Revue de Presse

Lundi 13 Mars

L'Equipe

Paris popu

LE FOOTBALL parisien est à la chronique sportive ce qu’est Nicolas Sarkozy à la chronique politique. Quand on ne sait sur quoi titrer, il suffit d’écrire en gros les trois lettres du PSG et ça fait la rue Michel. En dire du bien, en dire du mal, peu importe. Avec Paris, on est toujours gagnant. Paris qui gagne et ça booste les ventes. Paris qui perd et ça fait plaisir à la province. C’est une histoire aussi vieille que le foot et que Paris vu de la province.
Rigoler du foot parisien, cela remonte bien avant que les Guignols s’emparent du phénomène. Les enfants de la TSF se souviennent de la Famille Duraton, feuilleton radiophonique popu du Radio Luxembourg de l’après-guerre. Le fils de la famille, joué, nous semble-t-il, par Jean-Jacques Vital, était supporter du Racing. Les lendemains de défaite, il subissait les moqueries de Duvet, l’ami de la famille, qui se pointait toujours à l’heure de l’apéro, joué par le jeune Jean Carmet. La province se marrait. Le Paris des faubourgs – peuplé, il est vrai, de nombreux provinciaux transplantés – rigolait aussi, comme il se marrait vers 1947, quand, alors que le Racing glissait dans les profondeurs du classement, un méchant du virage lançait systématiquement un fort coup de sifflet de chef de gare en voyant poindre la tête des joueurs en haut du tunnel et leur balançait : « Le train pour la Deuxième Division entre en gare ! »
Le Racing faisait partie du Tout-Paris. Les grands noms du music-hall, du ciné, des lettres (Camus) se montraient au Parc. Le Racing passait pour le club des riches, même quand son équipe était composée de gars de la banlieue, les Quenolle, Vaast, Gabet, Moreel, Lamy, ou les Ritals, façon Cavanna, qui s’appelaient Dalla Cieca, Bollini, Grizetti ou Jurilli. Dans le Journal du dimanche d’hier, Daniel Hechter, fondateur du Paris-Saint-Germain seconde version, regrette que Paris ne soit plus un « club populaire ». C’est amusant comment, d’une tribune à l’autre, on peut vivre les événements différemment. Franchement, le Paris-Saint-Germain des années 70, celui d’Hechter précisément, ne nous a pas laissé le souvenir d’avoir été, à l’origine, d’essence très populaire. Il a eu le mérite de combler un grand vide populaire, ce n’est pas la même chose. Vue des virages, la tribune officielle du nouveau Parc avait des airs de magazine people, avec ses publicitaires, ses acteurs, ses chanteurs, ses mannequins et quelques politiciens en avance sur leur temps.
À la même époque, le foot populaire, il nous semble qu’on allait le chercher du côté d’une banlieue encore un peu rouge, où les clubs avaient du mal à joindre les deux bouts. On allait à Saint-Ouen, son froid ciment, ses tôles rouillées, la butte herbeuse de la rue du Docteur-Bauer et le mur de l’usine Ferodo. Les titis de ce qui n’était pas encore le « 9-3 » lançaient leurs derniers « Allez Red Star ! » comme une longue plainte sur un temps qui s’enfuyait. À ceux-là, il aurait fallu payer cher le ticket de métro pour faire le voyage vers la porte de Saint-Cloud.
On se souvient aussi de la porte de Montreuil, tout près de chez le camarade Duclos, dans une zone qui n’était plus celle des fortifs et pas encore celle du périph. C’était du temps de Maurice Burlaz, qui vient de s’éteindre en emportant avec lui un vaste pan de la chaude histoire du football parisien amateur. Dans la minuscule tribune bringuebalante, autour de la main courante, du côté des pissotières ouvertes à tous vents, de l’autre côté du petit mur qui séparait, pour le principe, la rue et les immeubles en briques d’avant-guerre d’un terrain envahi de poulbots à la mi-temps, Doisneau aurait pu fixer de formidables scènes de titis endimanchés et de resquilleurs.
Audiard, Boudard, Perret auraient pu enrichir leur vocabulaire en écoutant le populo chambrer Valente, Lautié, Dusseau, Mérelle, Eybert, Blanchard-Gaillard ou Brochand – un futur roi de la pub, lui. Et lancer à un gardien de passage : « Hé ! Mon p’tit pote, la prochaine fois que tu sors de ton but, prends tes papiers avec toi ! » À tous ces tontons flingueurs des gradins, il ne fallait pas la faire. Ils doivent se marrer quand Hechter la joue popu.


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RODRIGUEZ MARQUE AVEC LA RÉSERVE

Convoqué avec la réserve du PSG contre Bois-Guillaume (2-0), Cristian Rodriguez a inscrit l’un des deux buts de son équipe, l’autre étant l’oeuvre de Carlos Bueno qui, lui, joue régulièrement avec la formation de Vincent Guérin. Mais ce match a aussi été marqué par l’expulsion de Nicolas Cousin, le troisième gardien du PSG, à la suite d’une altercation. Les tensions avec son adversaire se sont poursuivies dans le couloir menant aux vestiaires. Des coups violents ont été échangés entre les deux joueurs avant qu’ils ne soient séparés. Comme son adversaire de Bois-Guillaume, Cousin, que le PSG doit défendre dans un rapport cette semaine, risque une suspension assez lourde.

Mardi 14 Mars



Faute de pouvoir jouer dans son stade, Lyon-La Duchère s’attaque au PSG à Gerland. Impossible défi ?

LYON – de notre envoyé spécial permanent

ILS S’APPELLENT Jean, Henri,Jean-Marie, Alphonse, Benameur, Laurent, Michel et Félix. Chevilles ouvrières de l’AS Lyon-Duchère depuis des lustres. Tous auraient aimé que « La Duche » reçoive le PSG à Balmont, stade municipal homologué de 5 000 places où Toulouse (2-1), en 32e de finale, et Strasbourg (0-0, 5 t.a.b. à 4), en 16e, ont dit adieu à la Coupe de France en janvier dernier. Mais n’écoutant que le préfet de police de Lyon, qui ne se voyait pas sécuriser un secteur à hauts risques, la commission d’organisation de la Coupe de France, puis la commission d’appel n’ont rien voulu savoir. Pourtant, après avoir repoussé l’idée de jouer au Parc des Princes, à Saint- Etienne ou à Valence, Richard Benamou, le président lyonnais, était arrivé à Paris avec des suggestions : « Limiter la capacité d’accueil de Balmont à 4 000 places, clore la billetterie quatre jours avant le match, supprimer les buvettes et mobiliser 200 stadiers, soit un pour 20 spectateurs ! » Il n’a pas été entendu. « Depuis le départ, les dés étaient pipés », dira-t-il. Les Jaune et Noir
recevront donc le PSG à Gerland, antre de l’OL. Pour une bonne partie de l’effectif de ce club de CFA, qui reste sur une lourde défaite à Besançon en Championnat (1-4) et reste menacé de relégation, c’est d’ailleurs un singulier retour aux sources. Quatorze des 19 joueurs à la disposition d’Alain Moizan sont en effet passés par le centre de formation de l’OL, sans qu’aucun n’ait jamais eu la chance de pouvoir fouler le gazon de la vaste arène lyonnaise (40 000 places). Faire comme les minots de l’OM Mais les gars de « La Duche »
avaient-ils le choix ? « Hélas, non », répond M. Benamou, qui avait agité la menace du forfait, voire celle de faire jouer ses « moins de 18 ans » pour marquer sa désapprobation.
Après consultation de son coach, des joueurs et de quelques amis, la raison l’a emporté. Et aujourd’hui les Jaune et Noir allient motivation et lucidité. Khaled Lemmouchia, auteur du but de la qualification contre Toulouse et grand spécialiste des coups francs : « A priori, notre bon parcours en Coupe de France devrait s’arrêter là. On s’est presque fait une
raison dans ce sens. Mais on va au moins essayer de montrer qu’on sait jouer, qu’on a des qualités. Il n’y aurait de toute façon rien de déshonorant à en prendre cinq sur une pelouse aussi impressionnante, que l’on ne connaît pas, si on doit perdre
avec la manière. » Lemmouchia souligne que les Parisiens auront plus de repères que lui
et ses copains. « Ils ont l’habitude des grands terrains, des grands stades. Et la plupart d’entre eux ont déjà souvent joué à Lyon. De plus, souligne le milieu de terrain, on sera loin de jouer à guichets fermés, et on se sentira forcément orphelins de Balmont. Alors on va appliquer la méthode Coué, en se disant que les Parisiens sont des hommes comme
nous, pas des extraterrestres. On va essayer de les faire douter. » Si Cherif, le capitaine, parle de « stade mythique pour nous tous », Jemaa ajoute que « quoi qu’il arrive, ce sera un souvenir inoubliable. On va jouer dans le stade où va évoluer Milan dans deux semaines ! » Pour se donner du courage, Lemmouchia a pris soin de regarder à la
télé le dernier PSG-OM et la performance des « minots » marseillais (0-0) : « Les jeunes de l’OM ont fait bloc ce soir-là. Et sur un match on peut réussir quelque chose ! » . Les palabres de la quinzaine écoulée ont cependant contribué à ce que Richard Benamou de Jean-Michel Aulas, plutôt en froid, renouent le dialogue. Le second a ainsi invité le premier et son fils Stéphane au récent OL-PSV. Et Aulas a promis à Benamou de venir faire un tour ce soir. Mais il a fallu se battre pied à pied pour que Moizan et son équipe ait pu s’entraîner à Gerland hier soir… sur une moitié de terrain. Aux dernières nouvelles, La Duchère espère rassembler entre 8 000 et 10 000 spectateurs ce soir àGerland. À peine de quoi contenter Richard Benamou, qui note : « J’ai reçu un fax m’annonçant l’arrivée de
103 supporters du PSG, dont 50 venant de la région. Et il y aura 14 stadiers pour les encadrer. Alors franchement, cela valait-il la peine de nous empêcher de jouer à Balmont
pour des raisons de sécurité ? Mieux vaudrait que je ne croise pas le préfet de police dans les tribunes ! » Pour Alain Moizan, le problème se pose naturellement un peu différemment
: « Depuis le tirage au sort, je sens bien que les joueurs calculent, concernant les cartons notamment. C’est pour cela que, samedi, j’ai fait l’impasse sur le match à Besançon (1-4) et laissé un maximum de joueurs au repos. L’avantage, c’est qu’avec un tel match dans un tel environnement les gars se mettent la pression tout seuls. Mon boulot consisterait plutôt à les faire décompresser un peu. Ce match se présente différemment de ceux contre Toulouse et Strasbourg, puisque, cette fois, nous jouerons sans nos repères. » Mais peut-être devant 10 000 personnes, dont Jean-Michel Aulas et le préfet de police. Ça change de l’ordinaire.

Mercredi 15 Mars



Paris évite le pire

Sans génie mais réaliste, le PSG a su déjouer le piège tendu par Lyon-La Duchère, finalement sans ressort.

Au terme d’un match sans grand intérêt et après une première demi-heure très mal maîtrisée, le Paris-SG a écarté Lyon-La Duchère (CFA) sans trop trembler et s’est qualifié pour les quarts de finale. À la peine en L 1, le club parisien peut encore espérer gagner sa septième Coupe de France en fin de saison, ce qui reste sans doute sa meilleure – sinon sa seule – chance de décrocher une place européenne.

LYON – de notre envoyé spécial

HEUREUSEMENT pour le Paris-SG et Pauleta, il y a la Coupe de France. La dernière victoire parisienne remontait au 1er février et avait eu lieu dans cette compétition, contre Auxerre (1-0), au Parc des Princes, tandis que le dernier but du Portugais datait du 8 février, sur un subtil coup franc inscrit à Strasbourg (1-1), en Championnat. Hier soir, l’Aigle des Açores, entré à la 73e minute, n’a mis qu’une poignée de secondes pour mettre fin à un interminable couloir de 509 minutes sans but (soit plus de cinqmatches) et ainsi donner une ampleur plus présentable au succès du PSG (3-0).
La magie de Balmont, le stade de ce club de CFA, n’a donc pas opéré à Gerland, où il a été contraint d’évoluer. Le proverbe « jamais deux sans trois » ne s’est donc pas vérifié alors que La Duchère avait éliminé deux clubs de L 1, Toulouse (2-1) puis Strasbourg (0-0, 5-4 aux t.a.b.), lors des deux tours précédents.
Paris, qui reste sur une série de huit rencontres sans succès en L 1 (deux défaites, six nuls) et occupe son plus mauvais classement de la saison (9e), à huit points de Lille (3e) et sept d’Auxerre (4e), qu’il recevra dimanche, s’est donc légèrement rassuré et peut encore espérer gagner la Coupe, ce qui sauverait sa saison.
Pourtant, privés de Kalou et Yepes, blessés, les hommes de Guy Lacombe avaient bien timidement commencé le match, retombant dans leurs pires travers. Chérif inquiétaitmême l’arrière-garde parisienne dès la 5e minute, sa reprise dévissée du droit après un corner passant à côté. Les transmissions du PSG s’avéraient de très faible qualité et la fébrilité était palpable. C’était particulièrement flagrant chez Rozehnal, dont une passe en retrait trop appuyée causa quelques frayeurs à Letizi (28e). Dépassé, l’international tchèque commettra ensuite une faute sur Gourouli à la limite de sa surface. Le coup franc de Lemmouchia était mal maîtrisé par Letizi, et Damiani plaçait une tête sauvée in extremis sur sa ligne par Édouard Cissé (32e).
Mais entre ces deux « événements », le PSG avait toutefois réussi à ouvrir le score sur sa toute première action dangereuse. Lancé par Rodriguez sur la droite de la surface, Pancrate butait sur Morandini, bien sorti. Le corner enroulé du gauche de Rodriguez était repris victorieusement au second poteau par Bueno, esseulé (0-1, 29e), pour un but 100 % uruguayen. Paris, qui a encaissé tant de buts sur coups de pied arrêtés cette année, faisait cette fois parler son réalisme.

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Pauleta retrouve le sourire

Deux frappes de Paulo Cesar, une sur coup franc (33e), l’autre dans le jeu (35e), mises en échec par Morandini, puis un tir du gauche de Cissé juste à côté après un subtil jeu en triangle avec Dhorasoo et Pancrate (37e) donnaient un semblant de consistance à la fin de première mi-temps des visiteurs. De consistance, le début de la seconde période n’en eut en revanche absolument aucune, Batota effectuant une frappe bien trop timide (48e) à laquelle Pancrate répondait en se jetant en vain sur un centre de Bueno bien décalé par M’Bami (59e). Mais les Lyonnais se ruaient de plus en plus en attaque et s’exposaient forcément aux contres adverses.
Ainsi, Rodriguez s’échappait côté gauche et servait Pancrate dans l’axe, qui décalait Pauleta sur sa droite. Tout juste entré en jeu à la place de Bueno (73e), le Portugais convertit en but son tout premier ballon (0-2, 74e). Deux minutes plus tard, l’Aigle des Açores, de nouveau servi par Pancrate, qui avait bénéficié d’une belle ouverture de Rozehnal, réussissait le même enchaînement contrôle-but de l’intérieur du droit en toute tranquillité (0-3, 76e). Pour son 250e match sous le maillot d’un club français, Pauleta portait ainsi son total à 154 buts, toutes compétitions confondues. En Coupe de France, sa réussite est tout simplement étourdissante puisqu’il a désormais inscrit 24 buts en 18 matches, soit une moyenne de 1,3 but par rencontre dans cette compétition ! Cette saison, le meilleur buteur de la L 1 (16 réalisations) en est à 21 en tout, et cela aurait pu faire 22 si son lob de la 86e minute n’était pas passé juste au-dessus.
Le Portugais, qui a déjà gagné une Coupe de la Ligue en 2002 avec Bordeaux (doublé en finale) et une Coupe de France avec le PSGen 2004 (but de la victoire, 1-0 contre Châteauroux), peut donc espérer retourner au Stade de France cette année. Pour entretenir l’espoir d’éviter une nouvelle saison blanche.

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Dhorasoo : « On a fait le boulot »

« VOUS AVEZ OBTENU ce que vous étiez venus chercher ?
– Exactement ! En Coupe, seule la qualification importe. La Duchère avait éliminé deux clubs de L 1 (Toulouse et Strasbourg). Il ne fallait donc pas prendre ce match à la légère.On a fait ce qu’il fallait en jouant un match sérieux. On a fait le boulot. La Duchère ne s’est d’ailleurs procuré qu’une occasion sur corner. Et nous, on a mis trois buts. Contrat rempli !

– La Coupe est-elle l’objectif de la fin de saison du PSG ?
– On a en effet à coeur de faire de notre mieux en Coupe. Mais on croit encore au Championnat. On ne sait jamais. Avec une bonne série, à la faveur des matches qui nous attendent contre les gros, on peut recoller. Il faut toujours y croire, de toute façon.

– Comment s’est passé votre retour à Gerland ?
– C’est toujours une émotion particulière pour moi de revenir à Lyon. Mais là, c’était tranquille. Ça m’avait plus fait quelque chose quand on était venu jouer en Championnat contre l’OL.

– En quart de finale de la Ligue des champions, Lyon rencontrera l’AC Milan. Ce sont vos deux anciens clubs. De quel côté va pencher votre coeur ?
– Je serai neutre et partagé. Mais gare à “Superpippo” (Inzaghi) ! » – C. C.

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ILS ONT DIT

 Guy LACOMBE (entraîneur du Paris-SG) : « L’objectif est atteint. Mais on n’est qu’en quart de finale. Il reste deux matches pour aller au Stade de France. Maintenant, il faut voir le tirage pour mieux évaluer nos chances d’aller au bout. Il a cependant fallu attendre la fin de la partie pour que ça se débloque pour de bon en notre faveur. Car avec un seul but d’avance, on était à la merci d’une égalisation. Mais on savait de toute façon que ce serait compliqué. »

 Édouard CISSÉ (Paris-SG) : « Le but, c’était de se qualifier. On y a réussi. C’est l’essentiel. Et il y a eu de bonnes choses. »

 Alexandre GOUROULI (Lyon-La Duchère) : « Il y a forcément un peu de déception, car on y croyait vraiment. J’aurais bien aimé égaliser. Mais ce qu’on a vécu reste une magnifique expérience. Et j’espère en revivre d’autres du même type. Maintenant, il va s’agir d’assurer le maintien en Championnat. »

Vendredi 17 Mars




Trois villes sont prêtes à accueillir le PSG



CANAL + a enfin donné son aval. Le départ du PSG des terrains d'entraînement du camp des Loges, situés dans la commune de Saint-Germain-en-Laye (Yvelines), a été entériné par la hiérarchie de la chaîne cryptée. A l'horizon 2009, le club devrait disposer d'un nouveau centre fonctionnel et moderne regroupant, sur une vingtaine d'hectares, l'ensemble de ses activités (les joueurs professionnels et leur hébergement, la formation et la préformation, le CFA omnisports, l'administration).


Le coût de l'opération a été évalué à 20 millions d'euros, hors achat des terrains. A charge désormais pour les dirigeants parisiens de sélectionner le meilleur projet parmi ceux étudiés ces derniers mois par la société Consulting Sports. Selon nos informations, trois sites - tous situés dans les Yvelines - ont été retenus par Pierre Blayau, président du PSG, et Jean-François Meaudre, président du directoire. Cette semaine, la direction du club a envoyé un courrier aux trois villes concernées : Poissy, Noisy-le-Roi et Saint-Germain. « Dans la lettre que nous avons reçue, il est précisé qu'il apparaît aujourd'hui impossible d'envisager l'extension des installations du camp des Loges », confirme-t-on dans l'entourage de Patrice Pinard, chef de cabinet du maire de Saint-Germain Emmanuel Lamy. Les élus, tous favorables à l'arrivée du PSG dans leur territoire, ont quelques semaines pour établir un cahier des charges précis, notamment eu égard aux règles d'urbanisme. Enfin, courant mai, un choix définitif devrait émerger de ce processus. Canal +, unique actionnaire (toujours dans l'attente d'une vente du club), ayant déjà annoncé qu'il ne débourserait pas 1 € , il restera au PSG à se pencher sur le financement de ce projet, entre recherche d'investisseurs et emprunts.
Poissy : le meilleur rapport qualité-prix. Situé dans le domaine de la ferme du Poult, une plaine sur les hauteurs de la ville, le site proposé est constitué de terrains agricoles nécessitant une modification du Sdrif (schéma directeur de la région Ile-de-France). Avantage : le prix des terrains, ridiculement bas. Entre le golf de Bethemont et la forêt, l'environnement est idéal, parfaitement desservi par l'autoroute A 13.
Noisy-le-Roi : le plus cher mais le plus ambitieux. A environ quinze minutes du Parc des Princes et à proximité du golf de Saint-Nom-la-Bretêche, Noisy-le-Roi propose un ensemble de terrains agricoles... et constructibles. Inconvénient : le prix d'acquisition est plus élevé, mais permet d'envisager une forte valorisation foncière. Ce projet nécessite quand même d'aménager le site (avec la création d'un hôtel par exemple) pour le rentabiliser.
Saint-Germain : un cadre moins séduisant. Dans le parc agricole de la plaine d'Achères (à cheval sur la commune de Saint-Germain-en-Laye), une centaine d'hectares appartenant à la Ville de Paris n'attend plus que le PSG. Le prix du foncier est quasi nul. Problème : le site, à proximité de l'étang de Corra, est une ancienne zone d'épandage et côtoie une station d'épuration. Il conviendra aussi de le dépolluer et cela peut prendre du temps : la ville de Saint-Germain a déjà réalisé des études sur le sujet. Elle s'est aussi offert les services d'une société de communication.

Samedi 18 Mars



Aulas, Canal+et le PSG

NUL DOUTE QUE CE SOIR, à l’issue du match Sochaux - Lyon, Jean-Michel Aulas devra répondre à quelques questions concernant l’hypothèse d’une participation financière de sa part au futur capital du Paris-SG.Après avoir déjà abordé le sujet il y a une dizaine de jours, le patron de l’OL a confirmé hier à L’Équipe.fr qu’il n’écartait pas la possibilité de placer un jour quelques billes dans le club parisien. Via Olivier Blanc, son directeur de la communication à l’Olympique Lyonnais, « JMA » a cependant tenu à expliquer sa démarche et cette éventuelle intention. « Il se trouve que Jean-Michel Aulas a toujours été étonné qu’un club comme le PSG soit la propriété d’un diffuseur tel que Canal +, explique Olivier Blanc. Et aujourd’hui, où il est de plus en plus question d’un rapprochement entre Canal + et TPS, le problème devient bien sûr encore plus aigu. Rien ne serait donc plus logique que Canal +mette en vente le PSG. Et comme il soutient que le football français a absolument besoin que Paris, Lyon et Marseille aient des clubs forts et solides, le moment serait bien choisi pour que des entreprises privées investissent de façon significative dans le PSG. C’est aussi le moment de démontrer que la Bourse peut être un excellent moyen pour réaliser ces investissements, par le biais de participations au capital, via l’actionnariat. À ce titre, Lyon étant aujourd’hui un exemple économique, il n’y aurait donc rien d’anormal à ce que M. Aulas soit intéressé à acheter des actions par le biais de la Bourse. Mais cette déclaration d’intention est d’ordre strictement économique, en liaison à ce dossier d’accès des clubs professionnels aux marchés financiers pour lequel il milite. »

Dimanche 19 Mars





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Cette fois, Paris abat vraiment sa dernière carte

Un seul objectif ce soir pour les joueurs de Guy Lacombe : se réconcilier avec le public du Parc en mettant fin à une série de huit matchs sans victoire en Ligue 1. Dans le cas contraire, la fin de saison sera sinistre.


«OH LA LA, ils sont grands ! » Aux yeux des collégiens de Montfermeil (Seine-Saint-Denis), invités hier matin par le PSG au camp des Loges, les joueurs parisiens bénéficient visiblement d'un a priori favorable. Pour que le public du Parc des Princes les regarde ce soir avec la même admiration, il n'y a qu'une solution : mettre fin à l'interminable série de huit matchs sans victoire en L 1. Depuis le 15 janvier et le succès contre Troyes (2-1), le PSG reste en effet sur six nuls et deux défaites en championnat.

Si elle ne remporte pas trois points contre Auxerre, l'équipe de Guy Lacombe deviendra celle dans l'histoire du club ayant établi la « plus longue série de rencontres sans succès en championnat »... Pas de quoi être fier, mais malheureusement suffisant pour accueillir ce soir le quatrième du classement avec déjà sept points de retard alors qu'il n'y en avait que deux il y a un mois et demi à l'époque où le PSG l'éliminait en Coupe de France (1-0). Que s'est-il donc passé depuis ? A écouter l'analyse de Guy Lacombe, hier matin, le PSG a d'abord... manqué de chance : « Pour avoir revu ces matchs, ce n'est pas cher payé pour Paris. En termes de statistiques, j'ai rarement connu une période avec autant d'occasions et si peu de victoires. A un moment donné, il faut que ça tourne. » Heureusement, alors que chaque semaine éloigne un peu plus le PSG d'une place européenne, le technicien ne se contente pas de cet argument plutôt léger. « Je pense savoir d'où ça vient, ajoute-t-il. C'est un problème de cohésion. Pedro (Pauleta) me l'avait signalé et j'avais vu quelques DVD. Donc ce n'était pas une nouveauté pour moi. C'est une question de volonté et parfois de contexte comme contre Marseille. J'espère que demain (ce soir) , les joueurs seront dans l'optique de construire une victoire en produisant un jeu cohérent. » Face à un adversaire qui ne s'est plus imposé à l'extérieur depuis le 25 novembre, les partenaires de Pauleta doivent prouver que leur bonne dernière demi-heure à Nancy (1-1) la semaine passée n'était pas qu'un feu de paille. Sinon, la fin de saison s'annonce sinistre. « Mais parler de dernière chance ça sert à quoi ? lance Guy Lacombe. Il faut arrêter de se projeter sur la fin de saison avant d'avoir joué les matchs. »

« Nous voulons tous la même chose »

Pour la première fois depuis son arrivée à la trêve, l'entraîneur pourra aligner ce soir le quatuor Dhorasoo-Rothen-Kalou-Pauleta. « J'attends beaucoup d'eux et je pense que les spectateurs aussi... » Au sujet du retour au premier plan des deux premiers cités, l'entraîneur disait ceci hier : « On a perdu du temps et dépensé beaucoup d'énergie pour rien du tout. Nous voulons tous la même chose et je ne vois pas l'intérêt de tout ce cirque. » Ce soir, Bernard Mendy aussi effectuera son retour au Parc. Il y a quinze jours, Lacombe l'avait sorti au bout de trente minutes. « Je n'ai pas dit qu'on ne le reverrait plus, explique le coach parisien. Il a une revanche à prendre. Je ne veux pas perdre Bernard et je ne veux pas que le groupe le perde... » C'est donc certain : ce soir tous les Parisiens jouent gros.

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Vingt-neuf supporters du PSG, qui se sont vu signifier cette semaine une interdiction de stade, vont devoir pointer ce soir au commissariat (ou à la gendarmerie) de leur domicile à l'heure de PSG - Auxerre. Certains appartiennent à différents groupes de supporters (Tigris Mystic, Boulogne Boys et Kar Sud). D'autres sont issus de la mouvance indépendante.

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Auxerre bredouille au Parc depuis vingt-deux ans

LE PARC des Princes constitue une véritable terre d'écueil pour l'AJ Auxerre en Ligue 1. Il faut en effet remonter à la saison 1983-1984 pour trouver la trace d'un dernier succès auxerrois sur la pelouse du PSG. C'était le 25 février 1984 et l'AJA s'était imposée 2-1 grâce à deux buts de Garande et Szarmach.

Cela fait donc désormais vingt-deux ans que l'équipe bourguignonne repart régulièrement bredouille du stade de la porte de Saint-Cloud, alternant nuls et défaites. Au total et depuis leur accession en L 1 en 1980, les Auxerrois ont disputé 25 matchs au Parc pour un bilan largement négatif qui se décompose ainsi : 12 défaites, 11 nuls et 2 victoires. Ils restent même sur 3 revers lors de leurs trois derniers voyages à Paris.

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« Ce n'est pas fini »
JEROME ALONZO, gardien de but du PSG

«J'ACCEPTE cette interview car j'en avais fait une avant le PSG - Auxerre (1-0) en coupe il y a un mois et demi et... on avait gagné. » Superstitieux Jérôme Alonzo ? En tout cas, à 33 ans, le gardien parisien conserve toujours son franc-parler.

Après le penalty raté par Nancy la semaine dernière (1-1), on vous a vu avoir la rage.
Le PSG a-t-il toujours envie d'y croire ?
C'est ça qui nous anime, oui, clairement. Au moment où l'arbitre siffle le penalty, il y a 1-0 et nous sommes 8es du championnat. A la seconde même, on a une espèce de réflexe de survie. La réaction est significative du fait qu'on ne veut pas mourir. En tout cas, pas sur un penalty à Nancy à la 50e minute !

A quoi pensez-vous aujourd'hui en regardant le classement ?
Je me dis que ça s'est mal goupillé. Contre Saint-Etienne (2-2) et Le Mans (0-1), nous avons pris un point et je pense qu'en toute logique sportive il en manque quatre. Du coup, l'enjeu de ce PSG - Auxerre n'est plus le même. Il y a aussi la dernière minute à Nice (0-1). Sans faire d'exploit majeur, nous pourrions avoir cinq points de plus. Le regret se trouve là.

Vous n'évoquez pas le triste nul contre la réserve de Marseille (0-0)...
Nous savions que le jour où on gagnerait moins au Parc, ça serait difficile. Mais bon, en remportant nos trois prochains matchs, nous pouvons nous retrouver seuls quatrièmes au classement. On a courbé le dos, on ne s'est pas cassé en deux. On a encore les cartes en main. Ce n'est pas fini.

Dans quel état d'esprit abordez-vous les huit derniers matchs ?
Ce sont quasiment des rencontres à élimination directe, avec un enjeu capital. Chaque défaite sera une chance nette de moins de se qualifier, ne serait-ce que pour la Coupe de l'UEFA. L'idéal serait de ne plus en perdre. On arriverait au stage de la saison prochaine remontés comme des coucous !

Comment vivez-vous la perspective de ne pas jouer la Ligue des champions ?
C'est horrible ! En plus, nous avions mille fois le potentiel. On avait le groupe, le mental... Alors qu'est-ce qu'on a perdu en route ? On cherchera en juin. Ce seront nos devoirs de vacances.

L'épisode Rothen-Dhorasoo (écartés du groupe pro pour mauvaise conduite) est-il définitivement oublié ?
Vous voulez vraiment mon sentiment ? Pour moi, il n'y a pas eu d'affaire. Il y a eu des attitudes que le coach a jugées condamnables. Il a sanctionné. Les joueurs ont accepté en grands pros. C'est tout. Dans les réunions qui ont suivi avec les supporters, leur attitude a été exemplaire. Et puis on les aime. J'espère qu'ils s'en sont aperçus. J'espère aussi qu'au détour d'un regard ou d'une poignée de main ils ont senti qu'on souffrait avec eux.

« Terminer ma carrière ici »

Etes-vous troublé par les incertitudes liées à la prochaine vente du club ?
Franchement, je m'en fiche. L'actionnaire souhaite se désengager. Qu'est-ce que vous voulez que j'y fasse ? Je ne vais pas aller taper aux portes pour savoir qui veut acheter. Pourquoi ça marche bien à Lyon ? Parce que chacun reste à sa place. Les joueurs jouent, l'entraîneur entraîne, le président préside et les kinés... « kinettent ! » Je n'ai pas à vous dire mon avis là-dessus. Si ça nous perturbe, il faut qu'on aille jouer aux billes à Saint-Tropez !

Comment envisagez-vous votre avenir ?
J'ai déjà dit clairement que mon souhait était de terminer ma carrière ici. Je ne vais pas le dire mille fois. Si Jean-Michel Moutier et Guy Lacombe pensent que je peux être utile au développement et à la progression du groupe, je prolongerai.

Même si des discussions étaient en cours avec d'autres gardiens ?
Dans mes contrats, il n'y a jamais eu de clause pour que je sois numéro 1. Je m'interdis ça, c'est une honte absolue. Si Lionel (Letizi) était titulaire en ce moment, je serais quand même allé discuter. C'est juste un désir d'homme. Aujourd'hui, je suis heureux au PSG et ça, ça n'a pas de prix. Ce club est à l'image de ma vie : tout ce qui est stable et plat ne m'a jamais intéressé. Ici, ça ne l'est jamais.

Etes-vous satisfait de vos prestations ?
Je suis mécontent de ma première mi-temps contre Saint-Etienne (2-2). Mais après, dans le rôle qu'on m'a confié, je suis content de l'attitude et du contenu.

Titulaire en L 1, remplaçant en Coupe de France : seriez-vous frustré de ne plus disputer cette épreuve que vous aimez tant ?
Ça me va très bien. Vous savez, des grands moments avec Lionel, on ne va plus en avoir mille à partager. Et puis, si c'est lui qui lève la coupe, c'est déjà que la saison sera sauvée.

Jeudi 23 Mars



PSG : YEPES INCERTAIN CONTRE MONACO.

Touché au mollet gauche depuis le déplacement à Nantes (0-0, le 25 février) – il avait disputé la première mi-temps de PSG - OM (0-0, le 5 mars), sans être vraiment rétabli –, Mario Yepes a recommencé à courir, hier. Le Colombien ne semblait toutefois pas
très optimiste, après l’entraînement, quant à sa participation au déplacement à Monaco, dimanche, date prévue a priori pour son retour.



Les hommes de l'ombre de Lacombe



CE SONT les hommes clés de Guy Lacombe. Les deux adjoints sans lesquels l'entraîneur du PSG ne serait sans doute pas venu à Paris : Eric Blahic et Alain Blachon qu'il surnomme les « Blabla ». Un septennat de vie commune a créé entre les trois une relation singulière qui dépasse le cadre du football.
Une montée en L 1 avec Guingamp, une victoire en Coupe de la Ligue, la Coupe d'Europe, ont tissé une solide amitié. « C'est un trio bien rodé, dit-on à Sochaux, leur dernier club avant le PSG. Chez nous, Guy avait ses ennemis mais aussi ses amis. Eux, c'étaient ses hommes. » Portraits.

Eric Blahic, « le moine-soldat »

IL EN PARLE comme une histoire d'amour. D'ailleurs, tout a commencé par un coup de foudre. « Guy Lacombe est arrivé à Guingamp en février 1999, se souvient Eric Blahic. Il cherchait un adjoint. Moi, j'entraînais les moins de 17 ans du club. Il m'a proposé de le rejoindre. Je pensais faire quinze jours, ça fait sept ans. » Depuis, Eric Blahic et Guy Lacombe, associé aussi à Alain Blachon nourrissent des liens indéfectibles. « Le coach dit qu'on est des frères de lait, Alain et moi », sourit ce Breton de bientôt 41 ans. Il dit « le coach » plutôt que « Guy ». Cette distance apparente masque une admiration sans limite. « C'est le bonhomme qui m'a plu. Il est exigeant, ouvert au débat. On a envie de le suivre. Il est têtu mais pas borné. Je connais mon coach. On lui a collé des caractéristiques qui ne sont pas les siennes, en parlant d'homme colérique ou de petit Halilhodzic. En fait, il souffre si le travail n'est pas bien fait, s'il voit de la suffisance ou un manque de volonté. »

« Les retombées médiatiques de ce métier ne m'intéressent pas »

Ce trio, c'est une histoire d'hommes qui se sont trouvés. Le football a servi de passerelle, au bout il y avait l'amitié. « Ensemble, on parle de tout, de foot bien sûr mais de la vie surtout, reprend l'adjoint. S'il y avait l'un sans l'autre, cela ne fonctionnerait pas. » Dernier sujet de conversation enflammé, c'était dimanche lors de la mise au vert avant Auxerre : « On était à table, avec tout le staff. On venait de lire les journaux et on s'est mis à débattre du CPE. » Titulaire du Capes d'éducation physique et sportive, sa préférence pour l'ombre plutôt que la lumière le maintient dans la réalité de Monsieur Tout-le-Monde : « J'ai été prof de gym, je ne pourrai jamais être déconnecté du milieu enseignant. Je sais la chance que j'ai d'évoluer dans le foot. Si on l'oublie, on part en vrille. » Discret, Blahic ressemble à ces infatigables amateurs de football, à tous ces hommes de terrain bien connus dans le monde amateur. Une demi-heure après Guy Lacombe, il arpente les couloirs du camp des Loges tous les jours à 8 heures. « Moi, j'aime les joueurs. Je ne suis jamais aussi heureux qu'à l'entraînement, même si je ne suis pas très démonstratif. C'est le panard. J'aime le terrain, les senteurs du vestiaire, préparer nos 290 séances annuelles. Les retombées médiatiques de ce métier ne m'intéressent pas. Quand je lis que Zidane est obligé d'inscrire ses enfants à l'école sous un autre nom, je suis content d'échapper à tout ce côté surdimensionné. » Blahic, lui, s'est choisi une maison à Chambourcy, comme bon nombre de joueurs ou salariés du PSG, entouré de sa femme, d'Antoine, 6 ans, et de Capucine, 23 mois. Son installation en région parisienne n'est en fait qu'un retour aux sources. Né à Suresnes de parents infirmiers à l'hôpital de Garches, ce pur Breton a retrouvé oncles et tantes en atterrissant au PSG début janvier. Sa première licence de footballeur, l'ailier droit la prend dès six ans aux Clayes-sous-Bois (Yvelines) avant de retourner en Bretagne au gré des déplacements familiaux. Il renouera avec les Yvelines à l'occasion de l'obtention à Clairefontaine de son diplôme d'entraîneur (DEF et préparateur physique). Aujourd'hui, Eric Blahic pense déjà à la suite puisque Guy Lacombe « sera à la retraite avant (lui) » : « Si nos routes se séparent, j'aimerais apporter aux gens autant qu'il m'a donné. Avec Alain (Blachon), on parle souvent du film Mission. Si on revient parmi les jeunes un jour, on essaiera d'apporter la bonne parole. On sera les moines-soldats de l'idée lacombienne. »

Alain Blachon, le passionné

PENDANT que les joueurs se reposent, lui bosse. Ce bourreau de boulot a fait du camp des Loges sa résidence secondaire. Hier, Alain Blachon s'est astreint à une longue séance vidéo. Le jeu de Bordeaux est déjà dans son viseur. Mais, entre deux DVD, il s'enquiert de la santé des blessés. Tel est le job au PSG de ce Stéphanois de 53 ans tombé tout petit dans le Chaudron vert. « Du sang vert coule dans mes veines », confie-t-il, lui qui rêve de finir sa carrière dans le Forez. Ses débuts sont douloureux. A 20 ans, une blessure à un genou lui ferme les portes du professionnalisme. Il devra se contenter d'une honnête carrière amateur (Lagny, Douai) tout en obtenant son professorat de sport. Des rencontres importantes (Houllier, Broissart, Domenech, Santini, Baup) vont alors jalonner son parcours. « Le foot, c'est une vie de passion et de rencontres, résume-t-il. Moi, je ne réclame jamais rien, car le foot m'a beaucoup donné. »

« Je n'aime pas le ronron »

Comme la découverte de l'Afrique au début des années 1980. Cadre technique au Mali, ce pionnier va sillonner l'Ouest du continent. Quatre ans après, Blachon reprend son baluchon. « Le coeur vert a parlé », avoue-t-il. Un poste d'éducateur l'attend à l'AS Saint-Etienne. Thonon-les-Bains, Lyon, encore Saint-Etienne et Le Puy suivront : « J'ai toujours été guidé par mon instinct. Je n'aime pas le ronron. » A Saint-Etienne, il exerce ses talents de dénicheur. « C'est lui qui m'a mis à l'essai, rappelle le gardien Jérémie Janot. A 15 ans, il me manquait 10 centimètres, mais cela ne lui a fait pas peur. C'est un mec droit. » « Des passionnés comme Alain, il y en a de moins en moins », estime Gérard Fernandez, actuel adjoint de Baup. Sa rencontre avec Guy Lacombe sera déterminante. « A l'époque, il était à Cannes et moi à Lyon, indique Blachon. On s'est rencontré au cours d'un stage. » Une véritable amitié est née. En 1999, Blachon pointe au chômage. Quand Lacombe débarque à Guingamp, il l'appelle. « J'ai d'abord refusé, mais j'ai ensuite accepté. On ne s'est plus quitté. » A Sochaux ensuite, on garde le souvenir « d'un inlassable chercheur d'infos, mais aussi d'un déconneur ». Pour Eric Blahic, son alter ego, « Alain est un type bien avec qui vous pouvez partir à la guerre. En sept ans, on ne s'est jamais engueulés. » Arrivé le premier au stade, il en repart souvent le dernier. « J'ai l'impression d'être toujours en vacances », s'excuse-t-il. Le repos, cet homme qui se définit comme « impulsif et instinctif », y goûtera contraint et forcé de juillet à décembre 2005, après le départ de Sochaux de Lacombe. Ses trois enfants vont en profiter un peu. Mais, en octobre, un coup de fil à Willy Sagnol (qu'il a connu stagiaire pro à Saint-Etienne) lui offre un stage d'observation au Bayern Munich. Guy Lacombe est du voyage. Depuis janvier, on peut observer sa démarche un peu claudicante au camp des Loges. « Quand je cours avec des joueurs convalescents, on se demande qui est le blessé ! », plaisante celui qui, les soirs de match, monte dans la tribune. Il en redescend à la mi-temps, pour remettre son rapport à Lacombe. « Dans mon regard les joueurs doivent voir les yeux du coach. C'est compliqué car certains se méfient. A moi de me fondre dans le groupe. » Pour cela il peut compter sur le soutien de son boss. « Guy est un Don Quichotte, mais qui ne se bat pas contre des moulins. Il met en valeur ton travail. Avec lui, chaque moment est un bon souvenir. » Les beaux jours arrivent. Blachon va pouvoir enfourcher sa moto, son autre passion. « Mais je ne recherche ni la vitesse ni la frime », précise-t-il. Pas le genre de la maison.

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Landreau tout proche de Paris

Le club parisien s'est quasiment mis d'accord hier avec Mickaël Landreau pour un contrat de quatre ans. Le gardien international du FC Nantes, 26 ans, devrait être la première recrue du PSG pour la saison 2006-2007.

LE PSG est sur le point de frapper le premier gros coup sur le marché des transferts pour la saison 2006-2007. Selon des sources proches du club parisien, le gardien de but international Mickaël Landreau, 26 ans et trois sélections en équipe de France, est prêt à s'engager pour quatre ans avec Paris. En fin de contrat avec Nantes en juin prochain, après treize années passées en Loire-Atlantique, le portier emblématique des Canaris était libre de s'engager dans un autre club depuis janvier, selon la réglementation en vigueur, sans attendre la période officielle des mutations (du 14 mai au 31 août).
Cette opération ne coûterait donc pas un euro en indemnités de transfert et laisserait intacte l'enveloppe consacrée au futur recrutement.

« Je suis content »

Présent hier à Paris, le joueur, également pisté par Lens, le FC Séville, l'Inter Milan et Manchester City, aurait déclaré à quelques proches mis dans la confidence : « Je suis content. » Quasi assuré d'être retenu pour la Coupe du monde par Raymond Domenech avec le statut de troisième gardien, Landreau attendait depuis plusieurs saisons l'occasion de rebondir dans un club capable de lui offrir de nouvelles perspectives. En conflit ouvert avec l'ex-président nantais Jean-Luc Gripond, toujours présent dans l'organigramme du club, le joueur n'a pas voulu donner suite à la proposition de prolongation de Rudi Roussillon, le nouvel homme fort des Canaris. Même sans l'assurance de participer à une compétition européenne la saison prochaine, la perche tendue par Paris était trop belle pour ne pas être saisie. « Si ça me plairait d'évoluer un jour au PSG ? Oui, si c'est pour grandir, progresser », déclarait-il le 1 e r octobre dans nos colonnes. Avec un titre de champion de France (2001), deux Coupes de France (1999, 2000), le meilleur spécialiste français des tirs au but (31 arrêts depuis le début de sa carrière) présente le double avantage de l'expérience et de la jeunesse. Il débarquerait à Paris dans la peau d'un titulaire. Lionel Letizi et Jérôme Alonzo, respectivement âgés de 32 et 33 ans, en feraient les frais. Déjà relégué au rang de doublure depuis deux mois et aligné uniquement en Coupe de France, Letizi a-t-il d'autres choix que de partir ? Lassé par six années de crises en tout genre au PSG, l'ancien Messin ne veut pas faire de vagues. Hier matin, il annonçait : « Je ne parlerai pas avant la fin de saison. » Titularisé pour ses qualités « d'aboyeur », Jérôme Alonzo est, lui, condamné à honorer sa dernière saison de contrat sur le banc des remplaçants. Si les ex-Nantais Yepes, Armand et Ateba restent à Paris, Landreau ne sera pas dépaysé. Réussira-t-il à convaincre le milieu de terrain défensif des Canaris Jérémy Toulalan, convoité par Lyon, de le suivre dans la capitale ? Les dirigeants parisiens misent sur l'influence de leur probable futur gardien pour réussir ce deuxième joli coup. Avec 328 matchs de L 1 (premier match professionnel le 2 octobre 1996, à Bastia (0-0), à 17 ans et 4 mois), Landreau rêve de battre le record de longévité parmi l'élite détenu par Jean-Luc Ettori (602 matchs). Guy Lacombe attend de lui tout autre chose. Dernièrement, l'entraîneur parisien expliquait : « On ne cherche pas un joueur qui ait un nom mais un joueur qui vienne se faire un nom à Paris. »

Dimanche 26 Mars



Relancé, Paris vise le succès

Après une large et convaincante victoire contre Auxerre (4-1), les Parisiens rendent visite à des Monégasques, qu'ils n'ont plus battus à Louis-II depuis 1984. Un sacré challenge pour un PSG en quête de réhabilitation.

UNE QUESTION brûle les lèvres des observateurs du PSG : le club de la capitale va-t-il enchaîner deux victoires consécutives en Ligue 1 pour la première fois depuis août 2005 ? En déplacement ce soir à Monaco, les Parisiens, brillants vainqueurs d'Auxerre dimanche dernier au Parc (4-1), ont en effet l'occasion d'entamer une deuxième série cette saison, plus de sept mois après leurs succès contre Metz (4-1) et à Sochaux (1-0) lors des deux premières journées de championnat. Incapable de s'imposer lors de ses huit derniers déplacements en L 1, souvent consternante aux lendemains de prestations porteuses d'espoir, l'équipe dirigée par Guy Lacombe a cette fois plusieurs raisons de croire en sa bonne étoile. Depuis trois mois et l'arrivée de son entraîneur moustachu, le PSG n'a cessé d'améliorer ses sorties à chacun de ses six matchs à l'extérieur (deux défaites puis quatre nuls), passant tout près des trois points dernièrement à Nantes (0-0) et à Nancy (1-1).
La suite logique de cette progression serait une victoire en Principauté. Autre indice incitant à l'optimisme, la réussite offensive qui fuyait les joueurs parisiens est de retour. A l'origine ou à la conclusion des quatre buts passés à Auxerre, étincelants dès qu'ils décident de jouer collectivement, Pauleta, Kalou, Dhorasoo et Rothen ont vécu une semaine d'entraînement sans encombre et seront à nouveau alignés aux avant-postes.

« Face à Di Vaio, Vieri et Chevanton, un test grandeur nature »

Enfin, après 31 matchs de Ligue 1, le PSG a fini par livrer son match référence et va pouvoir bénéficier de la confiance qui en découle. Seul le masque anxieux affiché par Guy Lacombe, hier matin au camp des Loges, vient assombrir le ciel parisien. « Nous avons un double problème : ne pas se relâcher après un match référence, ce qui est la tendance de tout bon Français, et réussir à se transcender à l'extérieur, ce qui est toujours plus difficile », redoute le technicien. Impressionné par les Monégasques, battus à Ajaccio il y a huit jours (1-0), mais qui, selon lui « méritaient quarante fois de gagner », Guy Lacombe se demande si son équipe est prête à disputer ce choc de milieu de tableau qu'il qualifie de « match de Coupe d'Europe ». « Monaco est une équipe redoutable, un adversaire extrêmement dangereux qui a besoin de se reprendre, prévient-il. Face à Di Vaio, Vieri et Chevanton, on aura un test grandeur nature. Mon équipe doit être très forte sur le plan défensif, de la récupération du ballon, de la solidarité, et à la fois montrer de l'élan offensif. En est-elle à ce niveau-là ? Je ne sais pas. » Visiblement inquiet, le technicien parisien ajoute cette phrase elliptique : « Je cerne beaucoup plus les qualités de mon équipe que l'environnement parisien. » Leurs qualités, les joueurs du PSG vont avoir l'occasion de les exprimer sans délai. Les Parisiens, qui connaîtront ce midi le nom de leur adversaire en quarts de finale de Coupe de France, savent qu'il ne leur reste que sept matchs pour opérer une remontée inespérée et accrocher une qualification européenne par le biais du championnat. Comme le résume Guy Lacombe : « On est à l'orée de quelque chose qui peut bien se passer ou s'éclater comme une baudruche... »

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Edouard Cissé : « Je ne suis peut-être pas fait pour le PSG »

ABSENT du déplacement en Principauté la saison dernière pour cause de blessure, Edouard Cissé (27 ans) revient pour la première fois à Monaco où, prêté par le PSG, il avait brillé en 2003-2004. Mercredi matin, il a accepté de jeter un regard sans concession sur sa carrière dans la capitale.

Qu'attendez-vous de ce déplacement à Monaco ?
Edouard Cissé: Après Auxerre, nous recherchons la continuité. Monaco aura peut-être besoin de ce match-là pour se relancer. C'est une rencontre pas capitale mais importante. Cette fin de saison a beaucoup de charme.

Quand vous dressez un bilan de votre carrière, n'auriez-vous pas aimé connaître davantage de stabilité ?
La stabilité, c'est ce que tous les clubs aimeraient avoir et c'est la chose la plus difficile à obtenir. L'exemple concret, c'est Lyon. Il n'y a pas que le PSG qui souffre d'instabilité. Mais c'est vrai que j'ai suivi le club. Quand il était bien, j'étais bien ; quand il était moins bien... J'ai subi, vous voyez ?

N'êtes-vous pas plus sensible que d'autres ?
Si je me dis que ça ne m'affecte pas, je me mens à moi-même ; et le meilleur révélateur, c'est le terrain. Même si, dans ma vie de tous les jours j'essaie de prendre du recul, je sais que, lorsque je ne suis pas bon ou que je n'arrive pas à faire ce que je veux, c'est que quelque part quelque chose ne va pas.

N'y a-t-il pas un moyen de devenir imperméable aux événements ?
C'est dur car vous vous mettez la pression. Vous êtes comme tout le monde, vous avez beaucoup d'espoirs en début de saison et puis après... Normalement, il faudrait être hermétique à tout ça mais bon... moi, je suis sensible.

Même l'expérience ne suffit pas ?
L'expérience me permet de faire des matchs moyens, mais des matchs moyens au PSG, c'est très difficilement acceptable pour les supporters et les médias. Ici, il faut être performant.

« C'est bien de jouer pour gagner des choses »

Votre attachement à Paris ne vous a-t-il pas joué des tours ?
Ça, c'est une vraie question que je pourrai me poser à la fin de ma carrière : Est-ce que mon amour pour Paris ne m'a pas empêché de faire une autre carrière ? Il y en a qui me disent que je me suis un peu gâché... Moi, j'aurais aimé enchaîner deux saisons au PSG avec le même staff, les mêmes joueurs, le même discours, pour vraiment voir tout ce que je peux apporter à ce club.

Croyez-vous que ce soit encore possible ?
Pour les sept prochains matchs, oui. Je me mobilise pour ça. Après, il y aura une réflexion comme chaque année pendant le mercato.

Depuis 1997, vous ne vous entêtez pas trop à vouloir réussir au PSG ?
Si encore j'avais fait mes saisons sans interruption au PSG, je ne me serais peut-être pas dit : Tu te gâches. Mais le truc, c'est qu'à chaque fois que je suis parti, j'ai fait des bonnes saisons (NDLR : il a été prêté à Rennes, West Ham et Monaco). J'avais même l'impression que les gens me découvraient ! Ils disaient : Comment ça se fait que tu n'y arrives pas à Paris ? Ils pensaient que c'était de ma faute. Je veux bien avoir une part de responsabilité mais pas totalement parce que je m'investis à fond.

La réalité est pourtant dure...
Ici, je suis inconstant et, avec un autre maillot que Paris, j'arrive à être bon... C'est dur car les gens pensent que je suis moins concerné. Pourtant, le fait que je reste ici prouve que j'ai envie. Mais arrive un moment où la maturité doit pouvoir me faire prendre conscience que je ne suis peut-être pas fait pour le PSG...

Cette saison, le changement d'entraîneur vous a-t-il perturbé ?
Le nouveau coach est cool mais il faut toujours s'adapter, relancer la machine et, à la fin, c'est usant. Repartir avec la même ambition et, en cours d'année, tout chambouler, c'est dur. Paris et Edouard, c'était une histoire d'amour, mais aujourd'hui, il faut regarder la vérité en face.

De quoi avez-vous envie, alors ?
Ma saison à Monaco m'a permis de me rendre compte que c'est bien de jouer pour gagner des choses. J'aimerais regoûter à ça. Les sept prochains matchs seront notre challenge, notre défi. Avec sept victoires, la fin de saison serait sympa, non ?

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21 matchs sans victoire en Principauté

DEPUIS que le PSG évolue en L 1, Monaco s'impose comme la terreur du club de la capitale à domicile. En 31 saisons, le PSG n'a ramené que 12 points (1 victoire, 9 nuls et 21 défaites). A Louis-II, la formation parisienne reste même sur une incroyable série de 21 matchs sans succès, avec 39 buts encaissés pour 12 marqués ! Et quand on sait que le PSG actuel vient de boucler 8 déplacements sans victoire, pas loin de son pire score en la matière (10 matchs sans gagner en 2000-2001), attention à ce périple monégasque.

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PSG EXPRESS

Hier. Opposition sur grand terrain, coups de pied arrêtés et ateliers de travail offensif et défensif. Mario Yepes et Samuel Piètre ont couru.

Aujourd'hui. L'entraînement se déroulera à huis clos à 10 heures au camp des Loges.

Infirmerie. Yepes (mollet), Dja Djedje, Piètre (réhabilitation).

Rendez-vous. Monaco - PSG, 32e journée de Ligue 1, demain, au stade Louis-II, à 20 h 45 (en direct sur Canal +).

L'équipe probable contre Monaco : Alonzo - Mendy, Rozehnal, Armand, Paulo Cesar - Dhorasoo, Cissé, MBami, Rothen - Kalou, Pauleta.

Précision. Dans notre article paru hier sous le titre « L'étonnant contrat de Pauleta... », nous faisions référence à un montage financier réalisé par le PSG pour payer le salaire de Jay-Jay Okocha, un joueur recruté par Charles Biétry. Si ce montage a été pensé pour tenir les engagements pris vis-à-vis du Nigérian, sa mise en place n'a été effective qu'après le départ du club de l'ancien patron des sports de Canal +.