[Ex-Président] Alain Cayzac

«On avance bien»

Le président du Paris Saint-Germain fait le point sur les transferts à la veille de la reprise de l'entraînement au camp des Loges. Le PSG se veut mesuré dans ses transactions et affirme par la voix de son président, que la situation se «décantera» vite concernant le nouvel effectif.

Alain Cayzac, pouvez-vous nous en dire plus sur les dossiers concernant Kalou, Rothen, Rozehnal entre autres ?
Pour Kalou, c'est en stand by. Bonaventure est un très bon joueur, un bon technicien, tout peut arriver, il peut même rester au PSG. Ce n'est pas un banni et c'est un dossier qui se décidera non pas tout de suite mais dans les jours qui suivent. Concernant Rozehnal, il a signé officiellement à Newcastle en fin de journée, c'est donc acquis. Pour David Hellebuyck, c'est en attente, Metz et Nice sont intéressés mais ce sont des dossiers qui avancent bien. Je suis en contact avec des agents et le travail que nous faisons ne se voit pas forcément tout de suite. C'est une période où on à l'impression de travailler beaucoup sans pour autant voir les choses aboutir mais cela se décantera tout d'un coup, j'en suis sûr, en juillet, je pense.

Le PSG veut-il conserver Jérôme Rothen ?
Oui. Paris considère que Jérôme est un excellent joueur. Paul le Guen souhaite qu'il reste le plus longtemps au club. Je dois le voir mercredi au camp des Loges, nous avions convenu avant les vacances de se retrouver pour discuter de cela et c'est ce que nous ferons. Il y a une attention de notre part sur Jérôme et une attente du joueur. On se verra tranquillement pour parler de ça. Il lui reste un an de contrat avec nous, de toute façon.

Zoumana Camara sera-t-il parisien ?
Il a envie de venir au PSG mais Saint-Étienne le déclare intransférable. C'est une période compliquée entre les cessions, les acquisitions et l'intox. On se met d'accord un jour et le lendemain, il y a quelque chose de nouveau ! Et puis entre les agents qui vous disent être intéressés par un joueur et finalement ne pas l'être rien que pour faire monter le prix, vous voyez, il faut faire attention.

Votre effectif est important, notamment avec les retours de prêts. Cela risque-t-il de vous handicaper dans votre recrutement ?
Nous sommes à 31 joueurs sous contrat avec les prêts, c'est un effectif important, c'est vrai mais il n'est pas question ''d'empiler'' les joueurs. Je ne suis pas inquiet sur la façon dont les choses évoluent. Ce n'est pas un problème financier mais on voit ce qu'on peut faire entre les cessions et les acquisitions.

Votre moral est bon ?
Oui bien sûr, il est beau fixe. On a tellement souffert qu'il ne peut être que bon !!

« On veut des Arteta ou des Heinze »



Le président parisien s’active pour que son club se renforce rapidement. Mais il préfère ne pas se précipiter et faire les bons choix. Lui et Le Guen cherchent des éléments capables de « devenir des stars à Paris ». Revue d’effectif.

Alain Cayzac, où en est le Paris Saint-Germain des différents dossiers de transfert ?
Le dernier mercato d’hiver a déjà permis de renforcer l’équipe. Aujourd’hui, nous prenons notre temps, car l’important est d’être prêt le jour « J ». Albert Baning a une solution avec Sedan. C’est presque fait (ndlr : entre-temps, le CSSA a officialisé le prêt du Camerounais). Franck Dja Djedje va peut-être nous quitter (ndlr : pour Grenoble). Pour le reste, il faut attendre. Dans tous les dossiers, il est urgent de ne pas se précipiter.

Y a-t-il des chances de voir des noms au PSG ?
Je ne sais pas ce que ce que vous appelez des noms. Ce qui nous intéresse, ce sont plutôt des profils comme Arteta ou Heinze, des joueurs qui peuvent devenir des stars en signant ici. Nous ne recherchons pas des joueurs pour faire beau sur les photos, mais des hommes performants et complémentaires.

Vous ne sentez pas monter l’impatience chez les supporters ?
J’ai rencontré les associations. Les supporters ne sont pas obsédés par le recrutement, ils sont obsédés à l’idée d’avoir une belle équipe. Ils me disent de travailler et j’ai le sentiment qu’ils me font confiance.

« Certains ne seront plus là demain »

Avez-vous avancé sur les dossiers Yepes, Kalou et Rothen ?
Ce sont trois joueurs à part entière. Ils font partie de l’équipe comme les autres. Bon, certains ne seront plus là demain, ça ne sert à rien de le nier. Je reçois des appels tous les jours, mais quand il faut accélérer, envoyer des fax, il y a déjà beaucoup de monde… C’est comme pour Hellebuyck. Il a des touches avec Metz et Nice, mais il ne partira que si l’offre lui convient et nous convient. Sinon, il restera. On peut faire le pari qu’un joueur puisse se relancer après une année décevante.

Avec combien de joueurs Paul Le Guen compte-il travailler ?
Nous sommes trente-et-un, un chiffre beaucoup trop élevé. Paul, qui est le grand architecte, veut travailler efficacement avec vingt-cinq ou vingt-six joueurs. Aujourd’hui, le départ de David Rozehnal (4,5 millions) nous oblige à recruter un défenseur central. Zoumana Camara nous intéresse, mais Saint-Etienne l’a déclaré intransférable. Pour l’instant, je ne bouge pas. Et puis, le départ de Paulo Cesar a une conséquence : nous n’avons qu’un seul arrière droit avec Bernard Mendy. En transfert, ce sont nos deux priorités.

Alain Cayzac (Président du PSG)
On ne discute pas avec Lyon. Sylvain Armand est un joueur du PSG et il le restera. On veut le garder. On lui a proposé une prolongation d'un an. Je ne fais pas d'obstruction de principe comme j'ai pu le lire, mais il restera. Il a un contrat. Je ne suis pas intéressé par un transfert. Je ne regarde pas une proposition quand je n'ai pas envie de vendre. Ce n'est pas du tout du mépris par rapport à Lyon. Ils peuvent proposer ce qu'ils souhaitent, c'est leur droit, mais il n'y a pas du tout de négociations. On n'ira pas au bras de fer car c'est un joueur bien élevé. Il m'a dit et redit qu'il était bien à Paris. Il n'est pas question pour moi de faire un « mano à mano » avec Lyon. Je défends le club et j'estime que pour le club il est préférable que Sylvain Armand reste. Ce n'est pas compliqué. Après il y a des déclarations, des menaces, des intimidations. Je ne suis pas sensible à un ultimatum lancé par M.Aulas. J'ai même lu qu'il y avait une proposition qui allait partir à mes actionnaires. Ça me fait sourire. Il n'arrivera pas à me court-circuiter. Cela fait rire aussi mes actionnaires. Ils ont autre chose à faire et ils me font confiance. Il y a une parfaite unité au niveau du club.

bien dit caysac tu me fait plaisir pour une fois

Cayzac: "Il n'y a pas le feu"
Très discret depuis l'ouverture du marché estival, le PSG a enregistré sa première recrue mercredi en la personne de Didier Digard. Persuadé que le jeune défenseur havrais parviendra à s'imposer au Parc des Princes, Alain Cayzac s'est ensuite penché sur les autres dossiers du recrutement du club de la capitale. Rappelant que le marché ferme ses portes fin août, le président parisien prône la patience. Et se montre ferme au sujet de Sylvain Armand, convoité depuis quelques jours par Lyon. "Il restera", répète-t-il à l'envi.

N'avez-vous pas peur que, comme beaucoup d'autres jeunes joueurs passés par le PSG, Didier Digard peine à s'adapter ?
C'est quelque chose à laquelle on est très attentifs. Quand on parle de recrutement, on parle bien sûr de qualité technique, mais aussi de caractère. J'ai souvent dit l'an dernier que le PSG a besoin de joueurs de caractère. Et même si je ne connais pas beaucoup Didier, j'ai vraiment l'impression qu'il a une grande maturité, et vraiment beaucoup de caractère. Au bon sens du terme. C'est vrai que cela n'est jamais facile de s'adapter à Paris, mais quand on a une forte personnalité, on y arrive. A mon avis, il peut s'imposer très vite à Paris. On a, en tous les cas, été très attentifs au profil psychologique du joueur.

Comment se sont passées les négociations avec le club du Havre ?
C'est vrai qu'il y a des choses qui se passent plus ou moins bien en cette période de transferts, mais tout s'est très bien passé. On avait en face de nous des gens que l'on connaît bien, extrêmement corrects. On a fait ce qu'il faut faire dans ces cas là, c'est à dire prendre contact avec le club d'abord. On a bien parlé avec Jean-Pierre Louvel (le président du HAC). Ensuite, on connaissait bien Didier. Paul l'avait même déjà suivi quand il entraînait les Glasgow Rangers. Tout s'est fait de manière correcte et professionnelle.

Qu'est-ce qui a fait pencher la balance en faveur de Paris concernant le transfert de Didier Digard ?
Je sais qu'il y avait de très bons clubs français et même de très grands clubs anglais qui suivaient Didier. Paris, même après une saison pas bonne du tout, est un club qui continue d'attirer de bons joueurs et des jeunes. Jouer au Parc des Princes reste quelque chose de très motivant et de magique. Maintenant, c'est à lui de vous dire pourquoi il a préféré Paris à d'autres clubs.

C'est un joueur assez polyvalent. Savez-vous déjà à quel poste il va évoluer ?
Non, je ne le sais pas, et cela ne fait pas partie de mes responsabilités. Paul Le Guen pourra mieux vous répondre que moi. Ce que je sais, c'est que c'est un joueur qui a joué en équipe de France espoir à deux postes différents, en défense centrale ou au milieu. Disons que c'est avant tout un défenseur vraiment très fort.

"Priorité à la défense"

Vous aviez dit que vous donneriez plutôt la priorité à des joueurs pas forcément très médiatisés. Ce transfert s'inscrit-il dans cette politique ?
Oui, tout à fait. On ne cherche pas à annoncer de grands noms. Il s'agit surtout de trouver des joueurs qui ont une vraie valeur ajoutée par rapport à l'effectif, et qui correspondent à des besoins en terme de placement sur le terrain. Un joueur devient une star en deux matches à Paris s'il est bon, s'il a du caractère, s'il montre qu'il a les capacités mentales et techniques pour s'imposer à Paris. Cela s'inscrit aussi dans le désir d'avoir une équipe rajeunie, dans la continuité des jeunes joueurs issus du centre de formation qui ont signé leur premier contrat professionnel l'an dernier ou à l'intersaison. Des joueurs qui ont un vrai potentiel en quelque sorte. On ne s'est pas dit, on va recruter une star. On est sur la même longueur d'onde avec Paul Le Guen. Le marché des transferts, ce ne sont pas des achats obéissant à l'impulsion. On n'achète pas un joueur comme on va dans un supermarché. On réfléchit et on se dit qu'on est le 2 juillet, et que le mercato se termine fin août. Il n'y a pas le feu.

Où en sont les discussions concernant Sylvain Armand ?
Sylvain Armand est joueur du Paris Saint-Germain et le restera. Nous désirons qu'il reste, et ce n'est pas pour bloquer par principe un joueur contre sa volonté que j'affirme cela. Il est bien à Paris. Il a un contrat de trois ans, nous lui avons proposé une prolongation d'un an - bien avant que l'OL ne fasse sa proposition d'ailleurs - et je crois que cela va se conclure rapidement. C'est le droit de Lyon de souhaiter qu'il vienne, mais je suis là pour défendre les intérêts du PSG, et Sylvain Armand restera au PSG. Je l'avais vu avant qu'il ne parte en vacances et je lui ai expliqué ce que je comptais lui proposer, sans rentrer dans les détails. Il m'a répondu que, a priori, cela lui convenait, et qu'il n'était pas pressé, qu'il verrait à son retour de vacances. Cela s'est fait normalement. Après, que des clubs le veuillent, c'est leur problème. Moi, mon problème, c'est Paris. Donc il reste à Paris et je ne suis pas intéressé par un transfert. On n'ira pas au bras de fer avec Sylvain. C'est un bon joueur, et, en plus, intelligent, bien élevé. Il m'a dit et redit qu'il était bien à Paris. Mais cela ne veut pas dire qu'il refusera de prendre au téléphone le président de Lyon ou de Monaco. Il n'est pas question de bras de fer comme il n'est pas question pour moi de faire obstruction à Lyon. Je pense simplement qu'il est bon pour le club que Sylvain reste. Je reste totalement insensible aux pressions extérieures. M. Aulas fait ce qu'il veut, mais les ultimatums, c'est moi qui me les fixe.

Le PSG travaille-t-il sur d'autres dossiers, comme celui de Castelen ?
Oui, beaucoup... Castelen, c'est un joueur qu'on connaît bien, qu'on suit depuis longtemps. Mais avec Paul, on travaille d'abord sur les priorités. Après on voit ce qu'on peut faire. On est, de plus, pas mal pourvu en joueurs offensifs. Et ce sont des bons joueurs. Ce n'est donc pas une priorité d'avoir un joueur offensif en plus. Deux joueurs à vocation défensive sont partis, Rozehnal et Cissé. La priorité, c'est donc de renforcer la défense. Maintenant les choses peuvent évoluer. On a un mois et demi pour prendre des décisions.



Alain Cayzac en compagnie de sa première recrue: Didier Digard.

Cayzac: "Priorité à la défense"
Tout sourire et volontiers affable, Alain Cayzac, le président du Paris Saint-Germain, a présenté ce mardi, depuis le Parc des Princes, sa toute dernière recrue, Zoumana Camara. Après de longues discussions avec Saint-Etienne, l'ancien international tricolore a obtenu gain de cause et rejoint le club de la capitale pour les quatre prochaines saisons. Le patron du PSG a profité de cette occasion pour faire le point sur le recrutement de son équipe: si le RC Lens et le PSG sont tombés d'accord pour Kalou, Rothen ne rejoindra pas Lyon.

L'arrivée de Zoumana Camara a pris du temps mais on a senti que, par rapport peut-être à Grégory Bourillon et Didier Digard qui étaient plus des opportunités du marché, vous vouliez vraiment ce joueur...
Ne croyez pas que, concernant Grégory Bourillon et Didier Digard, ce sont des achats d'impulsion. Ce sont des joueurs que l'on connaissait. C'est vrai que là, ça a pris plus de temps parce que Saint-Etienne, et je ne juge pas du tout et je comprends même vue la valeur du joueur, voulait le garder. Mais le joueur voulait vraiment venir à Paris. Et d'ailleurs, je suis sensible au fait que Saint-Etienne l'ait libéré car il était sous contrat là-bas. La discussion a été normale, un peu longue, c'est vrai. J'ai toujours dit que le championnat commençait le 4 août et que ce n'était pas très grave de se mettre d'accord quelques jours seulement avant la reprise.

Avez-vous consenti un effort financier important pour faire venir Camara ?
Cela entre dans une négociation normale, mais c'est vrai que j'ai accepté de payer un peu plus que ce que j'avais prévu de faire. Pour deux raisons. La première tient au fait que, encore une fois, j'ai été sensible au fait que Saint-Etienne ait accepté de libéré Papus et il faut agir avec les autres comme on aimerait qu'ils agissent avec nous. La deuxième chose, c'est qu'il avait une vraie, vraie, envie de venir. Et, un président de club ou un entraîneur est très sensible à ça. Il n'était pas question de le lâcher. Il a refusé des offres importantes d'autres clubs, que je nommerai pas, mais des vrais bons clubs avec de vrais bons coaches.

La défense était-elle vraiment en chantier pour qu'elle soit l'objet de toutes les attentions cet été ?
Même si on a de très bon défenseurs, si on regarde les statistiques de ces deux ou trois dernières, on s'aperçoit qu'on a pris trop de buts, beaucoup de buts au Parc des Princes d'ailleurs. C'est là où on devait vraiment progresser. Il faut aussi ajouter que deux défenseurs sont quand même partis: un défenseur central, David Rozenhal, et un milieu défensif, Edouard Cissé. Ça libère deux places. Didier Digard est aussi bien milieu défensif que défenseur central, disons qu'il peut prendre la place de Cissé si on veut un petit peu simplifier. Avec Grégory Bourillon, on a un défenseur de plus que la saison dernière. Mais, c'est vrai que la défense était une priorité, qu'on a d'ailleurs exprimé dès le début.

"Makelele ne recherche pas de travail"

Qu'en est-il du reste du recrutement ? Claude Makelele, dont le nom circule de nouveau aujourd'hui, viendra-t-il au PSG ?
On n'en parle pas seulement depuis aujourd'hui, on en parle depuis un bon moment. Makelele, je n'ai pas discuté avec lui depuis pas mal de temps maintenant. Moi, j'aime bien agir par priorité, ça tombe bien, Paul Le Guen agit de la même manière, donc là-dessus, on s'entend très bien. Je crois que la première étape était la défense. On a pris trois recrues de très bonne qualité qui s'ajoute aussi à la prolongation de contrat de Sylvain Armand. Je crois qu'on a vraiment fait ce que l'on devait faire au niveau de la défense. Après, on verra en fonction de l'effectif ou des départs car notre groupe est encore pléthorique. Mais, Makelele n'est pas un joueur qui recherche du travail. Il est dans de bonnes conditions...

Qu'en est-il du dossier Bonaventure Kalou ?
Le cas Kalou n'est plus de mon ressort. Je me suis mis d'accord avec Lens. Maintenant, c'est au joueur de se mettre d'accord avec le club, de voir si le club accepte les conditions que lui propose Lens et voir si Lens veut lui accorder. Je dirais que ce n'est plus mon problème. Par contre, le travail a été fait en ce qui concerne un accord entre Lens et le Paris Saint-Germain.

Un million et demi d'euros n'est-ce pas une vraie moins-value pour le PSG ?
Il y a des chiffres qui sortent qui sont tout à fait fantaisistes. Il faut savoir qu'il y a toujours un fond de vérité, mais quand on signe des transferts, on oublie souvent qu'il y a aussi des bonus, qu'on étale les paiements, qu'il y a des bonus qui sont plus ou moins accessibles. Donc, si j'ai accepté, c'est que j'estime que les choses me convenaient. Vous savez, on ne se met pas le pistolet sur la tempe pour négocier. Je pense que c'est un bon deal pour Lens et un bon deal pour Paris. Maintenant, à Lens et à Kalou de savoir s'ils veulent travailler ensemble.

Kalou n'est plus un problème mais Rothen pourrait en devenir un, l'Olympique Lyonnais étant intéressé par le joueur. Où en êtes-vous sur ce dossier ?
Je n'ai pas reçu de proposition de l'Olympique Lyonnais. En revanche, une lettre est arrivée... Mais vous savez, je commence à être entraîné là-dessus (rires). Donc, il y a eu une offre de discussion qui est arrivée la semaine dernière. J'ai répondu correctement et sans agressivité que je ne désirais pas que l'on se rencontre sur le sujet. J'ai souhaité que Jérôme reste à Paris et depuis, il n'y a rien eu de nouveau. C'est un cas assez classique. Lyon souhaite Rothen mais, moi, je souhaite qu'il reste. Je ne fais ça pour provoquer un nouveau mano a mano avec Lyon. On lui a proposé une prolongation de contrat, les choses devraient s'arranger.

"Rien d'inquiétant"

Devez-vous revoir le joueur ?
Je vais revoir le joueur, ne serait-ce que demain (mercredi) puisque je vais à Trouville. Je m'entends très bien avec Jérôme et je peux le revoir mais les choses sont claires: j'ai fait une proposition, c'est à lui maintenant de décider s'il prolonge ou pas. De toute façon, il est lié au club pour l'année qui vient. Il est assez grand garçon pour le faire. La décision concerne la prolongation et non pas le fait qu'il reste ou pas au Paris Saint-Germain.

Ça veut dire qu'il pourrait partir librement la saison prochaine ?
Bien sûr. Mon problème aujourd'hui est de bâtir la meilleure équipe possible pour la saison prochaine et donc je souhaite avoir les joueurs qui me conviennent. C'est la loi du marché. Jérôme l'a dit lui même en déclarant: "Je peux soit partir, soit rester et ne pas prolonger, soit prolonger." Il y a deux cas de figure qui, moi, m'intéressent. Il reste, et ce n'est pas négociable, ou il prolonge.

Un dernier mot sur Bernard Mendy qu'on annonce au Celtic Glasgow ou à Monaco...
En ce qui concerne le club, il n'y a pas de discussion puisqu'on n'a pas reçu de propositions écrites. Pour l'instant, il n'y a rien d'officiel du Celtic ou de Monaco.

Quelle est maintenant la priorité de recrutement du PSG ?
Il n'y a pas de priorités. On a fait signer un nombre de jeunes joueurs qui sont très performants et qui peuvent jouer. Il faut aussi souligner qu'on avait commencé le recrutement de la prochaine saison dès le mercato d'hiver. Quand on recrute Gallardo, Luyindula et Clément, c'était en prévision de l'année qui va venir. On a prolongé Sylvain Armand. Il est possible que deux joueurs nouveaux arrivent mais ça ne se fera que s'il y a des départs ou des problèmes à un poste particulier. Mais on ne se fixe pas de quota. Encore une fois, on ne recrute pas des joueurs, on forme une équipe.

N'y a-t-il rien d'inquiétant à ce que le groupe continue d'évoluer à moins de deux semaines de la reprise ?
Ah non.. Ce n'est pas du tout inquiétant. On a encore quinze jours, c'est une éternité dans le football. Ça peut même encore bouger du 4 au 31 août. Il était surtout urgent de ne pas faire d'erreurs. Tout le monde nous incite à la précipitation. On ne rentrera pas dans ce genre de raisonnement ou de système. On a surtout envie de ne pas se tromper. Quand on achète un joueur, c'est un vrai mariage. On n'achète pas des joueurs pour faire des effets d'annonce dans les journaux, à la radio ou à la télévision.



Alain Cayzac se donne jusqu'au 31 août pour ajuster son effectif.

Cayzac sur Bleu Ile de France



Alain Cayzac, Président du PSG, sera l'invité de Bleu Ile-de-France le lundi 7 janvier, de 7h50 à 8h30. Il répondra aux supporters.

Alain Cayzac sera lundi l'invité en question, dans l'émission « C déjà le matin. » Il répondra aux questions de Noé Da Silva et à celles des auditeurs de Bleu Ile de France. Ces derniers pourront intervenir en direct en appelant le : 0810 107 1 00. Mercato d'hiver, bilan de l'année 2007, objectifs pour la fin de saison 2008… autant de thèmes abordés en compagnie du Président du Paris Saint-Germain. France Bleu Ile-de-France : 107.1 FM /Site Internet : www.bleuiledefrance.com

«Une victoire au Parc pour retrouver confiance»



Invité de la radio France Bleu Ile-de-France ce matin, Alain Cayzac, le président du Paris-Saint-Germain est revenu ce matin sur la situation d'un club à la dérive, bien que victorieux samedi en 32ème de finale de Coupe de France.

Les défaites à domicile ?
Concernant la très mauvaise série à domicile -le PSG n'ayant pas gagné une seule fois au Parc des Princes- le président s'est montré déterminé : «il est hors de question que cette soit-disante malédiction dure une semaine de plus». Selon le dirigeant, il s'agit d'un problème de «manque de confiance qui s'est installé petit à petit». Pour mettre fin à cet «engrenage de la non-victoire», il préconise... «une victoire au Parc». Rien de tel pour relancer la machine PSG, «pour reprendre confiance». Car, ajoute-t-il, «le problème c'est que les équipes qui viennent jouer à Paris n'ont pas peur et arrivent en pleine confiance, il faut inverser cette tendance».

De nouveaux joueurs pour relever la tête ?
La solution viendrait-elle du recrutement ? «Annoncer des joueurs, ce serait la solution de facilité», a lancé le président. Pressé de donner des noms, Alain Cayzac a rappelé qu'il «restait trois semaines de mercato» et n'avait pas «d'arrivées certaines à annoncer». Il a néanmoins réaffirmé «l'intérêt marqué» du club pour Fred, l'un des joueurs brésiliens de l'Olympique Lyonnais, sans qu'il y ait encore «de négociations ficelées». «Tout devrait s'accélérer cette semaine», a-t-il indiqué. Mais «on peut compter sur l'effectif que l'on a, a encore insisté le président. On a des joueurs de qualité, c'est une question de confiance». Et puis, les jeunes du centre de formation du club pourraient être en partie la solution : «les joueurs de 18, 19 ans sont probablement ceux qui sauveront le PSG», veut croire le président.

Paul Le Guen ?
«Bien sûr que je vais le garder ! Ne comptez pas sur moi pour virer Paul Le Guen», a asséné Alain Cayzac face à l'insistance des auditeurs de la radio. «C'est un très bon entraineur et quand on perd, c'est tous ensemble qu'on perd». «Cela fait 10 ans que le PSG ne marche pas bien avec toujours cette instabilité et cette tendance à tout changer, ce n'est pas le modèle que j'ai choisi... J'ai un plan sur trois ans, il faut nous laisser du temps».

Les supporteurs ?
«On a des supporteurs extraordinaires et je comprends leur exaspération», a répété Alain Cayzac. Samedi dernier, et malgré la victoire sur Epinal, certains supporteurs ont sifflé les joueurs et retourné leurs banderoles... «Ca m'a attristé, d'autant qu'à l'extérieur on s'est toujours bien comporté et on est probablement la meilleure équipe... bon, à domicile, on est peut être la moins bonne». Ne reste plus aux joueurs du PSG à inverser la tendance dimanche prochain à domicile face à Lens.

Les voeux du Président



Alain Cayzac, le Président du PSG a adressé ses voeux aux salariés du club. L'ensemble de l'effectif pro et le staff technique étaient également présents.

Attristé par les résultats du club à domicile, Alain Cayzac s'est toutefois félicité du parcours du club à l'extérieur et des nombreux projets ayant abouti en 2007 (contrôle d'accès du Parc, PSG.TV...). Le Président du PSG a souhaité que 2008 soit une année pleine de nouveaux projets et de succès pour l'ensemble des équipes du club de la capitale. Il a également tenu à remercier les 3 600 000 supporters Rouge et Bleu de leur soutien.

« Plusieurs pistes »

Après la victoire du PSG face à Metz (3-0), le Président du PSG Alain Cayzac évoque le mercato.

Alain Cayzac (Président du PSG)
« Nous cherchons des joueurs capables d’évoluer sur le coté droit ou en attaque. Nous avons trois ou quatre pistes possibles. Nous pouvons recruter un, deux, trois joueurs ou aucun. Tout cela se décidera dans les prochains jours. Elmander fait partie des pistes, mais il intéresse beaucoup de monde. »

Cayzac rêve de Johan Elmander

Cible de Bolton, Tottenham, Newcastle ou encore de la Juventus Turin, Johan Elmander pourrait toutefois rester à Toulouse jusqu’en juin prochain.

Pour autant certains clubs intéressés pourraient tenter de faire un forcing de dernière minute auprès du club du président Sadran, avec parmi eux, un invité surprise. Si la piste parisienne faisait plus sourire qu’autre chose, le président du PSG, Alain Cayzac a indiqué à Canal+ que le buteur international suédois était bel et bien sur les tablettes du club parisien.

Si sur le papier une entente Rothen - Elmander a de quoi faire saliver, on peut tout de même se demander comment le président parisien financera l’arrivée d’un joueur dont la côte est estimé à près de 12 M€...

"Je comprends Pauleta"



Après avoir répliqué à Pape Diouf au sujet de la supposée "méchanceté" du public parisien, Alain Cayzac répond ce matin dans le journal "Le Parisien" à son numéro 9 sur le mal être dont ce dernier se dit sujet. Mais loin de polémiquer, Alain Cayzac choisit au contraire la voie de la compassion et de l'apaisement.

Le président tient d'abord à rassurer l'attaquant parisien sur ses sentiments vis à vis de lui : "J'ai trop d'admiration pour Pedro Pauleta pour avoir souhaité son départ et je ne suis donc pas pressé de le voir partir."

Sans aller bien entendu jusqu'à remettre en cause les choix de l'entraîneur en place, Alain Cayzac dit comprendre la frustration de l'ancien international : "Ce n'est pas très drôle de jouer moins quand on s'appelle Pedro Pauleta et qu'on est à la veille d'un OM-PSG. Je comprends qu'il ne soit pas très heureux, j'accepte ses propos et je ne lui en veux pas. Il sera encore déterminant dans des moments clés de cette fin de saison. Son départ et son record de buts (103) seront fêtés avec les honneurs. Je ferai tout pour que cette belle histoire ait une belle fin."

Le président Alain Cayzac a démissionné.

Le président du Paris-SG Alain Cayzac (Photo L'Equipe) a remis lundi sa démission aux actionnaires du club, et celle-ci a été acceptée. Le PSG a nommé dans la foulée Michel Moulin, actuellement directeur Général du Groupe Hersant Médias et vice-président du Conseil de Surveillance de Paru Vendu, comme conseiller sportif en attendant peut-être d'autres décisions. Même si Michel Moulin passe pour être un proche de Luis Fernandez, Paul Le Guen est confirmé dans ses fonctions d'entraîneur.

«Considérant que la direction du dlub ne pouvait rester immobile dans la situation sportive actuelle, les membres du conseil d'sdministration du Paris-Saint-Germain ont décidé de nommer un conseiller sportif chargé de donner au club une impulsion nouvelle jusqu'à la fin de la saison, indique le communiqué du club. Paul Le Guen dont la motivation et l'énergie restent intactes est confirmé dans ses fonctions et travaillera donc en liaison étroite avec Michel Moulin.»

Il n'était pas d'accord
«Comprenant la nécessité d'une décision et d'un électrochoc mais n'ayant pas été impliqué dans les différentes modalités de cette réorganisation et n'y adhérant pas, Alain Cayzac a décidé de remettre sa démission au conseil d'Administration de la SASP qui se tiendra dans les prochaines semaines.» Le président du PSG, injoignable lundi, a porté par écrit ses sensations. «Ce n'est évidemment pas de gaîté de coeur que je quitterai mes fonctions (...) et je regrette pour tous ceux qui soutiennent et adorent ce club que les résultats ne soient pas au rendez-vous. Je resterai quoiqu'il advienne l'un des premiers supporters de mon club de toujours avec le souhait absolu qu'il conserve sa place en L1 et remporte la Coupe de France, le 24 mai au Stade de France. Je conserve par ailleurs d'excellentes relations personnelles avec Sébastien Bazin et suis prêt, s'il le souhaite, à lui apporter mes conseils pour le redéploiement du club de la capitale dans l'avenir. »

Pour Sébastien Bazin, représentant de l'actionnaire principal Coloney Capital, «cette décision difficile est nécessaire dans la situation actuelle du club». «Elle ne remet bien sûr pas en cause le travail énorme et la contribution d'Alain Cayzac à la tête du Paris-Saint-Germain dans un contexte particulièrement éprouvant. Je souhaite vraiment qu'il continue à mes côtés à participer à notre réflexion d'actionnaire. Les difficultés actuelles ne remettent absolument pas en question l'engagement sur la durée pris par les actionnaires et nous nous battrons jusqu'au bout pour que ce club retrouve son rang de grand club européen. »

Ce changement brutal intervient à quatre journées de la fin du Championnat. Elle couvait depuis la réunion de crise qui s'est tenue dimanche au Parc des princes avec Sébastien Bazin, représentant de l'actionnaire principal Colony Capital, et Paul Le Guen, l'entraîneur également sur la selette. Paris est actuellement relégable (18e, 35 pts) avec trois unités de retard sur le premier non-relégable Lens.

Zoom

Alain Cayzac : «Il faudrait des états généraux du PSG»




Sur un coin de son bureau, Alain Cayzac a posé « les 48 Lois du pouvoir », le best-seller de Robert Greene vendu à 2 millions d’exemplaires. « Si avec le mien je vends 1 % de ce qu’il a réalisé, ce sera déjà bien ! » sourit l’ex-président du PSG (juin 2006-avril 2008), dont le livre de 38 conseils « pour réussir sa vie » sort demain.


A 68 ans, l’ancien dirigeant porte toujours un regard attentif sur l’actualité du club parisien, dont il reste censeur au conseil de surveillance et administrateur de la holding.

Pourquoi ce livre ?

ALAIN CAYZAC. Ça n’intéresse personne que je raconte ma vie dans une biographie. Ce qui peut intéresser, c’est que j’illustre des choses auxquelles je crois par mes expériences. J’ai vécu des moments riches du fait de ma carrière dans la pub pendant une quarantaine d’années (NDLR : il est le cofondateur de l’agence RSCG) et dans le foot pendant deux ans. J’ai rencontré des gens de très haute volée, présidents de la République et autres. J’ai un vrai désir de transmission aux jeunes générations.

Vous répétez croire en l’association de profils comme Hoarau, Sakho et Makelele. Pourtant, malgré eux, le PSG ne réussit pas. Le mal est-il plus profond ?

(Il marque un temps.) Oui… Il y a pourtant tout pour être en haut de tableau. Il faudrait des états généraux du PSG pour réfléchir à ça. A court terme, il ne faut pas compliquer les choses. Il y a un président conscient du problème et il faut régler l’urgence. Mais après pourquoi pas ? Il ne faut pas que ce soit un gadget, mais bien organisé oui.

Quelle est votre analyse de la situation ?

En simplifiant, je pense d’abord qu’il faut plus de moyens. Il faut absolument trouver un partenaire qui amène les 30 M€ qui ne sont jamais venus en l’absence de la Ligue des champions. Et puis il faut moderniser le Parc des Princes. Si Colony ne gagne pas l’appel d’offres, je ne suis pas sûr qu’on continuera à jouer au Parc.

Ce n’était pas à Colony Capital de mener le chantier financier ?

Colony a dépensé 80 M€ dans le club. On peut dire que ce n’est pas assez, mais ce n’est pas non plus ridicule. Et puis quand Canal + a voulu vendre, on a été bien contents à l’époque de les trouver !

Avec les incidents entre supporteurs lors de PSG - Marseille, n’êtes-vous pas encore plus inquiet pour l’avenir du club que lorsque vous avez dû gérer le décès de Julien Quemener ?

Si, j’ai encore plus peur aujourd’hui. Je ne vais pas au match pour voir du sang. Donc oui, c’est grave. Mais des gens ne laisseront pas mourir ce club et les pouvoirs publics sont en train de prendre les mesures qu’il faut. J’adhère au discours de Robin Leproux, mais nous aussi, Laurent Perpère, Francis Graille et moi, on en a fait du boulot. Je n’ai pas l’impression d’avoir été laxiste. Après, j’espère surtout qu’on ne rajoutera pas au drame humain un drame d’image en disant que tous les supporteurs du PSG sont des voyous.

Le Parisien

Cayzac président

Alain Cayzac, président du Paris Saint Germain de 2006 à 2008 vient d'être élu Président d'honneur du Paris Foot Gay. A l'origine de Chartre contre l'homophobie, le publicitaire savoure et prend son nouveau rôle très à coeur"La lutte contre l’homophobie, toute autre forme de discrimination et le racisme est pour moi une priorité. Je suis heureux et fier de m’associer à l’action exemplaire menée par le PFG, qui lutte quotidiennement pour éradiquer ce fléau. J’essaierai d’amener ma pierre à cet édifice, dans la limite, bien sûr, de mes moyens."