach m'a opposé un non catégorique et définitif. J'ai essayé de lui dire que je voulais y aller. Il m'a répondu qu'il lui était impossible de me laisser partir. D'un autre côté, je préfère ça à un entraîneur qui m'aurait lancé : « Tu peux y aller, je m'en fous. »

Avez-vous des regrets ?
C'est dommage car il s'agissait d'une équipe de L 1 qui m'aurait permis de jouer, de m'éclater. Maintenant, j'ai la tête au PSG. Je vais continuer à travailler pour gagner ma place. La seule chose, c'est qu'à Nancy j'aurais augmenté mes chances de participer à l'Euro espoirs avec l'équipe de France. Mais bon, le plus important, c'est le club.

Quel est votre état d'esprit ?
Ce n'est pas la fin du monde. J'espère que ma situation s'améliorera et que je pourrai m'exprimer davantage que depuis le début de saison.


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Dhorasoo, un forfait de plus!

SON FOOTING écourté mercredi matin ne laissait rien présager de bon. Hier matin, Vikash Dhorasoo ne s'est pas entraîné du tout et, en début d'après-midi, son forfait pour le déplacement à Nice était officialisé. Le milieu de terrain souffre d'une fibrose au mollet droit et il rejoint la liste déjà longue des Parisiens indisponibles pour cause de blessure (Rothen, Badiane, Dja Djedje, Rodriguez) ou pour Coupe d'Afrique des nations (Kalou, Ateba, Dramé).
Et pour la première fois de la saison, Paris devra se passer de la totalité du trio Kalou-Dhorasoo-Rothen.

Rodriguez fixé aujourd'hui

Vikash Dhorasoo a en fait été touché le 4 janvier, lors de la rencontre contre Sochaux (3-1). Serrant les dents et n'ébruitant pas l'affaire, l'international avait été aligné une mi-temps en Coupe de France contre Vermelles (4-1), puis avait disputé l'intégralité des matchs contre Toulouse (défaite 2-0) et Troyes (2-1). A chaque fois, son rendement avait été très décevant. Guy Lacombe lui avait malgré tout maintenu sa confiance. L'entraîneur connaissait le mal du milieu et avait plusieurs fois discuté avec lui pour savoir s'il se sentait en état de jouer. Il tenait surtout à aligner l'un de ses leaders pour ces matchs importants pour Paris. Sentant son joueur perturbé par son tracas physique, il lui a finalement proposé de se soigner complètement tout en sachant qu'il devra aussi se priver de ses services la semaine prochaine à Strasbourg, où Vikash Dhorasoo sera suspendu. L'ancien Milanais dispose ainsi de quinze jours pour se rétablir et devrait effectuer son retour le 1 e r février en Coupe de France contre l'AJ Auxerre. La seule lueur d'espoir apparue hier matin vient de Cristian Rodriguez. Annoncé indisponible pendant quinze jours, lundi soir, par le staff médical, l'Uruguayen a couru et retouché la balle. Aujourd'hui, il testera sa cheville droite pour savoir s'il peut ou non figurer sur la feuille de match à Nice. Mais Lacombe ne prendra pas de risques. Carlos Bueno espère aussi être du voyage mais, hier, il a écourté sa séance dans les premières minutes, grimaçant en se tenant le haut de la cuisse gauche. Du coup, Guy Lacombe a été obligé de demander à ses gardiens remplaçants Mohamed Benhamou et Nicolas Cousin de prendre part aux oppositions dans le champ pour faire le nombre. L'entraîneur parisien a néanmoins pu travailler tactiquement en alignant Mendy-MBami-Semak-Pancrate en milieu de terrain (de droite à gauche). Pauleta et Yepes ont ensuite quitté les terrains sans participer aux exercices devant le but. Paris fait sans doute bien de préserver ses pièces maîtresses.

La commission de discipline de la Ligue de football professionnel a décidé de convoquer M. Kalt, arbitre principal de la rencontre PSG-Troyes (2-1) dimanche en L 1, ainsi que Montero, Ba et Nadé, joueurs de Troyes, pour sa séance du jeudi 26 janvier. Les arbitres assistants MM. Cazali et Taxil et les deux délégués de la LFP sur le match sont également convoqués. Ronan Le Crom, gardien de but de l'Estac, fait l'objet d'une demande d'explication. A l'issue du match, des joueurs de Troyes se sont rués vers l'arbitre. Certains ont affirmé que Philippe Kalt les a alors insultés, ce qu'a démenti l'intéressé.


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La commission de discipline de la Ligue de football professionnel, réunie hier, a pris de nombreuses sanctions financières contre les clubs dont les supporters ont utilisé des engins pyrotechniques : 3 000 € d'amende pour le PSG, 5 000 pour Lyon, 6 000 pour Marseille, 7 500 pour Ajaccio... Sont également sanctionnés Saint-Etienne, Bordeaux, Toulouse, Strasbourg, Metz, Monaco et Lens.


José Aloisio, l'attaquant brésilien de São Paulo, pourrait rejoindre le Betar Jérusalem (L 1 israélienne).


Hier. Opposition, centres, exercices devant le but. Cissé, remis de sa douleur aux adducteurs, a pris part à la séance.

Aujourd'hui. Entraînement à huis clos à 14 h 30 heures au camp des Loges puis départ vers Nice en avion.

Infirmerie. Dhorasoo (mollet droit), Rodriguez (cheville droite), Rothen (cuisse gauche), Badiane (genou gauche), Dja Djedje (cheville gauche).

Absents. Kalou, Dramé, Ateba (CAN).

Suspendus. Rothen à Nice, Dhorasoo à Strasbourg (24e journée).

Rendez-vous. Nice - PSG, 23e journée de L 1, demain à 20 heures au stade du Ray, à Nice.

Guy Lacombe a rencontré les associations officielles de supporters mercredi soir au Parc des Princes.

PSG - Auxerre, 16e de finale de la Coupe de France, se déroulera mercredi 1er février, à 17 heures, au Parc des Princes (en direct sur TF 1).

Franck Dja Djedje, qui souffre toujours de sa cheville gauche, restera aux soins aujourd'hui et se fera examiner par le professeur Saillant lundi prochain.